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EAN : 978B01IIASWZ8
Chambre Noire (14/07/2016)
3.31/5   100 notes
Résumé :
Privé de son quotidien de prédilection, Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, se retrouve à éplucher les faits divers d'un journal de province. Il s'entiche d'une affaire étrange qui va le mener dans la noirceur des secrets d'une des familles les plus puissantes de Courchevel. Un magnat du monde de la nuit laissé pour mort au beau milieu de son chalet de luxe et de vieilles connaissances de Gabriel accusées à tort, c'est le Poulpe au pays de l'or blanc.
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,31

sur 100 notes
Etant un éternel lecteur de polars, je connais bien entendu Gabriel Lecouvreur dit "le poulpe". C'est Jean-Bernard Pouy qui a lancé ce détective aux méthodes bien spéciales (premier roman : La petite écuyère a cafté) en 1995. L'originalité est que la collection a été ouverte à de nombreux auteurs, ce qui est assez rare pour le signaler. Mais cette diversité de styles n'est pas forcément une force. Les critiques des lecteurs sur Babelio le montrent bien d'ailleurs, il y a une véritable disparité entre les romans de cette série.

Aussi, il est difficile de trouver une porte d'entrée permettant d'avoir une sympathie pour cet enquêteur et de le suivre tout le long de ses nombreuses aventures.

Si vous n'avez jamais lu "le Poulpe" alors le roman de Florian P. Dennisson, paru aux éditions de la chambre noire est, à mon avis, la façon la plus rapide et la plus efficace d'adopter ce personnage bien singulier.

En effet, l'auteur nous sert une histoire pleine de rebondissements, qui aiguisera notre curiosité jusqu'à la dernière page. Il sera question d'un cambriolage qui aurait mal tourné pour la victime: un richissime patron retrouvé mort dans son luxueux chalet de Courchevel.

Les éléments rapportés par la presse titillent l'esprit éclairé du Poulpe qui va décider de mener sa propre enquête et d'agir selon ses propres méthodes.

De l'action, de l'humour, des scènes mémorables et un secret bien gardé qui volera en éclats, voila ce que vous réserve ce livre. Alors n'hésitez pas à le lire si vous aimez les enquêtes policières qui sortent de l'ordinaire!
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Je ne sais pas faire des critiques de quinze pages, ce n'est pas mon style. On aime où on n'aime pas un livre, soit on abandonne la lecture dès le début du roman, soit on arrive au bout en quelques heures, et là, c'est la magie de la lecture. Ici, avec «Téléski qui croyait prendre (Le Poulpe)» de Florian Dennisson, on est happé par l'histoire dès les premières pages. On n'a pas envie de s'arrêter de lire et on souhaite connaître le dénouement le plus vite possible.

On découvre un privé, Gabriel, alias le Poulpe, dans une enquête qui nous transporte à Courchevel, pays de l'or blanc. L'intrigue est bien menée, cohérente, plausible, réaliste.
L'auteur mène cette enquête sans temps morts et nous fait passer de rebondissements en rebondissements. C'est tout le charme de ce livre !!!
Trouvez le, lisez le, vous ne serez pas déçu.

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Je pense que je vais arrêter ces livres aux titres improbables qui semblent prometteurs... et puis pas du tout! Je crois bien n'avoir jamais lu un aussi mauvais roman, ou alors rarement. Oh, je ne l'ai pas particulièrement cherché : il est apparu un jour parmi les lectures d'une autre personne dans un quelconque challenge sur une plateforme de lecteurs. Forcément ça m'a attirée, malgré une note et des commentaires mitigés. J'aurais mieux fait de m'abstenir…

D'emblée, l'histoire semble n'avoir ni queue ni tête. Sans doute est-ce parce que ce petit roman est le dernier HS d'une (très) longue série de livres mettant en scène un personnage récurrent : le fameux Poulpe, dont je ne connaissais rien. Après quelques pages peu compréhensibles, il a fallu une recherche sur Wiki (site consulté plusieurs fois, dont ce jour) pour un peu mieux cerner les choses, et ainsi pouvoir continuer ma lecture. Si les personnages récurrents s'apprivoisent assez rapidement, de même que la structure du roman, la question du pourquoi de cette enquête imprègne toute l'histoire – même le personnage du Poulpe lui-même se la pose !! – et reste, pour moi, tout à fait rédhibitoire. Inutile de préciser, par ailleurs, qu'il aurait été plus opportun de trouver un « avertissement au lecteur » ou une quelconque introduction, qui aurait présenté ces différents éléments, au lieu de forcer le lecteur à se renseigner tant bien que mal (ou le faire fuir)…

Passé cette faiblesse du livre, on a là une enquête menée de façon assez classique mais intelligente, le protagoniste jouant de diverses astuces pour arriver à la vérité, et rencontrant plusieurs personnages secondaires intéressants et bien campés. On a même droit à une espèce de récapitulatif de l'enquête à la fin, et tout se tient. de la sorte, même si rien n'est vraiment surprenant, ce n'est pas non plus une enquête où le lecteur aurait tout deviné à l'avance, tout en ayant pu poser ses pronostics. Bref, ce côté-là est tout à fait acceptable, et c'est la seule raison pour laquelle ma note n'est pas catastrophique.

