Les Disparus de la Durance

Ce n'est pas un pied-à-terre que nous propose Sandrine Destombes, dans son dernier roman, Les disparus de la Durance, mais des pieds dans l'eau.
Des pieds bien dans leurs baskets, et sans cors... Oups ! Sans corps, devrais-je dire plutôt.
Des histoires tranchantes, à en perdre la tête, Sandrine sait nous en conter. Elle manie le frisson avec un savoir-faire...effrayant.
C'est Martin et son équipe qui vont devoir retrouver à qui sont ces pieds qu'on a donc repêchés.
Par contre, on n'est pas chez Cendrillon, là. Point de conte de fées, on ne va pas convoquer les jeunes gens au château pour un essayage d'escarpin.
Il va falloir enquêter.
Sérieusement et rapidement, parce que rien n'indique que ceux qui ont perdu pied, y ont laissé la vie également.
Il y a peut-être encore un espoir.
Et puis, il y a un pied, avec une marque particulière, qui n'est pas sans rappeler d'anciennes affaires.
Machiavélique Sandrine !
Une équipe de flics plutôt sympa, une galerie de suspects aux petits oignons, une tension distillée intelligemment qui nous emmène à une fin en apothéose. (Même si l'autrice a failli me perdre à un moment dans ses explications)
Un thriller implacable difficile à lâcher.
Un truc à prendre son pied, quoi.....

Bonjour Booksta,
Aujourd'hui je vous propose le nouveau livre de Sandrine Destombes: « Les disparus de la Durance ». Un excellent thriller, mouvementé et haletant. Nous suivons Martin Vaas, un officier de police judiciaire à Paris dans une redoutable enquête suite à la découverte de pieds sans corps dans la Seine. L'intrigue est passionnante et se nourrit de multiples rebondissements dans une atmosphère sombre et angoissante. Les personnages principaux sont attachants, et leur description soignée les rend plus réalistes que nature. Leur psychologie est bien maîtrisée. Je reste séduite par la plume de l'auteure, percutante, incisive, visuelle et non dénuée d'humour. Un thriller passionnant à découvrir au plus vite !

Suite à des conseils avisés, mon premier contact avec Sandrine Destombes s'était très bien passé. J'avais eu un coup de coeur pour son précédent roman, une bonne surprise qui en appelait d'autres !

Avec un nom comme le sien, l'autrice ne pouvait qu'écrire du macabre. Dans « Les disparus de la Durance », elle nous a concocté des pieds coupés au menu. Mais cette boucherie incongrue n'est que le début d'une aventure qui va faire voyager le lecteur dans le pays et dans le temps. L'intrigue est plus complexe qu'il n'y paraît et les enquêteurs vont devoir déterrer de vieux dossiers afin se rapprocher de la vérité.

L'art de la narration est parfaitement maîtrisé par l'écrivaine. Comme les crimes sont étalés sur plusieurs années, les pistes se multiplient. Elles font intervenir un grand nombre de protagonistes qui sont autant de suspects. Entre les différentes époques et les différents acteurs, il est donc difficile de comprendre le lien qui les unit. La résolution de l'affaire ne se fera donc pas sans rebondissement.

Grâce à des chapitres courts, le rythme est maintenu et on ne s'ennuie jamais. Plus les soupçons se précisent, plus la tension monte, plus la lecture devient tendue. Sur la dernière partie du livre, l'autrice se permet d'ajouter une péripétie angoissante, nous laissant sans oxygène jusqu'à la fin.

Sans épiloguer sur leurs passés, la plume de l'autrice arrive à donner de l'épaisseur aux personnages. Elle réussit à me les rendre attachants. En empathie avec eux, j'ai vécu leurs déboires et j'ai mené les investigations à leurs côtés.

Après ce nouveau thriller impitoyable, je consolide mon enthousiasme pour l'oeuvre de Sandrine Destombes. Son talent ne fait plus aucun doute pour moi et je serai présent pour ses prochaines sorties. A votre place, je ferai la même chose, vous m'en direz des nouvelles !
Lien : https://youtu.be/VSkN_6vhV2A

À peine a t-on effleuré la dernière page, que toute la tension s'écroule.
Une enquête très décousue car on découvre des cas similaires sur plusieurs régions dont les premiers meurtres dans la Durance.
Une team très soudée, dirigée par le capitaine Martin Vaas. Ils ont tous un passé et un passif bien perturbé dans son équipe. Cela n'empêche pas à chacun de tisser un fil, de l'appréhender et d'en conclure par une analyse psychologique. Ça dérape, c'est tranchant, beaucoup de morts retrouvés amputés. On trouve dans la Seine des pieds … 7 pieds, 4 enquêtes.

