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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ils sont sept… Et là, vous pensez immanquablement aux Sept Nains de Blanche-Neige ! Eh bien, non ! Dans le lot, il n'y a qu'un nain.
Oubliez les Sept Merveilles du monde antique. Ici pas de quoi s'émerveiller malgré le côté fantastique. Et plutôt que l'Antiquité, visez plutôt un Moyen-Âge très religieux, fanatique, inégalitaire au possible où l'injustice règne en maître.
Ah, les Sept Mercenaire ! Là, vous commencez à vous approcher des sept que voici.
Ajoutez-y un petit peu des Sept Péchés capitaux… Mais un petit peu seulement !
Ils sont sept et ils sont tous maudits… Ou plutôt, ils sont tous morts mais encore un peu vivants tout de même… Je sais ! Je sais ! Je vous embrouille quelque peu avec cette histoire.
Reprenons. Ils sont sept. Jusque là, vous suivez. Certains sont (ont été) humains, d'autres sont des animaux (cheval, oiseau de paradis/perroquet, allez savoir, chat noir). Ils sont morts, généralement dans des conditions peu sympathiques, comme mort de faim et de soif, brûlée vive sur un bûcher, écrasé par un boulet) … Ce n'est pas évident de deviner quels torts ils ont commis de leur vivant justifiant qu'ils soient devenus des fantômes en quête de rédemption. Parlons de celle-ci, justement. Ils ne peuvent la trouver qu'à Jérusalem auprès de Dieu. le voyage est long et onéreux et la rencontre avec Dieu pour que celui-ci leur rende une vie normale est coûteuse. Les services offerts par Dieu ne sont pas gratuits ! Loin s'en faut ! Dès lors, nos sept associés vont devoir se procurer d'importantes sommes d'argent de façon malhonnête ou à tout le moins, pas entièrement honnête…

Critique :

Cette histoire nage dans l'absurde. Certains y trouveront de l'humour. Je ne suis pas assez fin que pour l'avoir trouvé et apprécié. J'ai d'autant plus de mal à l'écrire que j'ai reçu cette bande dessinée suite à une masse critique Babelio, que je remercie, ainsi que les Editions GrandAngle (Bamboo).
GrandAngle est une collection qui m'a toujours séduit…
A la vue des dessins, j'ai d'abord cru que l'album s'adressait à des enfants car le style graphique est très proche des illustrations de livres comme ceux de l'Ecole des Loisirs. le contenu, par contre, ne m'a pas l'air destiné à ce public. Même s'il semble y avoir une morale à cette histoire, à savoir qu'il faut acquérir honnêtement son argent, le lecteur nage dans la confusion.
Le scénario, pour déjanté et original qu'il soit, et malgré des réflexions que l'on pourrait qualifier de « philosophiques » ne m'a pas accroché malgré que j'apprécie généralement les scénarii de Desberg.
Cette bande dessinée est tellement différente de ce qui est habituellement publié qu'elle séduira certainement un public dont les goûts graphiques et l'intérêt porté à un fantastique inhabituel diffèrent des miens. Bref ! Elle trouvera certainement un public pour la porter aux nues. Moi, je passe mon tour.
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Ils sont sept, ils sont morts et maudits, et ils veulent retrouver leur vie d'avant. Pour ce faire ils ont entendu parler de cette église de Jérusalem où pour la modique somme de 150 pièces d'or et 320 pièces d'argent, dieu accordera un pardon bienveillant.

Je remercie Babelio pour l'envoi de cette BD sur laquelle je ne me saurai probablement pas retournée en librairie et qui pourtant offre un sympathique moment de divertissement.
Cela se passe au moyen-âge, c'est plutôt fantastique puisque nos personnages sont tous morts mais encore "en vie" avec quelque malédiction en plus.
Ainsi nous faisons connaissance de Blaise, mort injustement dans une cellule et coincé dans une armure trop petite. Puis de Gertrude, brûlée comme sorcière pour aimer les animaux à la mauvaise réputation. Elle est désormais dotée d'une peau de cendre qui s'enflamme à la moindre colère. Et de Giovanni, le perroquet volage tué par des mâles jaloux, et devant désormais s'habituer à un plumage en désordre et un bec de travers. Jusqu'au chat Felideus écrasé par un boulet de canon qui lui a valu d'être plat comme une image. Les histoires des trois autres compagnons, le cheval, l'archère et le nain, seront certainement pour un prochain tome.
Le ton est plutôt léger malgré les injustices racontées et même souvent humoristique. Il y a un côté décalé et loufoque qu'il faut accepter pour prendre plaisir à cette lecture assez originale.

