Quand, comme moi, on a "raté"
Virginie Despentes, à ses débuts, il y a maintenant une génération (eh oui,
Baise-moi est sorti en 1993, comme le temps passe !), et que le premier contact avec son oeuvre a été
Vernon Subutex, un bouquin sacrément impressionnant, il est toujours un peu délicat de revenir en arrière, pour découvrir ses romans précédents.
En ouvrant
Teen Spirit, je craignais donc un peu d'être déçu... mais, soulagement intense, pas du tout !
Au contraire, ce court roman m'a conforté dans mon impression première :
Virginie Despentes est un des plus purs talents de la littérature française contemporaine.
Elle a d'ailleurs été coopté, en 2016, par le jury Goncourt pour faire partie de cette prestigieuse assemblée dont elle est devenue la plus jeune membre, et de loin (OK, vous allez me dire que ce n'est pas un critère d'excellence; et je répondrais que, si, regardez : tout bien pesé, vous voyez des bourrins, chez les jurés Goncourt ?!!).
Mais je m'égare, revenons à nos moutons.
Avec
Teen Spirit,
Virginie Despentes montre sa face cachée, ce qui n'a rien d'obscène, au contraire !
Loin de ses obsessions habituelles pour le porno (ok, le héros a encore quelques fixettes que je ne préciserai pas ici, mais bon...), le rock (elle en parle vraiment peu), et la drogue (que du léger, cette fois-ci), l'auteure concentre son attention sur les rapports entre un père et la fille pré ado. Deux êtres qui ne se connaissaient pas et qui vont apprendre à le faire (se connaître, suivez un peu !).
Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien :
https://www.letournepage.com..