Le dernier souffle, tome 2 : L'affrontement

J'sais pas quoi dire sur ce tome, j'avais lu le premier le souffle coupé, suivant les aventures de Chris et sa famille, j'avais adoré littéralement, et j'attendais cette suite avec une impatience digne d'un enfant réclamant son goûter.

Je ne suis pas déçue. Enfin, pas du tout, MAIS, oui MAIS, j'ai beaucoup moins apprécié le personnage principal dans ce tome. À l'instar de sa mère, Iris L'entend, le sent, et Iris se la ramène un peu trop, je ne saurai expliquer, mais ce personnage féminin qui se veut badass ne m'a pas accrochée.
J'avais apprécié dans le tome 1 la pudeur des sentiments, des actes de Chris, et des "combats", ici j'ai eu envie de prendre Iris et de la secouer de temps à autre, mais c'est ainsi, le personnage est comme ça, personne n'y peut rien. Ceci dit, j'adore la tournure qu'à pris le perso de son frère, on a ici une p'tite mise en avant de l'autisme ou autre (je ne sais) enfin, de la neuroatypie quoi, et ça, en plus des maladies "classiques" (rappelons l'asthme de Chris et le milieu dans lequel les personnages doivent évoluer), c'est tout bon.Je suis pas fan de flash-backs, d'autant que deux ou trois à mon goût auraient suffi, j'avais deviné le destin de Chris dès le départ, ceci dit, c'était appréciable de la retrouver quand même !

La diversité est belle. L'histoire est super prenante. La fin m'a scotchée sur place. le tout est bien construit, bien rythmé, bien sanglant aussi parfois, ça, j'adore. J'ai apprécié aussi le système de colonies et tout ce qui va avec (s'organiser, ré-apprendre la vie, etc)

En résumé : un très bon roman, avec ses points faibles, et ses points forts et on peut encore applaudir Mélanie pour son écriture captivante, prégnante. Inspire, expire... et lis.
Je suis heureuse d'avoir encore été en vie pour lire ce tome 2 !

Après avoir dévoré le tome 1, j'ai été tout aussi happée par cet opus. Judicieuse, la construction du récit donne du rythme : l'alternance de passé et présent permet de satisfaire la curiosité. En effet, j'avais envie de connaitre les grandes lignes de l'installation de Chris et ses enfants dans la Cité, mais aussi de voir l'avenir de la famille et du monde, plus globalement. Avec intérêt, j'ai donc intégré la Cité : je ne m'attendais pas à ce mode de vie. J'ai alors imaginé ce que Chris a pu ressentir : quitte à être coincé dans un monde sans espoir, n'aurait-il mieux valu rester chez elle ? Ou avec Luc ? La mélancolie est accentuée par le climat : sans soleil ni chaleur, il fait toujours froid et l'obscurité est constante. Cela amène à réfléchir. L'autre mystère concerne les Cadavres : montrés du doigts comme les méchants, que veulent-ils vraiment ? Pourquoi Chris avait-elle un lien avec ? le suspense est bien entretenu ; j'ai été étonnée à plusieurs reprises. J'ai trouvé les descriptions de l'auteure visuelle, encore une fois, j'avais l'impression de regarder un film. Fluide, la plume de Mélanie Desforges est incisive et percutante. le scénario de cette duologie était original et intéressant.

(avis sur le blog)
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