Le trait charbonneux ne m'a, de prime abord, pas vraiment attiré. Un côté enfantin, trop de liberté anatomiques, une simplification des visages... Et puis au fil des pages je me suis laissée prendre dans ses couleurs gaies. Il a lui aussi ce côté frais, décalé et expressif qui colle finalement plutôt bien à l'histoire.
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Quand un scénariste chevronné rejoint un jeune dessinateur prometteur avec une idée totalement barrée de super-héros / anti-héros dans un univers de médiéval fantasy, cela donne une des BD de la rentrée les plus étrangement pêchues que j'ai lues.


The Ex-People, on dirait le titre d'une série tv et pourtant c'est un dyptique de BD signé Stephen Desberg (IR$, Billy The Cat, Black Op, Cassio, Empire USA) au scénario et Alexander Utkin (La princesse guerrière, le roi des oiseaux) aux dessins. Avec la patte très affirmé de ce dernier qui pour l'instant s'était essayé aux adaptations libres de contes et légendes russes, on embarque en plein Moyen Âge et ça va être crade, âpre et flamboyant.




J'ai beaucoup aimé l'angle d'accroche de cette courte série : de pauvres gens qui vont se retrouver dotés de particularités sans rien avoir demandé et qui vous partir en croisade pour qu'on les en guérisse. On va découvrir ainsi 7 portraits très différents de figures emblématiques du Moyen Âge détournées ici dans ce conte fantastique étrange fortement inspiré de la vague des super-héros pas si gentils qu'on a depuis quelques années. Composée de deux tomes, l'histoire va aller à leur rencontre, nous faire remonter le fil de leur passé et nous acheminer vers le but de leur quête dans une ambiance historique propice à l'aventure.


Ce premier tome nous permet d'abord de faire la connaissance des héros à travers une première mission fort rocambolesque qu'ils se donnent. Ça donne de suite la donne. On comprend qu'on va être dans une jolie histoire de cambriole et autres joyeusetés du genre où le groupe de héros ne va pas faire dans la dentelle pour parvenir à ses fins. S'il faut voler, frapper, tuer, pour obtenir ce qu'ils veulent, ils répondent présents ! Pourtant, par la suite, à l'aide de différents flashbacks, on va apprendre que ce ne fut pas toujours le cas. Les auteurs nous emmènent à la rencontre à tour de rôle du passé de chacun et de leur rencontre pour former progressivement ce groupe.


Se dévoile ainsi petit à petit une intrigue à la fois sanglante et cinglante mais aussi plus profonde sur fond de dénonciation des malheurs des petits par les grands. le chevalier à l'armure trop petit ainsi était-il autrefois un écuyer maltraité, la jeune pyromane rousse étaient une sorcière qu'on a injustement brûlée sur un bûcher, l'oiseau à la tête toute déformée un perroquet coureur de jupons sur lesquels les maris de ses compagnes se sont vengés, et on ne sait pas encore pour les autres, mais nul doute qu'ils auront le même genre d'histoire. Ces laissés pour compte ont pour but d'aller en Terres Saintes pour être guérir et rien ne les arrêtera.


J'ai aimé le décalage du ton entre ce qu'ils commettent et ce qu'ils sont. Les auteurs jouent volontairement sur cette image très sombre, très noire du Moyen Âge et ils en font des caisses. On est ainsi dans une sorte de pulp mais version Moyen âge fantastique. C'est surprenant. On enchaîne ainsi les scènes assez pêchues de combats et courses-poursuites mais également celle plus calme de récit où chacun revient sur lui-même. C'est assez savourent.


