AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 81 notes
5
10 avis
4
27 avis
3
17 avis
2
3 avis
1
0 avis
La masse critique privilégiée de Babelio m'a permis de recevoir le tome 1 de la BD The Ex-people de Stephen Desberg et Alexander Utkin éditée chez GRAND ANGLE.

Le scénariste Stephen Desberg de nationalité belge, nous conte l'histoire de sept pèlerins sur la route de Jérusalem en quête de rédemption enfin de retrouver leur vie d'antan. L'histoire se situe au moyen-âge à l'époque des croisades. Nos héros, sortes de mort-vivants doivent s'unir s'ils veulent mener à bien leur aventure. Un jeune écuyer abandonné dans un cul de basse fosse et qu'on « réveille » cinq ans plus tard dans son armure devenue trop petite pour lui. Une jeune sorcière brulée vive et qui se retrouve carbonisée mais toujours « vivante » sur son tas de fagots consumé. Un perroquet obsédé par la gente féminine ailée et qui se retrouve difforme et enlaidi suite à une chute provoquée par les maris trompés et ailés eux aussi. Un chat noir, parlant qui est devenu plat comme une crêpe à cause d'un tir de boulet bien placé. Voici quelques-uns des protagonistes dont l'histoire est racontée dans le tome 1. le scénario est drôle, sans être grossier. On ne s'ennuie pas et la lecture passe vite.

Les dessins d'Alexander Utkin sont …surprenants. Les traits des personnages sont fort appuyés et presque simplistes, Ils m'ont un peu gêné au début de l'ouvrage. Mais bien vite la qualité des couleurs comme le rythme et le mouvement qu'il donne à ses planches, ont fini par me convaincre. Il colle parfaitement à l'univers loufoque imaginé par Stephen Desberg et le duo fonctionne à merveille. La liberté du pinceau se lie superbement à l'originalité de la plume. le jeune dessinateur slave nous livre une ambiance sombre et particulière qui rehausse bien le côté moyenâgeux de la BD. Un bon point aussi pour la couverture et la qualité du papier utilisé, c'est de plus en plus rare de nos jours pour être signalé.

Une d'histoire bizarre avec des dessins peu habituels, le cocktail est déconcertant et c'est ce qui fait son originalité. J'en prendrais bien un deuxième tome Messieurs Stephen et Alexander !!!
Commenter  J’apprécie          6722
Ce n'est pas la collection des « Sept » mais cela aurait pu l'être car nous avons bien sept pèlerins en route vers la Terre Sainte pour retrouver ce qu'ils ont perdu. Encore faut-il que Dieu accepte d'exhausser leurs voeux !

La moralité de ce récit est basé sur l'argent qui doit être acquis honnêtement. En effet, la rédemption ne s'achète pas par de l'argent mal acquis car cela ne ferait qu'empirer les choses.

Le ton est léger et cela donne un caractère assez humoristique à ce récit se passant durant l'époque des croisades. Cela fait un peu fable pour petits et grands avec des thèmes qui demeurent universels comme la vie, la mort, la rédemption, l'injustice, la tolérance.

Les sept personnages aussi divers soit-il (quatre humains, un cheval, un perroquet et enfin un chat) sont en quête initiatique pour construire un avenir serein ou pour le moins une vie restaurée. Il faut dire que l'époque n'est pas facile pour les pauvres gens surtout s'ils sont différents. On peut vite terminer sur un bûcher.

L'auteur va faire référence indirectement à une doctrine selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps (humains ou animaux). Bref, c'est un transvasement d'une âme dans un autre corps qu'elle va animer. D'où un chat ou un perroquet et un cheval qui parlent.

Le graphisme est assez particulier avec un dessin composé de couleurs assez vives et parfois chaudes qui donnent une autre impression du Moyen-Age. le rendu est assez surprenant car c'est un mélange de pastel et de gouache. On appréciera le charme tendre de l'ensemble ainsi que la beauté des planches de ce premier tome introductif.

Le scénariste Stephan Desberg s'éloigne un peu de ses standards habituels pour nous faire une autre proposition de récit onirique. C'est assez sympa si on aime le genre médiéval fantastique.

