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sur 515 notes
Au chapitre VII de "La promesse de l'aube" Romain Gary indique que lorsqu'il vivait à Vilnius avec sa mère, habitait dans le même immeuble qu'eux un certain Monsieur Piekelny. On est là entre les années 1921 et 1925. Romain ne s'appelle pas encore Romain, mais il fait la promesse de dire aux grands de ce monde que "au numéro 16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilmo, habitait M. Piekelny".

Partant d'une phrase, le narrateur-auteur-enquêteur, part à la recherche de ce mystérieux M. Piekelny.

Ce roman est le prétexte à courir trois lièvres tous aussi passionnants les uns que les autres. D'abord il y a la vie de Gary, l'homme au destin extraordinaire, écrivain, aviateur, ambassadeur, grand mystificateur ... Ensuite il y a, à travers Piekelny, la vie et le sort de tous les juifs de Lituanie dans la période allant de 1921 à 1941 et au-delà. Enfin, il y a la littérature, les personnages, et le rapport qu'ils entretiennent avec la réalité.

Mené de main de maître, le récit est structuré en trois parties, et 147 chapitres, dont certains de quelques mots seulement. C'est vivant, c'est souvent drôle, c'est fouillé et de surcroît fort bien écrit. Tous les faits se croisent, s'interpellent, s'entrechoquent entre la vie réelle de Gary, ses rencontres, son travail d'écrivain, et l'enquête qui nous mène à la fois sur le terrain et dans l'analyse exégétique des écrits et des sources du romancier.

C'est un voyage dans la littérature qui nous est proposé, un voyage rempli de réflexions sur le mensonge, la vérité, la fiction, le témoignage. Comme si, à travers M.Piekelny, comme à travers la contre-enquête de Kamel Daoud, le personnage de roman détenait une part de la vérité de l'existence humaine et nous la révélait.
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Romain Gary est un de mes auteurs préférés (je suis loin d'avoir tout lu …pour savoir qu'il m'en reste à lire)
C'est pourquoi j'ai été attirée par ce roman « biographique » de François-Henri Désérable.
L'angle de départ est une phrase de la promesse de l'aube « Au numéro 16 de la rue Grande–Pohulanka, à Wilno, habitait un certain M. Pikielny»

FH Désérable (quel nom ! j'ai cru à un pseudo) nous raconte son enquête à Vilnius en Lituanie et en France. En parallèle de l'enquête (Mr Pikielny a-t-il existé ? Ou est-il le fruit de l'imagination de Gary ? Est il mort dans la Shoah par balle ou dans un camp de concentration ? ), il évoque des parallèles entre sa vie et celle de Roman Kacew (sa mère, ses études de droit, son grand père exilé italien) ; il nous dit pourquoi La promesse de l'aube, lu lorsqu'il avait 16 ans, l'a tant marqué.
Le ton est plein d'humour et si je n'ai pas appris grand chose sur la vie de R Gary, j'ai maintenant l'impression d'en savoir un peu plus sur FH (qui me pardonnera cette familiarité)