Il faut par contre se faire aux dessins qui sont à la fois dans la lignée d'une certaine veine classique avec ces découpages rectangulaire où rien ne dépasse, et qui s'inscrivent également dans une certaine modernité avec cet épais contour noir et ces visage anguleux rappelant une certaine école américaine relevant des comics. Ce n'est pas forcément le style que j'apprécie le plus en BD mais je peux comprendre qu'il y ait un public pour cela. En plus, le dessinateur a une belle palette de couleur riche et soutenue dans des tonalités très marquées avec des oranges, des bruns et des verts profonds, qui eux m'ont beaucoup plu.


The Ex People fut une belle lecture, surprenante, une sorte de pulp à mi-chemin entre la BD classique et les comics avec une histoire qui emprunte énormément pour moi à cette veine des super-héros pas si gentils et donc bien plus humains qu'on aime nous conter en ce moment, le tout dans un univers médiéval classique mais bien sale et violent, donc propice à ce genre d'aventure où l'on dénonce les oppresseurs. C'est une histoire entraînante et un premier tome qui offre une introduction plus profonde que juste de la castagne. Reste que seulement deux tomes, j'ai peur que ça fasse un peu juste vu le rythme et le schéma narratif actuel. A voir.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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A fond pour changer de formes

Quand on se retrouve sous une autre forme, y compris animale, suite à un accident de la vie moyenâgeuse, quoi de plus logique que d'aller en Terre Sainte pour retrouver son corps d'origine, à l'instar d'un homme politique déchu qui regagne en hâte son nid administratif ?
Mais contrairement aux politiques sus-évoqués, l'honnêteté est un préambule. Et si ces 7 compagnons aux talents divers disposent bien des fonds nécessaires, leur origine pose problème à la Haute Autorité divine.

Un Chevalier confiné dans une armure qui a oublié de grandir, une jeune sorcière, un chat aplati, un perroquet priapique difforme, une sorcière adolescente...Voici quelques-uns des personnages dont l'histoire est retracée dans ce premier tome.

Le scénario de Desberg est plutôt original, souvent drôle et bien enlevé. En revanche, si je ne me suis pas ennuyé, la lecture a filé trop rapidement, sans points d'accroche forts. J'ai trouvé que le récit avait du mal à se situer entre l'histoire pour enfants et le second degré pour adultes avec une réflexion plus aboutie. Et parvenu au bout, je n'ai pas éprouvé de sentiment de manque et d'urgence par rapport à la suite annoncée.

Le dessin d'Alexander Utkin rappelle – en moins bien quand même – Christophe Blain. Il n'est pas transcendant mais au fond, pas trop en décalage avec une tonalité assez sombre, mais non dénuée d'humour. La mise en couleurs, pleine de peps, est elle, remarquable.

En revanche et à l'énoncer, je suis conscient de la bizarrerie du propos, je m'interroge sur l'aspect formel de l'ouvrage. Je sais bien que les éditeurs Franco-belges ont du mal à sortir du carcan supposé incontournable de l'album cartonné (quelqu'un pourrait-il leur parler des mangas et des Comics?), mais là par exemple, on a un volume de couverture plus important que le contenu. Alors quand en plus, le récit est lui-même assez léger, l'impression est curieuse.

Ex-People n'est pas un album désagréable, mais pour moi, le récit manque de consistance et l'emballage en a trop.

Merci en tous cas à Babelio (Masse critique privilégiée) et aux Editions Bamboo pour cette découverte. Un album sur lequel je ne me serais pas penché spontanément, mais qui présente de belles qualités qui écloront peut-être davantage dans sa deuxième partie.
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Un groupe de sept mystérieux fantômes (dont un cheval, un piaf et un chat) se rend à Jérusalem pour lever la malédiction de leur destin et retrouver leur vie d'avant. Sur le papier, voilà une histoire qui pourrait être très sombre, dans un univers médiévalisant assez crado et tout… Et en fait c'est très drôle et décalé. le tome nous présente le destin absurde de ces fantômes et nous introduit à leurs aventures. C'est très court, joliment dessiné, y a un chat, un oiseau et un cheval qui parlent… une BD plutôt sympatoche donc. Un bon moment de détente.

