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The Ex-People tome 2 sur 2
EAN : 9782818990100
80 pages
Grand angle (31/08/2022)
3.63/5   80 notes
Résumé :
Une croisade de fantômes... qui ne voulaient plus l'être. Un matin de 1271, sept étranges pèlerins ont pris la route pour la Terre Sainte. Sept à traîner des histoires improbables. Sept à être passés de vie à trépas. Sept à continuer d'arpenter la terre sous la forme de fantômes. Sept à être des ex-gens, des ex-people. Prêt à tout pour retrouver leur intégrité physique, ils ont uni leurs forces, direction Jérusalem avec l'espoir que Dieu leur pardonne leurs erreurs.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
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La masse critique privilégiée de Babelio m'a permis de recevoir le tome 1 de la BD The Ex-people de Stephen Desberg et Alexander Utkin éditée chez GRAND ANGLE.

Le scénariste Stephen Desberg de nationalité belge, nous conte l'histoire de sept pèlerins sur la route de Jérusalem en quête de rédemption enfin de retrouver leur vie d'antan. L'histoire se situe au moyen-âge à l'époque des croisades. Nos héros, sortes de mort-vivants doivent s'unir s'ils veulent mener à bien leur aventure. Un jeune écuyer abandonné dans un cul de basse fosse et qu'on « réveille » cinq ans plus tard dans son armure devenue trop petite pour lui. Une jeune sorcière brulée vive et qui se retrouve carbonisée mais toujours « vivante » sur son tas de fagots consumé. Un perroquet obsédé par la gente féminine ailée et qui se retrouve difforme et enlaidi suite à une chute provoquée par les maris trompés et ailés eux aussi. Un chat noir, parlant qui est devenu plat comme une crêpe à cause d'un tir de boulet bien placé. Voici quelques-uns des protagonistes dont l'histoire est racontée dans le tome 1. le scénario est drôle, sans être grossier. On ne s'ennuie pas et la lecture passe vite.

Les dessins d'Alexander Utkin sont …surprenants. Les traits des personnages sont fort appuyés et presque simplistes, Ils m'ont un peu gêné au début de l'ouvrage. Mais bien vite la qualité des couleurs comme le rythme et le mouvement qu'il donne à ses planches, ont fini par me convaincre. Il colle parfaitement à l'univers loufoque imaginé par Stephen Desberg et le duo fonctionne à merveille. La liberté du pinceau se lie superbement à l'originalité de la plume. le jeune dessinateur slave nous livre une ambiance sombre et particulière qui rehausse bien le côté moyenâgeux de la BD. Un bon point aussi pour la couverture et la qualité du papier utilisé, c'est de plus en plus rare de nos jours pour être signalé.

Une d'histoire bizarre avec des dessins peu habituels, le cocktail est déconcertant et c'est ce qui fait son originalité. J'en prendrais bien un deuxième tome Messieurs Stephen et Alexander !!!
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Ce n'est pas la collection des « Sept » mais cela aurait pu l'être car nous avons bien sept pèlerins en route vers la Terre Sainte pour retrouver ce qu'ils ont perdu. Encore faut-il que Dieu accepte d'exhausser leurs voeux !

La moralité de ce récit est basé sur l'argent qui doit être acquis honnêtement. En effet, la rédemption ne s'achète pas par de l'argent mal acquis car cela ne ferait qu'empirer les choses.

Le ton est léger et cela donne un caractère assez humoristique à ce récit se passant durant l'époque des croisades. Cela fait un peu fable pour petits et grands avec des thèmes qui demeurent universels comme la vie, la mort, la rédemption, l'injustice, la tolérance.

Les sept personnages aussi divers soit-il (quatre humains, un cheval, un perroquet et enfin un chat) sont en quête initiatique pour construire un avenir serein ou pour le moins une vie restaurée. Il faut dire que l'époque n'est pas facile pour les pauvres gens surtout s'ils sont différents. On peut vite terminer sur un bûcher.

L'auteur va faire référence indirectement à une doctrine selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps (humains ou animaux). Bref, c'est un transvasement d'une âme dans un autre corps qu'elle va animer. D'où un chat ou un perroquet et un cheval qui parlent.

Le graphisme est assez particulier avec un dessin composé de couleurs assez vives et parfois chaudes qui donnent une autre impression du Moyen-Age. le rendu est assez surprenant car c'est un mélange de pastel et de gouache. On appréciera le charme tendre de l'ensemble ainsi que la beauté des planches de ce premier tome introductif.

Le scénariste Stephan Desberg s'éloigne un peu de ses standards habituels pour nous faire une autre proposition de récit onirique. C'est assez sympa si on aime le genre médiéval fantastique.