Un excellent moment de lecture, qui m'a donné envie de sortir de ma pile deux romans de Romain Gary, qui sommeillent chez moi.
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Alors qu'il se retrouve par un concours de circonstances à Vilnius, l'auteur tombe par hasard dans le quartier d'enfance de Romain Gary et lui revient en mémoire une phrase de « La Promesse de l'Aube » qui cite « un certain M. Piekielny ». Il va se lancer sur les traces de ce Piekielny, ce qui lui permet d'évoquer les grandes périodes de la vie de Romain Gary.
Érudit avec légèreté, souvent drôle et parfois poignant quand il rappelle le sort terrible des Juifs polonais pendant la seconde guerre, ce livre interroge l'existence du personnage de roman. Il donne en outre envie de (re)lire Gary ou Ajar. Une jolie surprise.
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J'ai fait quelque chose de pas bien. Beaucoup d'entre vous vont hurler ou esquisser une moue méprisante, voilà : j'ai bâclé La promesse de l'Aube pour lire le roman de François-Henri Désérable. Nommons-le FHD, ça lui donne un côté BHL.
J'ai ainsi sélectionné les chapitres essentiels me permettant d'appréhender « Un certain M. Piekielny » sans passer pour une ignare attardée. Oui, j'ai donné l'avantage à mon contemporain plutôt qu'à son prédécesseur —pourtant très moderne pour son époque— parce que le premier n'est pas encore mort et mérite d'entendre des éloges avant de décéder.
Lire Francois-Henri Désérable. J'avais des a priori, un nom pareil, un ancien livre titré pompeusement « Evariste », un grand père vénitien -la chance- quand même tout cela faisait prétentieux, ou alors j'étais impressionnée, ou jalouse, je craignais une lecture hermétique et un étalage de connaissances, j'avais des a priori donc, mais une certaine curiosité de découvrir la plume de cet auteur qui a le même âge que moi, car oui ça y est, je suis arrivée à cet âge-là, celui où l'on peut connaître des écrivains du même âge que soi et qui ont une page Wikipedia. Ce qui m'a décidé c'est d'avoir fait un selfie boomerang avec FHD. Tous les auteurs ne sont pas forcément adeptes du selfie boomerang et soudain FHD et son roman m'ont paru tout à fait accessibles.
C'est ainsi que dès le début, ce roman m'a paru tellement familier de mon époque, de mon quotidien, que lire la biographie, autobiographie de Gary/Désérable, y trouver tant d'anecdotes, sentiments ou lieux géographiques communs, c'était un peu comme si j'étais le maillon suivant de la chaîne, d'où cette chronique où je parle de moi en parlant de FHD qui parle de lui en parlant de Romain Gary.
FHD commence son roman par une scène que j'ai bien connue, celle où un jeune homme part en voyage dans les pays de l'Est pour un enterrement de vie de garçon. Comme FHD, il y a deux ans, mon cher et tendre non plus n'avait pas eu le choix, « parce que vois-tu mon amour, qu'y pouvons nous si le futur marié est amateur de patins et de crosses, s'il rêve d'assister aux championnats du monde, et s'ils ont lieu cette année en Biélorussie où les filles sont si belles et si blondes et si promptes à se dévêtir ? » bon, tout le monde ne finit pas à Vilnius devant la maison de Gary. C'est pourtant ce qui arrive au narrateur qui se remémore alors une phrase de la promesse de l'aube : « Au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait un certain M.Piekielny ». C'est à ce moment précis qu'il lance à la recherche de cette petite souris triste.
Parce qu'il a pressenti que je n'aurais pas lu La promesse de l'aube à temps, ou pour éviter tout handicap à son lectorat, FHD a pris un soin particulier à retranscrire tout ce que Gary a écrit sur Piekielny. Puis laissant ses pensées dériver et opérer des analogies logiques entre sa vie et celle de Gary, il entreprend de rassembler les rares pièces du puzzle Piekielny. Nous voici donc plongés entre Vilnius et Paris, entre Gary et Désérable.
FHD nous parle des études de Gary, celui-ci avait choisi droit, parce qu'il ne savait pas, pour faire plaisir à sa mère, alors qu'il va devenir un grand écrivain; cela nous renvoie à l'auteur, qui s'est également inscrit en fac, pour faire plaisir à sa mère, alors qu'il va devenir un grand écrivain; alors cela me renvoie à moi-même, qui me suis inscrite en fac, suis devenue dentiste, pour faire plaisir à ma mère, alors que je voudrais devenir une grande écrivaine. Gary n'a pas connu le succès tout de suite, comme FHD a essuyé vingt lettres de refus pour son premier manuscrit, comme j'en ai moi-même essuyé dix pour un premier roman que je viens d'envoyer (oui c'est un aveu, à prendre ou à laisser).
On a tous un Clément dans sa vie -comment ça pas vous?- on a tous été profondément marqué par le CPE, on a tous, à dix sept ans, détourné la phrase de Rimbaud, car oui on est trop sérieux quand on a 17 ans, et puis oui, on a tous trouvé que le titre du dernier FHD faisait penser à un certain monsieur Bikini.
Ce roman donc, en plus de nous faire partager la passion Gary, est un excellent jeu de miroirs entre l'auteur et son lecteur, une mise en abyme réjouissante, tout ça dans un style narratif drôlissime et aéré.
J'ai appris souvent, j'ai ri aux éclats parfois, mais j'ai vraiment lu. C'est bien moi qui ai lu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon imagination.

