AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 996 notes
J'ai trouvé le récit un peu long à démarrer, mais j'ai plutôt apprécié la première partie.
Cependant, je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, et je suis restée totalement hermétique au récit. A aucun moment je ne suis rentrée dedans.

Une fois les personnages ayant quitté leur maigres conditions de vie pour aller en Argentine, je pensais que le récit allait réellement demarrer.
Mais j'ai trouvé beaucoup de redondances dans le récit, ce qui m'a lassée.
De plus, on retrouve un peu le même schéma que dans les précédents livres de l'auteur, c'est toujours les méchants contre les gentils...
Un peu trop de violence gratuite à mon goût également.

La dernière partie m'a profondément ennuyée et j'avoue avoir lu la fin, prévisible, en diagonale !
Bref, c'est un rendez vous manqué pour moi !
Commenter  J’apprécie          00
L'histoire de ce roman commence au début du XXème siècle.
Nous suivons trois personnages qui, depuis Palerme, vont embarquer pour Buenos Aires – Argentine, en quête d'une vie meilleure et dans l'espoir de gagner la liberté dans ce Nouveau Monde comme tant d'autres migrants sur ce Transatlantique en 1913.

Une liberté qui sera chère à atteindre, nos héros bravant les embûches durant leurs parcours de vie semés d'épreuves terribles mais aussi d'amour et d'amitié, de force et de courage.

Dès les premières pages du roman, le ton est donné sur le véritable chemin de croix entrepris par Rosetta, Raechel, et Rocco.

Cruauté, violence, abus de pouvoir, corruption, mafia, prostitution… de perdition en désillusions, on s'accroche à une lumière que l'on veut tant voir percer au milieu de cette noirceur.

Un roman riche d'aventures tumultueuses pour une histoire de destins croisés qui se dressent contre l'injustice.

Captivant, romanesque, mais beaucoup de violence, et là est mon bémol car décrite très souvent dans les détails (trop, à mon goût).

Une nouvelle fois, l'auteur a su m'emporter dans cette épopée comme auparavant avec « le gang des rêves » ou « Les enfants de Venise ».
Commenter  J’apprécie          200
Envoûtant et exaltant.

Sicile, 1912
Rosetta est désormais orpheline de ce père qui la battait. le baron souhaite racheter ses terres mais elle refuse car elle souhaite les exploiter. L'incendie de ses oliviers, ses brebis égorgées et son viol par les sbires du baron la font renoncer : elle va vendre ses terres et quitter la Sicile pour El Nuevo Mundo, Buenos Aires, Argentina.

Rocco souhaite quitter la Mafia et vivre honnêtement de son métier, mécanicien. Mais on ne quitte pas la mafia de Don Mimi comme ça, surtout quand on a hérité cette appartenance de son père qui a donné sa vie pour Don Mimi. Alors Rocco accepte de quitter l'Europe pour l'Amérique et rejoindre un membre de la famille de Don Mimi à Buenos Aires.

Raechel, quelque part en Russie, souhaite profiter du bateau d'Amos pour une vie meilleure sur le nouveau continent. Mais à treize ans, son père adoré la trouve trop jeune... Lorsqu'il est tué, la jeune juive choisit de fuir une vie de souffrance avec sa belle mère et de rejoindre les filles d'Amos, au péril de sa vie... Sans se douter des desseins d'Amos...

Mais les promesses du Nouveau Monde n'étaient qu'un mirage. Baires, Buenos Aires, n'a à offrir à nos trois protagonistes, arrivés sur le même bateau, que prostitution, esclavage des femmes, misère, mafia, corruption, vengeances.... Pour s'en sortir, deux choix s'offrent à eux : subir et fuir à nouveau ou se battre pour créer le monde qu'ils ont envie d'habiter.

