[...] une bible érudite rassemblant une centaine d’entrevues et des dizaines de photos d’archives uniques, collectées auprès de fans, destinée avant tout aux initiés d’une musique devenue confidentielle et qui veulent pousser leur passion jusqu’au bout.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
On aime dire que le Québec est un terreau fertile pour la musique metal, mais jusqu'à maintenant personne n'avait couché sur papier l'histoire de ce style musical dans la Belle Province. Le journaliste et chroniqueur Félix B. Desfossés, aidé de l'ex-chanteur du groupe Neuraxis Ian Campbell, remédie à la situation avec son livre L'évolution du metal québécois : No Speed Limit (1964-1989).
Lire la critique sur le site : LaPresse
Malgré la qualité indéniable des groupes de la Vielle Capitale, un ovni fort douteux fait son apparition au cours de la deuxième moitié des années 80. L'ancien groupe hardcore Outbreak se tourne vers le heavy/thrash métal lorsqu'il met sur le marché sa cassette Metal Reich, en 1985. On y retrouve un design graphique et des chansons à teneur néonazie. Après ce démo, deux membres partent former le groupe Genocide (futur groupe Dissection). Le premier album complet d'Outbreak, Master Stroke, paraît en 1986. Le même esthétisme et le même discours d'extrême droite y sont repris. On remarque également que l'étiquette de disque qui produit cet album se nomme Pro-Canada Side. Un poster qui accompagne le disque présente le groupe habillé de cuir et de studs, devant un drapeau arborant la croix gammée. Toujours en 1986, Outbreak fait paraître la cassette démo Iron Guard avant de disparaître.
Le rock progressif est un maillon essentiel, voire identitaire, pour le développement du métal au Québec. Ce type de rock a exercé une forte influence sur plusieurs musiciens de métal dont Denis « Piggy » D'Amour, guitariste de Voïvod. Par rock progressif, on entend ici une musique dont les structures complexes et éclatées s'éloignent des sentiers battus du rock. Un style dont les envolées musicales mettent en valeur la virtuosité des musiciens, où la technique musicale est à la base même de l'existence du genre et où la théatralité et les mises en scène grandioses prennent une énorme place en concert.
À Québec, des groupes punk, hardcore, new wave/no wave commençent à apparaître au début des années 1980. La compilation 33 tours Blender Mix (1983) rassemble plusieurs de ces formations, ainsi que quelques-unes de la région d'Ottawa. Ainsi, on peut entendre les premiers enregistrements du groupe hardcore québécois Outbreak qui, quelques années plus tard, évolue vers le métal, mais également vers l'idéologie néonazie. Hergs Korps s'y démarque également avec le morceau DDT.
Au commencement, avant même l'arrivée de l'homme blanc en Amérique, les Amérindiens, occupant le territoir qui allait devenir le Québec, dansaient déjà au son d'une musique tribale, festive et essentiellement spirituelle. Pour les premiers arrivants européens, ces musiques étaient perçues comme des rites païens à éliminer.