Au final, un album qui a une véritable consistance spirituelle derrière une apparente légèreté. J'en profite également pour remercier l'éditeur Bamboo (collection Grand Angle) ainsi que Babélio pour cette BD acquise fort honnêtement via une masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          620
Nous sommes en 1271, ce qui ne nous rajeunit pas.
Ces sept âmes errantes n'ont que faire de vieillir puisque "fantôme" est désormais ce qui les caractérise tous sur leur fiche d'état civil.
Un état de fait qui les gave au plus haut point au vu des désagréments que cela comporte.
Mais à tout problème sa solution.
Un joli pactole en guise de présent au représentant céleste du coin puis un sort prestement lancé devrait pouvoir y remédier.
Seul hic, ce bon argent sonnant et trébuchant ne saurait faire l'affaire pour peu qu'il fut acquis au profit de mauvaises actions.
Inutile de vous dire qu'au regard du décompte divin, la balance tangua rapidement du côté obscur. Un déséquilibre gênant qu'il convint de combler fissa pour ces courtisans du mensonge, de la violence et de la malhonnêteté.

On ne présente plus Desberg, son CV parle pour lui, ses scénarios habilement troussés itou.
Je découvre le coup de patte d'Utkin, c'est pas que j'accroche pas mais tout amateur de justes proportions et de détails chiadés devra se préparer à un léger temps d'adaptation avant de savourer pleinement.

L'intrigue intrigue, Desberg déroule.
Et c'est finalement avec plaisir que l'on suit les pérégrinations de ces sept damnés au verbe haut non exempt d'une certaine nostalgie poétique.

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Grand Angle pour la découverte de ce premier opus.
Commenter  J’apprécie          490
Premier tome de ce qui sera probablement un diptyque, "The ex-people" est un groupe de sept parias, sept fantômes, en quête de rédemption. Pour redevenir ce qu'ils étaient, ils doivent atteindre Jérusalem. Arrivés sur place, ils apprennent qu'ils doivent payer leur rédemption avec de l'argent gagné noblement. Voilà qui remet tout en question...

Ce premier volume est une belle entrée en matière : on y apprend l'histoire et le passé de certains protagonistes (pour les autres, je suppose qu'on l'apprendra dans le tome suivant), comment ils sont devenus fantômes, comment leurs routes se sont croisées pour former ce groupe insolite. Tout commence avec Blaise, l'écuyer en armure, amené à faire équipe avec la sorcière adolescente. Ce seront ensuite une perruche, puis un lieutenant-caporal, une archère et un cheval qui se joindront à eux, jusqu'à ce que le dernier, un chat noir aplati, vienne compléter le groupe.

Un groupe hétéroclite donc, fort intéressant, qui nous emmène dans une sorte de croisade, au sein d'un univers médiéval fantastique (un genre que j'affectionne particulièrement). Pas de temps mort, juste ce qu'il faut d'explications, essentiellement des dialogues, nos sept pèlerins vont droit au but, sans faire dans la dentelle. le rythme de lecture est entraînant, la dernière page arrive bien (trop) rapidement (j'espère maintenant que le tome suivant ne tardera pas à paraître !).

Quant aux dessins, il faut reconnaître qu'ils sont très spéciaux, très colorés, très vifs, aux traits épais et francs, qui ne paraissent pas au premier abord adaptés à du fantastique médiéval mais qui passent finalement très bien. La physionomie des personnages, humains comme animaux, est elle aussi très atypique, mais très expressive. Loin des dessins plus "classiques" auxquels je suis habituée, je dois dire les avoir tout autant appréciés. Ils rendent le contexte et l'atmosphère moins sombres qu'ils ne le sont, rendent l'histoire encore plus dynamique, un peu excentrique et désinvolte.

Reçue et lue dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Bamboo pour cette découverte fort originale, détonante et truculente.
Commenter  J’apprécie          410
Ils sont sept… Et là, vous pensez immanquablement aux Sept Nains de Blanche-Neige ! Eh bien, non ! Dans le lot, il n'y a qu'un nain.
Oubliez les Sept Merveilles du monde antique. Ici pas de quoi s'émerveiller malgré le côté fantastique. Et plutôt que l'Antiquité, visez plutôt un Moyen-Âge très religieux, fanatique, inégalitaire au possible où l'injustice règne en maître.
Ah, les Sept Mercenaire ! Là, vous commencez à vous approcher des sept que voici.
Ajoutez-y un petit peu des Sept Péchés capitaux… Mais un petit peu seulement !
Ils sont sept et ils sont tous maudits… Ou plutôt, ils sont tous morts mais encore un peu vivants tout de même… Je sais ! Je sais ! Je vous embrouille quelque peu avec cette histoire.
Reprenons. Ils sont sept. Jusque là, vous suivez. Certains sont (ont été) humains, d'autres sont des animaux (cheval, oiseau de paradis/perroquet, allez savoir, chat noir). Ils sont morts, généralement dans des conditions peu sympathiques, comme mort de faim et de soif, brûlée vive sur un bûcher, écrasé par un boulet) … Ce n'est pas évident de deviner quels torts ils ont commis de leur vivant justifiant qu'ils soient devenus des fantômes en quête de rédemption. Parlons de celle-ci, justement. Ils ne peuvent la trouver qu'à Jérusalem auprès de Dieu. le voyage est long et onéreux et la rencontre avec Dieu pour que celui-ci leur rende une vie normale est coûteuse. Les services offerts par Dieu ne sont pas gratuits ! Loin s'en faut ! Dès lors, nos sept associés vont devoir se procurer d'importantes sommes d'argent de façon malhonnête ou à tout le moins, pas entièrement honnête…