Luca di Fulvio est un conteur hors pair. Il nous propose ici une fresque magnifique, pleine de violence, d'injustice, de loi du plus fort. Mais il sait garder vivante en chaque lecteur la flamme de l'espoir. Celle que les bons triomphent sur les méchants. Celle que la solidarité et l'humanité l'emportent sur la loi de l'argent. Celle que les amoureux se retrouvent et que les rêves se réalisent.

Envoûtant et exaltant.

Commenter  J’apprécie          140
C'est encore une fois un chef d'oeuvre que nous offre Luca di Fulvio avec ce roman, un petit bijou d'humanité et d'espoir. Même si, comme toujours avec l'auteur, les personnages que l'on suit traversent des souffrances innommables, et que ce texte s'inspire bien malheureusement de faits réels dont j'ignorais tout, il n'en demeure pas moins que c'est un ode au respect, à l'amour et à l'amitié.
Commenter  J’apprécie          70
Il parait que ce livre est un grand roman, je me demande encore pourquoi. Je l'ai abandonné au bout de 200 pages car j'en avais marrer de la violence qui est omniprésente dans ce livre. Les méchants sont vraiment trop méchants, et la description détaillée des scènes de viol ou de passage à tabac ont été trop pour moi.
Âmes sensibles s'abstenir.
Commenter  J’apprécie          50
Luca di Fulvio nous offre de nouveau une saga époustouflante où se mêle violence, espoir et romance.
Nous sommes en 1912, la Sociedad Israelita de Socorros Mutuos Varsovia pour recruter des jeunes filles de 13 à 15 ans dans les ghetto juifs ou les villages juifs victimes de pogroms en leur promettant un travail et une nouvelle vie en Argentine.
Mais en réalité il s'agit d'une organisation mafieuse qui emmène ces enfants au bout du monde pour les prostituer dans des maisons closes infâmes où elles sont traitées comme des animaux si elles ne se suicident pas avant.
Tout le monde ferme les yeux sauf quelques héros du quotidien qui vont essayer de changer le monde.
Un livre qu'on ne lâche pas.
Commenter  J’apprécie          40
Luca di Fulvio écrit bien et sait raconter une histoire.
Sur ce point la aucune critique a faire.
Je l ai découvert dans" le soleil des rebelles" qui est un roman plutôt réussi .
Apres je ne suis pas tombé en pamoison non plus et le style et la plume de di Fulvio ne sont pas révolutionnaires non plus.
Mais bon ,ça fait le taf, comme disent les djeuns.

Cette saga sur les immigrés italiens qui ont tout quitté pour rejoindre l' Argentine et ses promesses de nouveau départ me faisait de l' oeil depuis longtemps.
Certainement mes origines ritales qui me rattrapent.

Me voilà donc parti pour Buenos-Aires avec la Di Fulvio compania maritima.
Et croyez moi j' ai embarqué quand même inquiet...
Car si je sais que notre écrivain romain a du talent, je sais aussi qu'il a un grand défaut,un défaut majeur pour moi, celui de la nunucherie aiguë. Ou la mievrerie débordante si vous préférez.

Et moi le miel et la guimauve,a un moment ça me donne envie de sauter par dessus bord.

Inquiet donc mais en essayant de mettre mes a- priori de côté, j ai continué l' aventure et j' ai débarqué dans la capitale argentine.

Et de fil en aiguille tout s' est mis en place de bien belle manière.
Certes l' auteur nous donne notre quota de guimauve et de bons sentiments mais il va réussir son coup, surtout dans la seconde partie du livre.

Les personnage principaux pourtant si " cliché" au départ s'étoffent et l' arrivée de personnages secondaires apporte une véritable dynamique.
De plus il y a une vraie intrigue avec des rebondissements,des scènes d' action et des coups fourrés et des méchants qui atteignent des sommets de perversion.
Une belle histoire d'amour si prévisible mais bien écrite et des bons sentiments qui font du bien.
Oui parce que ç' est pas parce que je n' aime pas les nunucheries que je n'ai pas un petit coeur mignon qui bat tout plein.
Un final tres émouvant qui abordera tout en restant fluide et agréable les questions de la condition féminine, l' amitié, la solidarité entre les peuples, les souffrances des gens déracinés et la puissance de l'écriture et de la transmission.

