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4,28

sur 996 notes
Après avoir eu un véritable coup de coeur pour "Le Gang des rêves", il fallait que je lise les autres livres de cet auteur. "Les prisonniers de la liberté" apparut rapidement entre mes mains. Bon sang, qu'est-ce que j'aime cet écrivain !

Dans ce roman, nous suivons la vie de Rocco, Rosetta et Raquel. Trois pauvres âmes que rien ne pouvait rassembler mais le destin en à décider autrement. Nous suivons ces trois immigrés, dans la chaleur de Bueno Aires, durant les années 1912-1913. Trois personnages qui vont reprendre leur vie en main et découvrir ce que leur offre le Nouveau Monde. Un monde violent où l'amour n'a pas sa place. Mais avec Di Fulvio, l'amour apparaît et devient une arme puissante.

Ce qui me marque avec Di Fulvio s'est :
Premièrement l'atmosphère de ces livres. Il arrive très bien à nous plonger dans une époque différente de la nôtre, par les descriptions des décors, de la mouvance de cette capitale.

Deuxièmement, la véracité de ses romans. Il ne nous montre pas un Bueno Aires idéalisé où tout est facile. NON ! Di Fulvio, nous décrit la cruauté et la difficulté de la vie dans le Nouveau Monde. Et pour cela il n'y va pas par quatre chemins.

Troisièmement, l'espoir. C'est peut-être très nunuche, mais l'espoir dans ce roman c'est quelque chose qui vous prend aux tripes. Cet espoir qui n'est autre que la liberté parle. On se reconnaît à travers les personnages.

En conclusion, c'est un excellent roman même si ma préférence va pour "Le Gang des Rêves". En tout cas, ce n'est pas mon dernier Luca di Fulvio !
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Gros coup de coeur pour ce livre terrible et magnifique.
Certains passages sont d'une grande violence et, parfois même, durs à lire. Les personnages sont si vivants sous la plume de Luca di Fulvio que nous ne pouvons pas nous empêcher de souffrir avec eux. C'est sombre, c'est la misère et le désespoir. Et au milieu, il y a ceux qui profitent de cette misère et qui, par leurs actes et leurs exactions, apportent encore plus de souffrance et de désespoir. Mais qui est le pire, le profiteur qui fait commerce de ces vies humaines, ou celui qui sait et qui préfère se voiler la face ?
Et pourtant, quand on pense que tout est perdu et qu'il n'y a plus rien à faire, on aperçoit une petite lueur tremblotante qui passe presque inaperçue. Puis, elle disparaît. Mais le courage et la volonté de ne pas se laisser abattre la font revenir. Et il suffit d'une main tendue pour que l'entraide éloigne le désespoir.
Cette lumière tremblotante se raffermit alors et se renforce. Les miséreux se rendent compte qu'ensemble, ils sont beaucoup plus forts, qu'ils peuvent chasser le désespoir. Une vie meilleure est possible, le nouveau monde peut l'apporter. Mais elle n'est possible que si l'on combat ensemble pour l'obtenir.
L'auteur décrit un monde violent mais, malheureusement, il n'a rien inventé. Même si l'histoire est totalement fictive, les actes, eux, sont réels.
Lien : https://labibliothequedallys..
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Une merveille.
Sans doute le plus violent de Luca di Fulvio, mais le plus tourbillonnant, le plus beau, le plus éclairé. Impossible de décrocher du livre, je l'ai terminé en une nuit.
Di Fulvio aime ses personnages avec tant d'humanité, il décrit à la perfection les relations humaines et les misères de la vie. Ce qu'il nourrit est toujours sincère et plein de vérité.
Tout cela, toujours avec une lumière d'espoir qui nous fait fermer le livre avec un sourire aux lèvres.
C'est à croire que le narrateur n'est pas omniprésent, c'est de Fulvio qui l'est.

A lire, à lire, à lire absolument !!
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La Sociedad ISraelita de Socorros Mutuos Varsovia est une organisation réelle ayant existée de 1860 à 1939.
Cette organisation à but uniquement lucratif prenait la ressource la plus facile d'accès :
de pauvres filles juives de l'europe de l'Est dont les parents pensaient offrir un avenir meilleur.
Mais cet avenir se limitait à 4 murs et une odeur de sperme.

Le style du livre s'oubliera très vite mais le fond de mérite d'être cité et rappelé.
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Cette histoire vraie me fait dire qu'on n'aura jamais assez de toute l'humanité encore à vivre pour pardonner aux hommes ce qu'ils font subir aux femmes.
Mais dans cet océan d'horreurs, il y a toujours le courage des femmes ....et des autres hommes pour se dire que tout n'est pas perdu et que la lumière brille quelque part.
Le mal ne gagne jamais ....mais il fait de sacrés dégâts!.
C'est tout ça ce superbe roman 🙂

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Les prisonniers de la liberté fait parti de ces romans, qui bouleverse, qui vous prend au tripe.
Après le gang des rêves, j'ai retrouvé la puissance d'une grande fresque sociétale, cette fébrilité a tourné les pages avec des papillons d'émotions à travers des personnages si forts.

Nous sommes en 1913, à travers 3 personnages, Luca di Fulvio nous décrit la vie à Buenos Aires la ville de toutes les attentes pour certains, l'air d'un renouveau, et le désenchantement qui suit.