Lien : https://agathethebook.com/20..
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un-certain-m-piekielnyUn gros coup de coeur de cette rentrée littéraire. J'ai adoré ce texte, qui est un hommage drôlissime à Romain Gary. C'est un livre farfelu – comme l'était Gary d'ailleurs – qui nous interpelle sur la notion de vérité, sur la distinction entre fiction et réel, et sur le pouvoir de la littérature. J'ai rarement ri autant en lisant. Je vous le conseille vivement.

Le point de départ est un passage de mon livre de chevet « La promesse de l'aube ». Dans cette autobiographie romancée, Gary – alors enfant vivant à Vilnuis – croise un vieux monsieur qui croit en la destinée que lui prédit sa mère et qui lui dit : « Quand tu rencontreras de grands personnages, des hommes importants, promets-moi de leur dire : au no 16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny… ».

En partant de ces quelques pages, F-H Désérable mène une enquête sur ce mystérieux et insignifiant Monsieur Piekielny. Mais sa démarche est faite de détours et de flâneries : un voyage à travers la vie de Romain Gary, la sienne et celles – beaucoup moins drôles – des Juifs de Vilnuis. Des passages plus légers se mêlent à des passages plus graves, le tout dans un très bon équilibre.

Ce qui est génial dans ce livre, c'est la capacité de l'auteur à prolonger l'existence et les mensonges de Romain Gary – et à jongler avec – pour en faire une oeuvre intelligente, touchante et extrêmement drôle. le style est fluide, mais très travaillé. J'ai été porté par le courant et par le rythme. J'ai eu du mal à le lâcher.
Lien : Https://evanhirtum.wordpress..
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Il est beaucoup question d'Un certain M. Piekielny en cette rentrée littéraire et cela doit ravir son auteur, un certain M. Désérable (hum) dont la modestie ne semble pas la principale qualité même si elle est contrebalancée par une admiration que l'on présume sincère pour Romain Gary. Mais plutôt que d'écrire une énième biographie du double "goncouré", FHD a trouvé un angle original en menant l'enquête pour découvrir qui était ce Piekielny, brièvement évoqué dans La promesse de l'aube. Pourquoi, pas, après tout, et la prose du romancier fait un temps illusion, jusqu'à ce qu'il avoue que sa quête n'a rien donné et qu'il n'y a plus qu'à se perdre en conjectures. Ce qu'il fait au demeurant avec talent sur un certain nombre de pages avant de se répéter inutilement mêlant digressions de tous ordres sur la vie de Romain Gary (c'est parfois amusant), sur l'écriture (inégal), sur l'histoire de la communauté juive de Vilnius (éclairant) ou ... sur sa propre existence de hockeyeur/écrivain (narcissique). Et le livre navigue ainsi à vue, rarement déplaisant quoique souvent assommant par les tentatives désespérées de l'auteur pour paraître brillant et spirituel (il y parvient parfois, voir le récit de la fausse émission d'Apostrophes). Cela ressemble fort à un exercice de style, que l'on peut difficilement qualifier de roman, qui finit par s'étirer en longueur et qui, bien entendu, ne répond pas à la question de savoir qui était M. Piekielny. Ou même s'il a vraiment existé. Ce n'est pas important ? Oui, on a bien compris, mais qu'est-ce qui l'est vraiment alors dans ce livre ? L'hommage à la littérature comme mensonge suprême et sublime face à la réalité ou celui du génie de Romain Gary ? Oui, bon, cela ne méritait peut-être pas autant de pages, alors.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Qu'est ce livre protéiforme qui se dit "roman"?