Critique :

Cette histoire nage dans l'absurde. Certains y trouveront de l'humour. Je ne suis pas assez fin que pour l'avoir trouvé et apprécié. J'ai d'autant plus de mal à l'écrire que j'ai reçu cette bande dessinée suite à une masse critique Babelio, que je remercie, ainsi que les Editions GrandAngle (Bamboo).
GrandAngle est une collection qui m'a toujours séduit…
A la vue des dessins, j'ai d'abord cru que l'album s'adressait à des enfants car le style graphique est très proche des illustrations de livres comme ceux de l'Ecole des Loisirs. le contenu, par contre, ne m'a pas l'air destiné à ce public. Même s'il semble y avoir une morale à cette histoire, à savoir qu'il faut acquérir honnêtement son argent, le lecteur nage dans la confusion.
Le scénario, pour déjanté et original qu'il soit, et malgré des réflexions que l'on pourrait qualifier de « philosophiques » ne m'a pas accroché malgré que j'apprécie généralement les scénarii de Desberg.
Cette bande dessinée est tellement différente de ce qui est habituellement publié qu'elle séduira certainement un public dont les goûts graphiques et l'intérêt porté à un fantastique inhabituel diffèrent des miens. Bref ! Elle trouvera certainement un public pour la porter aux nues. Moi, je passe mon tour.
Commenter  J’apprécie          324
Club N°49 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
------------------------------------

L'histoire est intéressante et les personnages haut en couleur.

On retrouve le dessin et le travail sur les couleurs de Alexander Utkin déjà vu dans ces albums inspirés des comptes et folklore russe.

Après ce premier tome qui sert introduction aux personnages on a hâte de lire la suite.

Samuel
------------------------------------

1er tome qui met en place les personnages.

Le dessin et surtout les couleurs sont lumineuses.

Ne serait-ce pas le heaume de M. Choc ?

Aaricia
------------------------------------

Assez chouette.

Ça s'active relativement bien pour un premier tome.

Les personnages ont l'air plutôt sympas, en tout cas ils ont le potentiel pour l'être.

Je regrette qu'on ne les connaisse pas encore beaucoup pour pouvoir affirmer mon opinons à leur sujet.

Parfois un peu ordinaire ou stéréotypé, je pense par exemple à l'univers dans lequel évoluent les personnages.

Ce livre ne m'a pas vraiment marquée, mais ne m'a pas spécialement déplu non plus.

J'apprécie quand même un style graphique un peu moins courant à ma connaissance pour un univers de fantasy médiévale.

Perceval
------------------------------------

Premier tome de la série qui permet de situer les principaux personnages.

On se lance dans la quête de ses ex-people qui souhaitent retrouver leur apparence.

Mel
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          312
Ce qui m'a attirée en premier, ce sont les couleurs d'Alexander Utkin. Si elles accrochent le lecteur dès la couverture sur fond rouge, ce sont ensuite surtout les bleus, les verts et les dégradés de bleus canards qui donnent une ambiance particulière, sans doute aussi en raison des textures, avec l'utilisation de pastels.

Ce qui m'a motivée ensuite, c'est la capacité de Stephen Desberg à réaliser des scénarios au service de séries qui fonctionnent, la réputation de l'auteur d'IRS et du Scorpion n'est plus à faire.

Ce qui m'a convaincue enfin, c'est le fait que mes dernières lectures chez Bamboo Edition (BeKa) et Drakoo (Elfie) étaient vraiment des réussites, d'où l'envie de revenir à Grand Angle, troisième label de cette maison d'édition.

Dans The Ex-People, on chemine aux côtés de sept fantômes au XIIIe siècle, un chevalier, une archère, une sorcière adolescente, un petit lieutenant-caporal, un cheval, un chat et un oiseau, en quête de rédemption.

Ils sont drôles, charismatiques, unis et vont voyager jusqu'à Jérusalem pour rencontrer Dieu, tout en apprenant alors que leur salut ne peut s'obtenir qu'avec de bonnes actions, sans que l'argent de leurs larcins ne leur soit d'aucune utilité.