Une ville en pleine expansion, dirigée par la pègre, mafia italienne ou juive, de main de maitre, qui profite aisément de la misère humaine. ces bidonvilles où la violence est reine, avec ses codes, et chacun essayent de s'en sortir comme il peut.

Une société d'homme, qui va chercher/enlever des jeunes filles à peine pubères en promettant une vie meilleure partout en Europe pour alimenter leur bordels avec des conditions de vie inhumaines, cruelles, violentes. Juste de la chair! 😕

A travers les voix de Raechel et Rosetta, l'auteur dénonce la condition de la femme, en ce siècle dernier. le peu ou pas de choix, les interdits, une soumission subit aux hommes.

Mais Luca di Fulvio nous montre aussi une grande humanité dans ce roman, de la bienveillance, de l'entraide, et beaucoup d'amour. Ce coup de foudre inconditionnelle entre un homme et une femme, mais aussi l'amour fraternelle, paternelle.

Notre coeur palpite, au gré de cette lueur qui brille, plein d'espoir, dans ces personnages, à la recherche de la liberté ... Un combat qu'ils mèneront jusqu'au bout!

Un roman captivant, vous l'aurez compris un véritable coup de coeur! 💖
Lien : https://tinanou.blogspot.com
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Et bien voilà, une nouvelle fois, je referme un roman de Luca di Fulvio le coeur palpitant et le souffle court. Une nouvelle fois, je me suis laissée emporter par la plume du Maestro et j'ai entièrement adhéré à l'histoire. Une nouvelle fois, j'ai vibré avec les personnages et eu envie de me révolter avec eux.

Luca di Fulvio n'a pas son pareil pour décrire les injustices sociales, la lutte des classes, la place de la femme, et c'est ce qu'on aime chez lui !
Dans ce roman, plus que jamais, il présente des personnages féminins forts et engagés, qui luttent pour leurs droits et pour la liberté, mais aussi des personnages masculins qui se battent à leurs côtés et ont compris que les femmes ne sont pas des objets ni de la viande mais qu'elles ont une place importante dans la société.

J'ai trouvé ce roman plus dur que les précédents, avec des scènes de violences difficiles, avec cet esclavagisme inhumain de la femme, mais aussi plus engagé, plus dénonciateur et porteur d'espoir.
Comment construire un nouveau monde ? Comment échapper à son destin ? Comment instaurer la solidarité et l'entre-aide plutôt que le chacun pour soi ? Quel espoir quand on vit dans la misère la plus totale ? Peut-on provoquer la chance et a-t-on le droit à une deuxième chance ? Peut-on renaître de ses cendres et avoir droit au bonheur quand on a été réduit à l'esclavage ?

Ce roman est tout simplement brillant, époustouflant et terriblement romanesque, c'est un gros coup de coeur !
Merci Luca de nous entraîner ainsi dans des époques et des mondes différents du nôtre tout en y distillant une part de modernité. Merci pour ces héros extraordinaires et courageux que sont Rocco, Raechel et Rosetta.
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Un peu déçu de la quatrième partie. Elle est tirée par les cheveux et les innombrables tours de passe passe pour faire coïncider l histoire ont eu raison de mon émerveillement des 3 premiers tiers du livre.
Les personnages sans nuances rendent la morale finale du roman très manichéenne.
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En voilà un de roman dans lequel on plonge pour ne pas en sortir. 600 pages lues d'une traite...
On est en 1912, Raechel, Rocco et Rosetta prennent le bateau direction le Nouveau Monde, ou plus précisément Buenos Aires.
Raechel, jeune adolescente russe de 13 ans, fuit sa condition de femme sans droit après que son père est tué. Elle voue un amour sans pareil aux livres et aux mots, ce qui en fait une paria ;
Rocco, jeune homme Sicilien, fuit sa destinée au sein de la mafia, monde qu'il déteste ;
Rosetta, née belle et courageuse, fuit son village où elle est considérée comme une "bottana" car elle ne se laisse pas faire.
Tous trois, pleins d'espoirs et de rêves vont se confronter à ce nouveau monde qui n'est pas comme ils l'imaginaient : puant, corrompu, sale et horrible... Dans tout ce capharnaüm, ils vont se battre jusqu'au bout pour être qui ils veulent et être livres.

Quelle claque que ce roman. Un roman romanesque pour sûr, avec de nombreux rebondissements, de nombreux personnages plus horribles ou plus attachants les uns que les autres, des moments où la larme coule, où le coeur bat fort, où les poils se hérissent...
Des personnages attachants mais d'autres plus horribles comme le baron, vicieux, pervers, psychopathe.
Ce roman est un feu d'artifice qui parle de cette société où les femmes ne sont que du bétail et où les hommes doivent être violents.
Bref, c'est un livre à lire et à ne pas lâcher.
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Si vous avez envie d'un bon petit pavé avec des gentils très très gentils et des méchants très très méchants rempli de bons (et de mauvais) sentiments , alors ce livre est fait pour vous !
Ne vous y trompez pas, j'ai passé un bon moment de lecture, de plus, la plongée dans le Buenos Aires cosmopolite de 1913 est bien documentée mettant en lumière des événements méconnus de l'histoire.
En bref, ce n'est pas un coup de coeur mais ça reste une lecture divertissante bien qu'hyper stéréotypée, qui ravira les amateurs de romances historiques.
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