Belle réussite d' avoir traité tout ça sans imbiber le récit d'eau de rose.

Mais la plus belle réussite de ce livre n' est pas la.
La plus belle réussite est le personnage de Raquel, une gamine de treize ans qui illumine cette histoire.
Un extraordinaire personnage qui apporte une tres belle émotion et une grande vie à ce livre.

Pour conclure Luca di Fulvio n'est pas encore Ken Follett mais un auteur a suivre.
Une belle histoire et un bon moment de lecture assuré, surtout que je ne m'y attendais pas.







Commenter  J’apprécie          90
Je viens de découvrir la plume de cet auteur avec son dernier roman Les prisonniers de la liberté . L'histoire est très sombre et m'a donné par moment le cafard. C'est une histoire triste et belle à la fois. Les personnages sont très bien décrits tout comme la description de la ville de Buenos Aires. La plume de l'auteur/traducteur est belle, très bien travaillée. Meme si j'ai trouvé cette histoire sombre, j'ai beaucoup aimé ce récit.
Commenter  J’apprécie          30
L'auteur situe son
histoire dans les bas‐fonds de Buenos Aires. La lecture des prisonniers de la liberté est agréable, mais les traits des personnages sont chargés. Il y a les méchants et les bons. Les bons sont très bons, intègres, droits, généreux, de vrais modelés pour ceux qui les entourent, des saints qui tranchent dans la fange environnante, qui sauvent ceux qui les suivent. Les méchants sont horribles de perversion et de cruauté. Peu de personnages sont ambigus. L'auteur traite ici des thèmes de l'immigration, de la misère, du féminisme, mais donne l'impression que l'auteur applique des recettes. Les traits de certains personnages sont excessifs (le baron, la princesse), certains passages, surtout à la fin sont peu vraisemblables. Et en plus l'horreur de découvrir les dimensions du trafic de femmes dirigé et executé par des juifs.
C'est un livre dur, meurtres, exécutions sommaires, viols, trafic de femmes, prostitution, drogue, mafia sicilienne et mafia juive, rien ne nous est épargné, ni dans les sujets ni dans les détails, ni dans le vocabulaire. Ce qui rend le happy‐end si insatisfaisant. Car les dernières pages sont dignes d'un roman à l'eau de rose, à la limite mièvre et baclé.
C'est un livre dur qui se lit aisément tant qu'on le lit, mais j'ai interrompu la lecture au début de la quatrième partie, et j'ai eu du mal à reprendre le livre pour le terminer.
Commenter  J’apprécie          00
L'année dernière j'ai adoré le gang des rêves de L. di Fulvio, alors j'ai eu envie de lire d'autres romans de cet auteur. Mon choix s'est porté sur « Les prisonniers de la liberté » qui cette fois se passe en Argentine au début des années 1900.

On y suit le parcours de 3 personnages : Rocco, Rosetta et Raquel tous 3 jeunes, immigrés, pauvres et victimes de violences et brimades par des plus puissants qu'eux.

Mais cette fois la magie n'a pas si bien opéré : j'ai trouvé que le roman était vraiment long à démarrer, je l'ai aussi trouvé plus violent, parfois plus que ce qui me semblait nécessaire à l'intrigue.

Dans ce roman l'auteur va principalement dénoncer les conditions d'exploitation des femmes à Buenos Aires à l'époque, mais il résonne encore si fort avec la situation actuelle.

Ce ne fut pas une lecture désagréable, mais si vous souhaitez découvrir #lucadifulvio je vous conseillerais plutôt le gang des rêves.

Et si c'est l'Argentine qui vous intéresse, plongez-vous dans « Les dieux du Tango 
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (2212) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
832 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}