Un débit très maîtrisé de l'auteure donne un style particulier à son récit. Des débuts de chapitres inversés, on nous donne la fin d'un avis ou d'un événement, puis seulement son développement… particulier, mais efficace. Beaucoup de personnages, bien tramé, on est pas perdu.

Ce thriller bien noir, bien saccadé semble donner toutes les réponses à l'enquête et pourtant on s'attend à une suite, une nouvelle source …

Merci Babelio pour m'avoir fait découvrir ce roman et son auteure.
( J'ai pris mon pied, et lui il est toujours là )

Après avoir lu et beaucoup apprécié "Les jumeaux de Piolenc" et "Le prieuré de Crest", j'avais hâte de lire le dernier opus de Sandrine Destombes.
Elle frappe fort dès le début avec la découverte macabre, dans la Seine, de 7 pieds encore chaussés de leurs baskets dont six sont attachés par paire. Commence alors une enquête où toutes les minutes comptent car le ou la propriétaire du 7ème pied est peut-être encore en vie. Au fur et à mesure de son déroulé, il s'avère que cette affaire est à rapprocher de trois autres plus anciennes, dont une apparemment résolue. le Capitaine Martin Vaas, de la 3ème DPJ va travailler en étroite collaboration avec le commandant Lazlosevic qui est à la tête du tout nouveau service de la police chargé de réétudier les cold cases.
Ce polar m'a rappelé un roman de Fred Vargas, "Un lieu incertain" dans lequel Adamsberg, à Londres pour un colloque, apprend que des pieds encore dans leur chaussure ont été découverts devant un cimetière. A croire que nos deux auteures ont une fascination commune pour les pieds séparés de leur légitime propriétaire.
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Sandrine Destombes et son écriture nerveuse, fluide ainsi que son art pour maintenir le suspense, nous faire ressentir le tension des enquêteurs. On est au plus près des investigations, de la recherche des indices, les découvrant en même temps que les policiers, comme si on se trouvait au sein de l'équipe.
L'amour est au centre de ce polar mais un amour dévoyé, malsain, qui fait froid dans le dos, qui conduit au meurtre, au sacrifice de soi. La question centrale est "jusqu'où peut-on aller par amour?". La réponse peut faire peur.
Sandrine Destombes nous donne, en outre, l'occasion d'apprendre ce qu'est l'UAC3, cette équipe d'enquêteurs spécialisés dans les affaires non résolues, créée en juin 2021, avec en son sein un comportementaliste. le volet judiciaire n'a pas été oublié, puisque a également été mis en place un pôle "cold case" au Tribunal Judiciaire de Nanterre.
Encore un très bon polar addictif de cette auteure dont je continuerai à suivre l'actualité , difficile à fermer une fois ouvert, à l'origine d'une nuit de sommeil très courte.