Un polar où François-Henri Désérable, grand admirateur de Romain Gary, enquête sur un certain Monsieur Piekielny , qui lui a fait promettre, lorsqu'il était enfant à Wilno, de parler de lui, quand il serait devenu un homme important, à tous les hommes importants qu'il rencontrerait ? Un récit-gigogne, plein d'histoires dans l'histoire, celle de Gary, celle de Piekielny, celle de Désérable, celle des juifs de Wilno ? Une réflexion sur les rapports réalité/imagination, sur le mensonge plus vrai que la vérité? Une interrogation sur la toute puissance de la littérature "qui tient le monde en 26 lettres et le fait ployer sous sa loi" ? Un jeu subtil de miroirs, Désérable, comme Gary, ayant une mère qui fonde sur lui les plus grands espoirs; Pierre Michon, qui, de même que Gary a inventé Ajar de toutes pièces, invente"Les Onze", tableau d'un dénommé - et fictif- peintre, Corentin?
François-Henri Désérable porte une double casquette, celle de champion de hockey sur glace, et celle d'écrivain. Avec un éblouissant talent, dans le chatoyant tissu d'une composition subtile, il mêle les temporalités et les récits, les instants imaginaires et les moments réels, les tonalités poignantes (la charge de l'infanterie polonaise contre les juifs de Vilnius en 1919, par exemple) et les passages désopilants (la rencontre entre Kennedy et Gary , celui-ci offrant au Président, en plein embargo, des cigares cubains; ou encore le face-à-face Gary/Modiano, sur le plateau d'Apostrophes ).
Lors d'une représentation du Révizor de Gogol, Désérable réalisera que Gary a sans doute puisé chez l'écrivain russe le personnage de Piekielny, et que celui-ci n'a sans doute jamais existé. Mais qu'importe, l'imagination n'est-elle pas plus apte que les savantes recherches à débusquer la vérité cachée? L'imaginaire n'assujettit-il pas parfois le réel? Et le mensonge n'est-il pas, dans certains cas, plus fort que la vérité, puisque, pendant 241 pages, nous croyons à l'existence de Piekielny, la souris grise de Wilno, tout comme les plus éminents critiques avaient cru à celle d'Emile Ajar?
Merci à François-Henri Désérable pour ce livre enlevé, sensible, jubilatoire. Merci aux éditions Gallimard pour l'aimable lettre qui en accompagnait l'envoi. Et merci à Babelio pour permettre de telles découvertes.
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Ce M. Piekielny, c'est un personnage de Romain Gary, dont il aurait également beaucoup parlé. Alors, personnage de fiction ou vrai anti-héros de son enfance ? C'est ce sur quoi va s'attacher à enquêter le narrateur (auteur ?).
Erudit, foisonnant, exercice sur la mémoire et l'oubli, sur la littérature et les mises en abyme, ce roman m'a néanmoins laissée de marbre voire agacée, j'y voyais trop l'exercice de style de l'auteur, la volonté de montrer son savoir à l'envi. Je me trompe peut-être, mais au final cette lecture est restée en demi-teinte, alors que j'aime beaucoup Gary (ce que j'ai préféré ce sont d'ailleurs les passages sur lui spécifiquement).
Pas mauvais mais un peu pompeux et creux, donc...
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Coup de coeur de la rentrée littéraire, je conseille ce roman aux amoureux de Romain Gary, mais aussi à tous les amoureux de la langue française, aux curieux, aux personnes qui aiment être surpris, aux lecteurs qui aiment les livres intelligents et même à ceux qui ne les aiment pas.