Mais, car il y a un énorme mais, la plume de l'auteur est lamentable ! Certes, les phrases sont plutôt bien construites, on a même par moments du niveau (presque) soutenu… mais elles sont bourrées de mots d'argot qui n'y trouvent pas leur place. Difficile de dire si c'est voulu pour coller à une certaine image récurrente à cette série, mais j'ai un doute, car la même page Wiki citée plus haut semble entendre qu'il n'y a pas de règle à ce sujet et souligne bien que les différents épisodes, rédigés par tout un tas d'auteurs différents, sont très inégaux. Ainsi, ce roman donne l'impression d'un texte rédigé par un (presque, j'y reviens) premier de classe qui aurait voulu jouer à Frédéric Dard (et son célèbre personnage San Antonio) sans en avoir les moyens, si bien que le résultat est extrêmement désagréable à lire. Outre cet argot inutile, l'auteur use et abuse de figures de style en tout genre, mais rares sont celles qui font vraiment mouche à mes yeux, j'ai trouvé cela plutôt lassant – on retrouve la premier de classe qui veut se la montrer, mais qui n'y arrive pas trop ! On a aussi la flopée de clichés faciles et dénigrants : outre les pseudo-comparaisons, dont l'accent, avec les Belges (ce qui, bien évidemment, m'agace tout particulièrement) ; les stéréotypes sur (je cite) « les Yougos », à une époque où, soit dit en passant, où plus personne ne parle de Yougoslavie (il aurait dit « les Albanais », tout aussi cliché, au moins ça aurait été crédible !); et une critique tellement facile sur les services publics, la SNCF ou la poste en prenant pour leur grade sans aucune raison liée au récit même – le tout rend ce livre de plus en plus insupportable. C'est écrit dans un style pseudo-pédant et, comme dit plus haut, très désagréable et lassant.
Et pour couronner le tout en beauté, le premier de classe a quand même quelques faiblesses : on trouve çà et là quelques fautes d'orthographe ou de concordance des temps. Je les ai relevés mais ne vais pas perdre mon temps à les noter ici, à part une en particulier, tellement elle est parlante : « Il réclama un stylo et l'inscrit sur un coin de la nappe en papier. » L'auteur ne sait-il donc pas que, dans une même phrase, s'il y a deux verbes successifs (sans subordonnée), les deux doivent être écrits aux mêmes mode et temps ? Ou alors, de façon plus probable, il ne connaît pas le passé simple du verbe « inscrire », en l'occurrence « inscrivit » ?… cette forme qui a donné naissance à d'autres mots, comme « écrivain », ce que cet auteur n'est manifestement pas !
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Mon avis :
« Le poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain, qui a eu quarante ans en l'an 2000. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les désordres et les failles apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni un représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin. » (Jean-Bernard Pouy)
Le personnage du Poulpe a été créé en 1995 par Jean-Bernard Pouy, en même temps que la collection du même nom. Cette collection a ceci de particulier que chaque volume reprend les personnages récurrents, mais est écrit par un auteur différent, selon une charte définie pour garder une cohérence, mais laissant une assez large liberté aux intervenants. Tout au long de cette collection, il y a une alternance entre écrivains chevronnés et novices, ce qui donne une certaine irrégularité dans la qualité de production (même si l'ouvrage passe devant un comité de lecture avant publication), mais permet également à l'univers du Poulpe de ne pas être figé.
Téléski qui croyait prendre est un volume à part, puisqu'il a été rejeté par la directrice de collection ; non pas à cause d'un quelconque défaut, mais tout simplement parce que cette collection est actuellement en « stand-by » et n'a pas de projets de nouvelles publications… Il s'agit dont d'un Poulpe pirate, sorti hors du réseau officiel, mais qui respecte scrupuleusement les consignes de la « bible du Poulpe ».
Gabriel Lecouvreur démarre toujours ses enquêtes après la lecture d'un fait divers, quand son instinct lui suggère que les dessous de l'affaire sont loin des apparences. Selon les auteurs, ce qui fait réagir le Poulpe est plus ou moins tiré par les cheveux… Sur ce point non plus, Florian P. Dennisson ne déroge pas à la règle ! Ce n'est d'ailleurs pas le seul point qu'on peut trouver légèrement capillotracté, mais heureusement, cela ne tourne jamais à invraisemblance. le héros aux bras démesurés est toujours en quête de vérité, mais pour ma part, et c'est là un avis tout à fait personnel, je regrette que cette affaire ne soit finalement qu'un drame familial sans réelles ramifications vers des problèmes de société, généralement moteur de la colère du Poulpe. Après tout, les faits divers qui l'attirent sont ceux qui expriment les maladies de notre monde… Il est vrai que la collection compte maintenant pas loin de trois-cents titres, et je suis loin de les avoir tous lus. J'en suis resté aux tout premiers, ceux de Pouy, de Raynal, de Daeninckx, de Prudon, de Reboux… et quelques autres aussi, mais je ne connais pas les parutions d'après 2000. C'est dire si j'ai des carences ! Alors bien sûr, le personnage a évolué, il est certainement revenu de certaines utopies, ou bien est-ce seulement les auteurs qui se sont acclimatés à la tendance un peu trop lisse d'aujourd'hui, au politiquement correct ?
J'ai sans doute la nostalgie d'une époque où l'engagement social était plus perceptible, et c'est peut-être pour cela que ce nouvel opus ne répond pas complètement à mes attentes… Il n'en reste pas moins ce Poulpe non autorisé aurait tout à fait sa place dans la collection. L'enquête se suit avec plaisir, l'humour « poulpien » est bien présent et aucune référence ne manque à l'appel. Les inconditionnels du Poulpe auraient tort de se priver de cette parution inespérée. D'ailleurs, si l'on en croit les chiffres avancés par son éditeur, le succès est au rendez-vous, et c'est tout ce qu'on lui souhaite !
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Sortie de Pistes