Au final, un album qui a une véritable consistance spirituelle derrière une apparente légèreté. J'en profite également pour remercier l'éditeur Bamboo (collection Grand Angle) ainsi que Babélio pour cette BD acquise fort honnêtement via une masse critique privilégiée.
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Nous sommes en 1271, ce qui ne nous rajeunit pas.
Ces sept âmes errantes n'ont que faire de vieillir puisque "fantôme" est désormais ce qui les caractérise tous sur leur fiche d'état civil.
Un état de fait qui les gave au plus haut point au vu des désagréments que cela comporte.
Mais à tout problème sa solution.
Un joli pactole en guise de présent au représentant céleste du coin puis un sort prestement lancé devrait pouvoir y remédier.
Seul hic, ce bon argent sonnant et trébuchant ne saurait faire l'affaire pour peu qu'il fut acquis au profit de mauvaises actions.
Inutile de vous dire qu'au regard du décompte divin, la balance tangua rapidement du côté obscur. Un déséquilibre gênant qu'il convint de combler fissa pour ces courtisans du mensonge, de la violence et de la malhonnêteté.

On ne présente plus Desberg, son CV parle pour lui, ses scénarios habilement troussés itou.
Je découvre le coup de patte d'Utkin, c'est pas que j'accroche pas mais tout amateur de justes proportions et de détails chiadés devra se préparer à un léger temps d'adaptation avant de savourer pleinement.

L'intrigue intrigue, Desberg déroule.
Et c'est finalement avec plaisir que l'on suit les pérégrinations de ces sept damnés au verbe haut non exempt d'une certaine nostalgie poétique.

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Grand Angle pour la découverte de ce premier opus.
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Premier tome de ce qui sera probablement un diptyque, "The ex-people" est un groupe de sept parias, sept fantômes, en quête de rédemption. Pour redevenir ce qu'ils étaient, ils doivent atteindre Jérusalem. Arrivés sur place, ils apprennent qu'ils doivent payer leur rédemption avec de l'argent gagné noblement. Voilà qui remet tout en question...

Ce premier volume est une belle entrée en matière : on y apprend l'histoire et le passé de certains protagonistes (pour les autres, je suppose qu'on l'apprendra dans le tome suivant), comment ils sont devenus fantômes, comment leurs routes se sont croisées pour former ce groupe insolite. Tout commence avec Blaise, l'écuyer en armure, amené à faire équipe avec la sorcière adolescente. Ce seront ensuite une perruche, puis un lieutenant-caporal, une archère et un cheval qui se joindront à eux, jusqu'à ce que le dernier, un chat noir aplati, vienne compléter le groupe.

Un groupe hétéroclite donc, fort intéressant, qui nous emmène dans une sorte de croisade, au sein d'un univers médiéval fantastique (un genre que j'affectionne particulièrement). Pas de temps mort, juste ce qu'il faut d'explications, essentiellement des dialogues, nos sept pèlerins vont droit au but, sans faire dans la dentelle. le rythme de lecture est entraînant, la dernière page arrive bien (trop) rapidement (j'espère maintenant que le tome suivant ne tardera pas à paraître !).

Quant aux dessins, il faut reconnaître qu'ils sont très spéciaux, très colorés, très vifs, aux traits épais et francs, qui ne paraissent pas au premier abord adaptés à du fantastique médiéval mais qui passent finalement très bien. La physionomie des personnages, humains comme animaux, est elle aussi très atypique, mais très expressive. Loin des dessins plus "classiques" auxquels je suis habituée, je dois dire les avoir tout autant appréciés. Ils rendent le contexte et l'atmosphère moins sombres qu'ils ne le sont, rendent l'histoire encore plus dynamique, un peu excentrique et désinvolte.

Reçue et lue dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Bamboo pour cette découverte fort originale, détonante et truculente.
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Ils sont sept… Et là, vous pensez immanquablement aux Sept Nains de Blanche-Neige ! Eh bien, non ! Dans le lot, il n'y a qu'un nain.
Oubliez les Sept Merveilles du monde antique. Ici pas de quoi s'émerveiller malgré le côté fantastique. Et plutôt que l'Antiquité, visez plutôt un Moyen-Âge très religieux, fanatique, inégalitaire au possible où l'injustice règne en maître.
Ah, les Sept Mercenaire ! Là, vous commencez à vous approcher des sept que voici.
Ajoutez-y un petit peu des Sept Péchés capitaux… Mais un petit peu seulement !
Ils sont sept et ils sont tous maudits… Ou plutôt, ils sont tous morts mais encore un peu vivants tout de même… Je sais ! Je sais ! Je vous embrouille quelque peu avec cette histoire.
Reprenons. Ils sont sept. Jusque là, vous suivez. Certains sont (ont été) humains, d'autres sont des animaux (cheval, oiseau de paradis/perroquet, allez savoir, chat noir). Ils sont morts, généralement dans des conditions peu sympathiques, comme mort de faim et de soif, brûlée vive sur un bûcher, écrasé par un boulet) … Ce n'est pas évident de deviner quels torts ils ont commis de leur vivant justifiant qu'ils soient devenus des fantômes en quête de rédemption. Parlons de celle-ci, justement. Ils ne peuvent la trouver qu'à Jérusalem auprès de Dieu. le voyage est long et onéreux et la rencontre avec Dieu pour que celui-ci leur rende une vie normale est coûteuse. Les services offerts par Dieu ne sont pas gratuits ! Loin s'en faut ! Dès lors, nos sept associés vont devoir se procurer d'importantes sommes d'argent de façon malhonnête ou à tout le moins, pas entièrement honnête…