Je viens de finir le dernier Sandrine Destombes et je peux vous affirmer que c'est de la bombe. J'aurai pu dire que j'ai pris mon pied, mais là le jeu de mot est un peu trop facile contrairement à l'affaire complexe qui nous attend en lisant cet excellent roman policier.
Mais alors que nous racontes « les disparus de la Durance »
Des pieds sans corps mais dans leur basket flottent dans la Seine, juste en face du mythique 36 quai des orfèvres. C'est Martin Vaas nouvellement nommé à Paris à la tête d'un groupe de la 3e DPJ qui est chargé de faire la lumière sur cette affaire. Martin sur cette affaire sera appuyé par le juge Vendôme et par le commandant divisionnaire Lazlosevic (Lazlo), à la tête de la nouvelle division UAC3 (Unité d'Analyse Criminelle et d'Analyse Comportementale des Affaires Complexes) autrement dit l'Unité cold case de la Brigade Criminelle de Paris. Car Martin et bientôt son équipe vont découvrir que ce dossier prend sa source il y a plus de vingt ans sur les rives de la Durance. Et que d'autre vieilles enquêtes en sommeil y sont reliées…
Nous sommes là dans un pur roman policier procédural. On va suivre pas à pas l'enquête de police, je devrais dire les enquêtes, 4 au total. On va découvrir, en même temps que l'on suit les avancés des investigations, l'équipe que dirige Martin. Il y a là son second Lucas Morgon, Cloé Pellégrino la petite jeune qui se passionne pour la criminologie et Francis, le plus ancien, plus très loin de la retraite. Une équipe soudée autour de son capitaine même si chacun trimballe ces casseroles. On n'oubliera pas non plus Lazlo et son expérience et le médecin légiste, le docteur Ferroni qui par son expertise apporte des précisons au dernier dossier.
J'ai aimé la façon dont l'auteure nous décrit chacun de ses protagonistes. Que se soient les policiers ou les autres personnages. Elle leur donne du corps, de la substance, une vraie personnalité. On comprend ainsi mieux leur mode de fonctionnement, leurs motivations, leurs réactions aussi.
De plus l'écriture de notre autrice est incisive, son style toujours aussi percutant et visuel. J'ai aussi aimé la façon dont elle construit son histoire. On entre petit à petit dans chaque intrigue. On démêle avec elle, et chacun de ses policiers, l'imbroglio que crée cet enchevêtrement d'affaires à régler. Elle nous expose une hypothèse et l'enquêteur va dérouler sous nos yeux celle-ci en partant du fait constaté pour remonter jusqu'à sa source. Un peu comme dans Colombo. Là où on découvre les suspects, reste à trouver des indices et des preuves les reliant aux différents meurtres.
Ce que j'ai apprécié aussi c'est le rythme de ce polar. Il y a ici une vraie urgence. Dans la 4e affaire, nos policiers comprennent très vite que les victimes d'amputation sont sans doute encore en vie, surtout celle à qui appartient le 7e pied sur lequel était gravé « Gagné ». Il y urgence à les ou la retrouver. Pour autant, il faut pour comprendre le tueur, reprendre les anciennes affaires qui semblent bien liés à cette nouvelle. Et on ne peut pas dire non plus que les témoins de l'époque soient tous coopératifs.
Bref tout cela crée une vraie pression impérieuse, pour notre brigade à laquelle on a eu le temps de s'attacher. Mais la tension est aussi chez nous lecteur devenu spectateur car je vous le disais plus haut, la plume de Sandrine est vraiment cinématographique.
Et au fur et à mesure que le mystère s'épaissie, plus les énigmes s'amoncèlent, plus on prend notre pied à recomposer le puzzle auprès de notre équipe d'enquêteur.
Un excellent polar percutant mais aussi tout en finesse ou l'auteure glisse quelques touches d'humour afin de nous permettre de temps à autre de reprendre notre souffle tellement cette lecture est haletante, prenante voir même obsédante.
Bref une lecture que je vous conseille vivement !
J'ai tout aimé dans ce véritable polar, aussi bien les questions et les thèmes que soulèvent ces histoires. J'ai adoré notre équipe d'enquêteurs, j'ai aimé la façon dont ils interagissent entre eux. J'ai été impressionné par les explications que nous apporte l'autrice et par le final de ce roman qui nous laisse entrevoir une suite ; ou alors c'est moi qui ici me suis créé ma propre histoire en voulant retrouver nos flics dans une prochaine aventure.
Lien : https://collectifpolar.blog/..

J'ai fini Juin en apothéose avec la lecture du dernier thriller de Sandrine Destombes : «Les disparus de la Durance» que j'ai reçu par le biais de mon partenariat avec la maison d'édition Hugo Thriller.

Et si je devais résumer ma chronique en quelques mots je vous direz que ce fut clairement de la BOMBE !

Durance - Tarn - Moselle - la Seine : quel point commun uni ces 4 courts d'eau français ?

C'est en découvrant 7 pieds encordés dans la Seine, face à l'ancien QG de la Police (le 36 quai des Orfèvres), que tous s'enclenche pour le capitaine Martin Vaas et son équipe d'enquêteurs, qui vont devoir remonter le temps de 20 ans et ainsi faire réouvrir deux coldcase (affaire non élucidée) & une «erreur judiciaire» dont le mode opératoire ressemble beaucoup à leur enquête.

Une multitudes de rebondissements donnant un effet de tension constante doublée d'un soupçon d'angoisse, un page turner excellemment bien ficelé, des personnages qui portent l'intrigue tous du long, des chapitres courts donnant ce rythme rapide que j'aime tant quand je lis un thriller.