Pour son premier roman, Florian Dennisson a choisi de se lancer dans une écriture des aventures du Poulpe, en respectant la charte de la collection initiée par Jean Bernard Pouy. Pour des raisons qu'il explique dans une postface, il a été obligé de proposer ce récit à une toute jeune maison d'édition indépendante, Chambre Noire.
Comme on le voit, la bonne volonté et le désir de bien faire étaient bien là et rien n'a été simple.

Tout ceci m'incite donc à la modération pour ne pas dire tout le mal que je pense de ce récit.

Il n'empêche.

Certes, la charte le Poulpe a été respectée. Mais du coup, le roman sonne faux du début à la fin. le prétexte à l'enquête (un meurtre commis à Courchevel qui tombe "par hasard" sous les yeux du Poulpe) oscille entre grotesque et invraisemblance. L'enquêteur est antipathique au possible et le lecteur est prié d'avoir les codes (comment ça d'où sort cette Cheryl ?) pour ne pas rester en dehors du club d'initiés.
L'écriture n'est pas honteuse, on sent l'application de l'auteur, mais ça tourne à vide. Cet exercice de style n'est pas nul, c'est pire : c'est sans intérêt.
De temps en temps quand même, une phrase parvient, hélas, à nous sortir de la torpeur de l'ennui : "Faire l'amour avec lui avait ouvert les portes de son âme et elle avait trouvé en Gabriel un homme sincère, complexe et solitaire. Mais avant tout, son enquête - même si elle en ignorait le but - lui paraissait noble." Une plainte des éditions Harlequin n'est pas à exclure.

Au milieu de cet océan de vide, quelques îlots salvateurs liés aux phrases tirées du livre "La Loi de Murphy..." d'Arthur Bloch qui a été offert au Poulpe :
- "Ceux qui peuvent, font. Ceux qui qui ne peuvent pas, enseignent."
- "Ceux qui ne peuvent pas enseigner, administrent."
- ...

Dire que j'ai failli dire du mal de ce bouquin !
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Hercule Poirot se serait assis dans un fauteuil au beau milieu d’un living room de cottage anglais, pensa-t-il, et Sherlock Holmes n’aurait analysé strictement que les faits tangibles. Qu’allait faire le Poulpe ? Partir à la pêche à l’aide de ses tentacules en laissant faire le destin ? Non. Il fallait qu’il ne lâche rien et qu’il continue dans sa lancée.
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Au beau milieu du salon, monsieur gisait, face contre terre, son sang coagulé maculant ce beau tapis d’Orient qu’elle avait pourtant réussi à ravoir à plusieurs reprises, mêmes après les tâches les plus coriaces de soirées trop arrosées. Ce n’est que lorsqu’elle reprit conscience qu’elle put enfin finir le cri qu’elle avait étouffé à la vue du cadavre.
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Exit les politesses et les courbettes, le Poulpe allait soutirer les réponses à ses questions à l’aide de son Beretta. Il en avait sa claque de se faire mener en bateau par tout le monde. La vue du plomb et l’odeur de la cordite en faisaient, en général, causer plus d’un.
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Loi de Meskimen :" Il n'y a jamais de temps pour faire les choses bien, mais toujours assez pour les recommencer."
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Il ne s'arrêta pas et décida de refaire un tour gratuit même sans avoir attrapé le pompon. La rue des Jardins Alpins formait une sorte de boucle qui encerclait tout un tas de villas de bourges aux airs savoyards, mais Gabriel aurait parié qu'on ne devait pas souvent y manger de la fondue. Plutôt du caviar. Depuis les dix dernières années, la station avait été prise d'assaut par les Russes à tendance six zéros minimum sur le compte en banque et les prix des terrains s'étaient envolés.
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