En revanche, je vous avoue avoir trouvé certains dialogues très mauvais : j'en étais au point de me demander si c'était voulu et du millième degré ou juste mal écrit 😅 « Je vivais dans un endroit très médiéval, en des temps qui l'étaient tout autant » j'ai finalement opté pour le millième degré en lisant ça, mais je crois qu'il m'aurait fallu quelques degrés de moins sur l'échelle pour ne pas sortir de l'histoire ^^

En tous cas, merci beaucoup à Babelio et à l'éditeur pour cette BD que j'ai reçue dans le cadre d'une masse critique privilégiée : une surprise divertissante, pour quelque chose vers lequel je ne me serais probablement pas tourné naturellement !
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et à Grand Angle pour la réception de cet ouvrage. Colis reçu à bon port et rapidement !

Cette bande dessinée est étonnante. On y trouve une touche originale dans la conception de l'univers et du graphisme. C'est un monde qui nous plonge dans une époque qui ressemble au Moyen Âge et les nuances de couleurs aident facilement à retourner dans le passé. J'ai adoré les pages d'introductions toutes en noires avec un symbole reliant l'histoire à un personnage ( exemple : une araignée et deux serpent pour la rencontre avec Gertrude). Gros plus aussi avec cette couverture superbe ! Ce rouge vif qui peut rappeller le sang versé dans les batailles ou bien la couleur du feu, cela donne vite le ton au livre. Une illustration forte qui veut, dès le début, marquer les esprits.

On suit l'histoire peu commune de plusieurs protagonistes qui recherchent ''Dieu'' dans la ville de Jérusalem, ils souhaitent retrouver leur humanité.
L'ouvrage permet donc de mettre le doigt sur plusieurs sujets : l'honnêteté, la tolérance, le respect mais aussi la violence, la cupidité, ainsi que le rejet.
Je trouve que c'est un très bonne idée que d'avoir permis de faire des petits chapitres où l'on a un flashback des vies de chaque personnage. Cela permet de mieux comprendre leur situation et ce pourquoi ils ont décidés de partir également en Terre Sainte.
Bien que l'histoire soit sur un fond triste et dur , là où on doit survivre, il y a beaucoup de touches d'humour et de légèreté. C'est agréable, la lecture n'est pas lourde.

Pour conclure, on passe un bon moment et on souhaite vivement connaître la suite, que va-t-il se passer, vont-ils réussir etc...?
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The ex people est une petite curiosité de fantasy atypique édité chez Grand Angle avec Stephen Desberg, scénariste bruxellois doté d'un solide palmarès (Tif et Tondu, I.R.S, le Scorpion...) et Alexander Utkin connu pour ses contes La princesse guerrière et le roi des oiseaux. Un duo intéressant pour le premier tome (sur deux) d'une série de fantasy légèrement allumée, sympathique et intriguante malgré un déroulement un peu classique avec pas mal de flash-backs.

On appréciera chez The Ex-People la diversité de sa troupe de héros fantomatiques qui cherchent rédemption et réssurection afin de sortir de leur malédiction ectoplasmique. Une troupe bigarrée composé d'un grand bonhomme coincé dans son heaume, un petit guerrier colérique, un chat écrasé, un cheval furibard , une sorcière cramée ou encore un perroquet au bec déformé.nouis avons donc affaire à un bon groupe hétéroclite dont on suit leurs aventures et leurs drames.

Tour à tour, on apprendra donc l'histoire de chacun et la raison de leur état de fantôme dans un premier tome construit sur un long flash-back , une structure qui nous éloigne de la quête principal de rédemption qui sera en toute logique davantage développée dans le second tome. Pour originale qu'elle soit, l'intrigue signée Stephen Desberg est quand même freinée par cette succession de flash-backs qui s'attarde pratiquement sur chaque personnage sans jamais rejoindre le moment présent de la quête de rédemption. Au final, The ex-people donne l'image d'une fantasy sympathique mais un peu molle dans le déroulement de son intrigue ce qui est d'autant plus dommage pour une série prévue en seulement deux volumes.