Ce livre est F O R M I d'A B l'E !
Comme si François-Henri Désérable me proposait un fauteuil confortable, me posait le plaid sur les genoux, s'assurait que ma tasse de thé était bien infusée, et, alors que j'ouvrais son livre, son enquête couchée sur papier, sa quête érudite et si bien écrite, il me prenait par la main et m'emmenait en voyage.
À l'instar de ses belles phrases, j'ai pris mon envol pour Vilnius, arrêt obligatoire dans la rue Grande-Pohulanka, au numéro 16 précisément (au numéro 18 pardon, un instant nous nous étions trompés d'immeuble. La faute au changement de numérotation après-guerre). Il fait revivre les personnages que j'avais tant aimés dans La Promesse de l'aube, avec son émotion de lecteur et son talent de conteur.
Dans ce superbe roman, il rhabille Romain Gary pour toutes les saison, le ressuscite dans un café parisien soliloquant sur sa vie et la littérature, il l'imagine aux quatre coins du monde, face aux têtes pensantes du siècle passé. Il m'a parlé de lui aussi, de hockey sur glace, d'Amiens (que je connais un peu), de Jules Verne, de sa mère et de sa passion sans borne pour l'écriture.
Et surtout, il enquête, il creuse le passé, déterre les archives pour retrouver la trace de ce M. Piekielny. Personnage de roman ou bien voisin en chair et en os ? La réponse importe peu car c'est surtout le cheminement, le voyage qui est passionnant. Les destins de ces trois hommes (Désérable, Gary et Piekielny) se croisent, se répondent et s'emmêlent dans ce livre jubilatoire qui se lit avec délice, et dont la fin arrive bien trop vite.

Dire que j'ai adoré ma lecture serait un euphémisme, tant elle m'a enchantée !
Alors, courez, foncez, n'hésitez pas une seconde, lisez ce formidable roman qu'est Un Certain M. Piekielny.


Lien : https://brontedivine.com/201..
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Un seul adjectif peut qualifier ce livre : EXCELLENT !

Le roman se structure en trois niveaux qui s'enchâssent de la première à la dernière page : dans le premier niveau, l'auteur fait ses recherches sur la vie de ce fameux M. Piekielny, ce qui débouche directement sur le deuxième niveau dans lequel l'auteur réécrit, à la manière de la Promesse de l'Aube, la vie de Romain Gary, avec de nouveaux détails, de nouvelles rencontres, de nouveaux grands évènements de sa vie, très intéressants (qui nous permettent, au passage de ré-envisager, sous un jour nouveau l'oeuvre de l'auteur) et enfin, nous voyons poindre le troisième niveau : un parallèle entre la vie de Romain Gary et la propre vie de l'auteur François-Henri Désérable (celle-ci romancée ou non telle est la question) notamment par l'intermédiaire de leurs mères respectives...

Du point de vue de l'écriture, j'avais un petit peu peur avant de commencer le roman, mais ce fut également une très bonne surprise : une écriture légère, drôle et fluide qui nous fait enchaîner les pages à une vitesse insoupçonnée. de plus, les anecdotes propres à Romain Gary sont toujours très passionnantes, mention particulière au récit de son passage dans l'émission Apostrophes de Bernard Pivot après l'obtention de son second prix Goncourt (encore caché à ce moment-là). En outre, le fait que les trois niveaux s'enchâssent permet à François-Henri Désérable de maintenir le suspense sur les résultats de ses recherches sur le fameux M. Piekielny jusqu'à la fin... qui est plutôt inattendue.

En somme, un excellent roman de cette rentrée littéraire qui pourrait, peut-être, comme j'ai pu le lire, ici ou là, devenir le troisième Goncourt (par procuration) de Romain Gary.
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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