Une franche réussite pour une plume que j'ai découvert avec ce livre. Je pense continuer la découverte des différents écrits de l'auteure.

Depuis que j ai rencontré Sandrine Destombes au festival des polars de Villeneuve lez Avignon, je me suis plongé dans sa bibliographie dont son dernier né. Et je dois dire que j ai tout adoré dans ce bouquin. Tout d abord l'équipe d enquêteurs avec des personnages très réussis. Martin en directeur de Brigade mais avec une faille mystérieuse ; Lucas le bras droit de Martin qui est peu un chien fou ; Chloe jeune recrue avec des capacités et un certain don, mais des fragilités qui la rendent humaines ; et Francis presque retraite avec un secret l amenant régulièrement à disparaître des jours entiers. J ai adoré cette équipe complète par Laszlo le profiler et le juge d instruction Vendôme, en quête de rédemption après un début de carrière approximatif. J aime bien la relation qu elle a construite un peu en miroir entre Martin et Lazlo. J ai beaucoup apprecie le duo Francis et Chloe, et leur relation particulière comme un passage de temoin. Ils sont tous psychologiquement très bien travaillé avec juste ce qu il faut. l'intrigue est construite de manière extrêmement intelligente avec ce qu il faut de fausses pistes et de rebondissements. Et enfin un tueur insaisissable, que ce soit dans son identité mais aussi dans ses motivations. le tout livré avec le style de Sandrine Destombes qui nous prend dans ses filets pour ne plus nous lâcher jusqu'à la fin. J ai litteralement avalé les 150 dernières pages en un temps record, tellement la tension était palpable. Une vraie réussite alors n hésitez pas à découvrir Sandrine Destombes (et j espere revoir cette équipe que j ai adore).

Sept pieds sont retrouvés flottant dans la Seine juste en face du 36 Quai des Orfèvres, sept pieds et aucun corps...
Pour Martin Vaas et son équipe de la 3ème DPJ, ce n'est que le début des investigations, des faits quasi similaires ayant eu lieu dans des précédentes affaires déjà classées, laissant craindre le pire...
Avec des chapitres courts apportant chacun son lot de révélations, ce thriller est rondement bien mené !!!

Pas de long préambule ici, on rentre directement dans le vif du sujet.
Contrairement aux autres livres que j'ai lus de cette auteure, ici, on ne fait pas dans la dentelle, c'est violent. Dans les descriptions de scènes de crimes, d'autopsies et autres passages un peu sordides, il n'y a pas besoin de forcer son imagination, elle n'y est pas allée avec le dos de la cuillère ! Pour ma part, c'est ce que je recherche dans un thriller donc ça me va très bien.

L'histoire est très bien emmenée, très bien écrite. Il y a pas mal de ramifications et l'enquête est assez complexe à suivre en mélangeant des événements ayant eu lieu plusieurs années auparavant. Pour ceux qui connaissent l'auteure, ces histoires sont en béton armé, rien à redire de ce côté-là.

Ce qui, pour moi, donne le plus de matière, ce sont surtout les personnages.
On sent que ce groupe d'enquêteurs n'est pas aussi soudé que ce qu'on peut s'imaginer. On sent qu'il n'y a pas une réelle symbiose dans cette équipe, que le chef n'est pas vraiment à l'aise avec les autres membres de la brigade. le protagoniste a un passé douteux qui nous tient en haleine très longtemps.
Au plus on avance dans l'histoire, au plus les liens se resserrent dans le groupe et au plus on se sent pris dans cette enquête avec eux. Les personnages sont tellement bien développés qu'on est presque plus intéressé par leur histoire, leurs dialogues que par l'enquête. On est très souvent au coeur des réflexions du groupe d'enquêteurs , au milieu des debriefing. On réfléchit en même temps qu'eux, ça rend la lecture très dynamique.

La légère contrepartie de tout ça, c'est que l'enquête en devient presque secondaire, les interrogatoires sont très souvent narrés et passés assez brièvement. Et pourtant, l'auteur arrive à nous placer des rebondissements et des scènes totalement surréalistes auxquelles on ne s'attend pas du tout.

Pour ma part, c'était une très bonne lecture, encore une fois, je n'ai pas été déçu. Une excellente auteure qui a incontestablement sa place parmi les plus grands noms du Thriller français.
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