Malgré tout, on ne s'ennuie pas à la lecture , le dessin à la fois candide et caracitural d'Alexander Utkin donne du rythme et certaines histoires autour de quelques protagonistes peuvent s'avérer touchantes à commencer par celle de l'écuyer prisonnier du donjon et de son casque. de même, la synergie du groupe est sympathique à suivre même si on regrette que ce premier tome ne soit pas plus épique. Il en demeure une ambiance médieval fantastique décalée et portée parfois par l'humour acide de Stephen Desberg.

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Honnêtement quand j'ai lu Desberg sur la couv', je me suis tout de suite dit que je voulais le lire. J'adore ce scénariste belge dont le talent n'est plus à vanter. le résumé de cette histoire avec ces sept mercenaires en quête de rédemption m'a aussi intrigué. le moyen-âge, les croisades...Le décors me plaisait.

Le thème de la rédemption également est un de ceux que j'affectionne car il ne peut pas jouer sur la facilité et il met souvent en lumière la complexité de l'âme. La rédemption c'est aussi un changement de vie. Nos personnages errent comme des âmes tourmentées par leur vie passée et le changement de vie est pour eux, une priorité.

Bref, j'étais emballée par ma future lecture. J'aurais pu l'apprécier mais je me dois d'être honnête : je n'ai pas adhéré aux dessins d'Akexander Utkin. Ils sont en soi un parti pris artistique auquel il faut apprécier pour pouvoir rentrer dans sa lecture. Ce ne fut pas mon cas. le coup de crayon, les couleurs, le rendu final...tout cela ne m'a pas convaincu. Cela a généré une distance et m'a maintenue loin de ma lecture.



Je ne pourrais pas vous en dire guère plus. le scénario est original mais le dessin l'a placé dans un registre auquel je n'adhère pas.
Lien : https://www.lachroniquedespa..
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Je remercie Babelio et Grand angle pour la découverte de cette BD.
J'étais vraiment curieuse de découvrir l'ouvrage, l'histoire m'a parue très originale.
Une bande de sept pèlerins, en route pour Jérusalem afin de racheter leurs péchés, retrouver leurs vies, eux devenus fantômes.
Ce premier tome est introductif. On découvre les personnages et les circonstances de leurs morts. C'est une façon de découvrir les us et coutumes du Moyen-Âge et il ne faisait pas bon être différents à l'époque. Mais on le savait.
D'ailleurs j'ai trouvé les dialogues un peu trop "didactiques", voire carrément naïfs. le ton est enfantin et pourtant le graphisme, lui, est mâture.
Ce qui me pose question : à qui s'adresse cette BD ?
J'avoue ne pas avoir été sensible aux illustrations, mais ça, c'est tellement subjectif...
Mais cette différence entre le propos et le dessin m'a perturbée et je n'ai pas pleinement apprécié ma lecture.
Il ne s'agit que du premier tome, qui pose les bases de l'histoire et présente les personnages. Les tomes suivants seront peut-être plus intéressants à suivre.

Je n'ai pas été conquise par cet opus mais l'intrigue étant originale, la suite peut s'avérer nettement plus sympa.
À voir...

(*** EDIT après avoir lu les critiques de mes co-babelionautes : il semblerait que la série ne comptera que 2 tomes - ça me semble un peu léger du coup puisque 3 autres personnages n'ont pas encore eu droit à leurs flashbacks et que leur quête réelle n'a même pas débuté... ***)
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Dans ce premier tome de cette série (qui, il me semble, en contiendra deux), nous faisons la connaissance de sept personnages qui sont devenus fantômes et qui partent pour Jérusalem afin de préparer une potion pour retrouver leurs vies. Mais cela nécessite de l'argent qui ait été gagné honnêtement, ce qui n'est pas leur cas.
Nous suivons donc, comme dans le magicien d'Oz ou les musiciens de Brême, une vaillante petite troupe se former et suivre une destination bien déterminée. Nous voyons comment certains sont devenus fantômes.

L'histoire et les personnages sont totalement absurdes. Quelques traits d'humour tout aussi absurde apparaissent à certains moments de l'album.
Je ne me suis pas ennuyé. Pour autant je n'ai pas trouvé l'histoire transcendante, ni même simplement très travaillée.

En ce qui concerne les dessins, ils manquent cruellement de finesse pour moi.
J'ai donc passé un bon moment mais sans plus.


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