Ce premier tome permet de connaître le passé de quatre des sept héros et de parcourir le début du voyage. On se doute également que les péripéties seront nombreuses avec des questions profondes abordées avec humour.

Tous les ingrédients sont donc présents pour un premier tome réussi. Vivement le tome 2 !

Je remercie Grand Angle et Babelio pour cette masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          250
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Bamboo Grand Angle et Babelio de m'avoir permis de découvrir cet excellent album : The Ex-People.

Drôle d'équipée qui arpente les rues de Jérusalem en ce matin de 1271: un chevalier, une archère, un nain, une sorcière, un cheval, un chat et… un perroquet.
Quelle est donc cette histoire me direz-vous ? C'est une croisade. Et ces héros n'ont pas l'intention de reconquérir la terre sainte, non, mais de l'aventure, il y en aura et aussi des fantômes, de la rédemption, du courage, des batailles, des trahisons… Bref l'Aventure avec un grand A.
Première partie d'un diptyque, les éditions Bamboo frappent fort avec cet album. Déjà c'est beau ! le dessin d'Alexander Utkin s'accorde parfaitement avec ce récit. le trait est rugueux mais apporte une certaine légèreté à l'ensemble. de quoi ravir petits et grands. Les couleurs, un peu sombres, ajoutent de la profondeur au récit et créent une ambiance rapidement immersive pour le lecteur.
L'histoire en elle-même n'est pas en reste, Stéphane Desbergs a su se défaire du classicisme des personnages vedettes des romans d'héroïc-fantasy (le chevalier, l'elfe, le nain, la sorcière) pour revisiter leurs psychologies et créer une dynamique propre à son univers.
Une réussite qui nous fait demander : c'est quand qu'elle sort la suite ?

Commenter  J’apprécie          220
J'adore le graphisme d'Alexander Utkin, le trait épais, au pastel et la colorisation vibrante et lumineuse, saturée de couleurs fortes. Il y a, dans cet opus, des illustrations de batailles, de paysages de toute beauté, d'une intensité rare qui font penser à du David B. j'ai même eu l'impression de ressentir le Guernica de Picasso dans quelques vignettes.

Dans the Ex-people, Stephen Desberg est au scénario, et ce que j'apprécie particulièrement, c'est que son histoire est mise au service du style d'Alexander Utkin, qu'il sert parfaitement avec une histoire sur mesure, un conte fantastique médiéval, sous fond de croisade et de malédiction. Je ne suis pas toujours fan du travail de Stephen Desberg, mais ici, il s'en sort vraiment bien.

Les personnages sont hauts en couleurs, le graphisme d'Alexander Utkin renforce leur radicalité, c'est une quête de rédemption, rythmée comme un conte, avec l'équipe qui s'agrandit au fil de l'histoire, des histoires dans l'histoire, et une référence à l'époque, le XIIIe siècle… Ce premier tome est prometteur.
Commenter  J’apprécie          210
« Je déteste voyager. Si seulement ils pouvaient faire des miracles ici… »

Qui sont les ex-people ? Une drôle de compagnie composée d'amis tous vraiment très différents mais qui ne sont ni vraiment morts, ni vraiment vivants. le monde ne les a pas épargnés et désormais ils ne peuvent compter que sur l'entraide pour voyager jusqu'à Jérusalem afin qu'un miracle les libère de leur condition. Ce sera le début d'un étrange pèlerinage au temps des Croisades.

Cette BD en deux tomes est une jolie réussite qui nous propose une aventure loufoque se rapprochant d'un conte, mêlant habilement drame et humour. On s'attache à ces 7 personnages aux destins brisés, avec leurs qualités et leurs défauts, et leur quête de rédemption. Si le scénario m'a conquis, j'ai également beaucoup aimé le dessin d'Alexander Utkin, à la fois simple mais plein de charme, et collant parfaitement à cette ambiance de conte. Je recommande d'ailleurs ses précédentes bandes dessinées autour du folklore slave, « le Roi des Oiseaux » et « La Princesse Guerrière », qui étaient également de très belles découvertes.
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (113) Voir plus



Quiz Voir plus

6 questions pour voir si vous avez lu le Scorpion, tome 6:Le trésor du temple, moyen

comment s'appelle l'égyptienne, amoureuse de scorpion?

Réjaï
Méjaï
Thaï

6 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Le Scorpion, tome 6 : Le Trésor du Temple de Stephen DesbergCréer un quiz sur ce livre

{* *}