Critique :

Cette histoire nage dans l'absurde. Certains y trouveront de l'humour. Je ne suis pas assez fin que pour l'avoir trouvé et apprécié. J'ai d'autant plus de mal à l'écrire que j'ai reçu cette bande dessinée suite à une masse critique Babelio, que je remercie, ainsi que les Editions GrandAngle (Bamboo).
GrandAngle est une collection qui m'a toujours séduit…
A la vue des dessins, j'ai d'abord cru que l'album s'adressait à des enfants car le style graphique est très proche des illustrations de livres comme ceux de l'Ecole des Loisirs. le contenu, par contre, ne m'a pas l'air destiné à ce public. Même s'il semble y avoir une morale à cette histoire, à savoir qu'il faut acquérir honnêtement son argent, le lecteur nage dans la confusion.
Le scénario, pour déjanté et original qu'il soit, et malgré des réflexions que l'on pourrait qualifier de « philosophiques » ne m'a pas accroché malgré que j'apprécie généralement les scénarii de Desberg.
Cette bande dessinée est tellement différente de ce qui est habituellement publié qu'elle séduira certainement un public dont les goûts graphiques et l'intérêt porté à un fantastique inhabituel diffèrent des miens. Bref ! Elle trouvera certainement un public pour la porter aux nues. Moi, je passe mon tour.
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critiques presse (7)
9emeArt
25 novembre 2022
The Ex-People est une magnifique ode à la différence, interprétée par une équipe créative travaillant parfaitement de concert. On attend juste une chose : l’arrivée du T2, pour connaître le dénouement.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
BoDoi
21 novembre 2022
Riche en action, ce premier tome avance tambour battant mais réserve encore bien des secrets : on espère que le second volume ne précipitera pas trop la conclusion, car on a bien envie de passer un peu de temps en compagnie de ces Ex People, damnés de la Terre dont on ne sait pas encore s’ils ont un grand coeur ou de noirs desseins…
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
13 septembre 2022
Stepehn Desberg écrit ce scénario étonnant, qui ne cesse de nous faire hésiter entre rire et surprise, tandis que Alexander Utkin le dessine et le met en couleur jouant sur des textures et des effets de pastels denses.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
13 septembre 2022
Avec ce premier tome de The-ex people, les auteurs offrent un début certes classique mais suffisamment intrigant pour donner l'envie d'en savoir plus sur cette troupe bien soudée dans la même galère.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
31 août 2022
Le dessin est à la hauteur du dessein. Alexander Utkin a un ton, un style, un trait ensorceleur qui fait mouche et séduit. The Ex-People fait du bien au moral en rajeunissant les thèmes et en divertissant à chaque page.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
25 août 2022
Alexander Utkin est parfait pour mettre en image cette bande de bras cassés qui veulent retrouver leur vie d'avant. Son trait est vif, plein de matière, avec des ambiances vraiment magnifiques ! Un premier volume très intrigant qui donne très envie de lire la suite. Très conseillé !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
02 août 2022
The Ex People est un album extrêmement beau qui fonctionnera autant auprès des petits que des grands lecteurs. Un pur roman de cape et d’épée assaisonné d’un soupçon de philosophie sur des questions universelles : la vie, la mort, la religion...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je déteste ce moine.

Pour qui se prend-il ?

Le pape ou quoi ?
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De là, nous regardâmes le ciel sombre s’ouvrir et déverser autour de nous un voile de pluie fin et soyeux, comme les rideaux d’un jeu d’enfants, dansant lentement au gré du vent.
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Voici ce que cela signifie. L'argent gagné par de bonnes actions vous guérira parfaitement. L'argent acquis par de mauvaises actions ne fera forcément qu'empirer les choses pour vous.
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Ça peut être nettement pire, croyez-moi. Il n'y a tout simplement pas de limites aux horreurs de l'enfer.
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- Nous sommes venus à la rencontre de Dieu !
- Malheureusement, Dieu va être occupé ailleurs pendant un mois ou deux.
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The Ex People 2
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