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4,28

sur 991 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les livres de Luca di Fulvio se suivent et se ressemblent ! Ce que l'on trouvait génial à lire la première fois dans le Gang des rêves, devient, à force de répétition, lassant et convenu. Alors certes, si c'est le premier livre de l'auteur que vous lisez, vous vous laisserez attraper par sa plume visuelle et très addictive. Mais pour ceux qui ont lus ses précédents livres, la surprise n'est plus là et les rebondissements sont convenus. Il y a toujours une belle histoire d'amour (mièvre ?), des méchants très méchants, des gentils très gentils et des femmes bafouées qui trouvent leur rédemption. Tous les éléments des précédents livres sont là, mais en moins bien. Alors que l'on pouvait se délecter du contexte historique de Venise en 1515 (dans les Enfants de Venise), je trouve que Di Fulvio exploite mal le contexte de Buenos Aires. Peut-être s'est-il moins documenté ? Il n'est pas évident pour un écrivain de se renouveler. J'ai un peu l'impression que l'auteur nous a livré une commande. Il fait ce qu'il sait faire et c'est pas mal. Mais si vous voulez mon avis, lisez seulement le Gang des rêves et les enfants de Venise...
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Et bien très déçue. J'avais adoré le Gand des rêves et les enfants de Venise mais ici, je trouve l'histoire trop simple, souvent mal écrite ( ou mal traduite ), conventionnelle et à la limite du mielleux des romans à l'eau de rose. Si le sujet est intéressant, le traitement , l'histoire et l'écriture est mièvre à mon goût. Un raté pour moi. Peut-être qu'avec le succès, Luca di Fluvio écrit un peu trop vite pour contenter ses éditeurs mais pas tous ses lecteurs. Dommage !!
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Il parait que ce livre est un grand roman, je me demande encore pourquoi. Je l'ai abandonné au bout de 200 pages car j'en avais marrer de la violence qui est omniprésente dans ce livre. Les méchants sont vraiment trop méchants, et la description détaillée des scènes de viol ou de passage à tabac ont été trop pour moi.
Âmes sensibles s'abstenir.
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L'an dernier, j'avais découvert la plume de Luca di Fulvio avec le gang des rêves, son premier roman. J'étais sortie de cette lecture avec quelques bémols mais plutôt emballée.

Je m'attendais à apprécier tout autant l'un de ses derniers romans : Les prisonniers de la liberté, une grosse briquasse qui me promettait un dépaysement total en Argentine.

Hélas, ce ne fut pas le cas, je suis bien déçue et je pense m'arrêter là avec cet auteur qui rencontre un beau succès mais qui ne me convient pas.

Tout d'abord, le schéma narratif de ce roman ressemble un peu trop à mon goût au gang des rêves : une histoire d'émigration au début du XXè siècle, des péripéties en pagaille, de la violence, des thématiques fortes, de la mafia, de la prostitution et des longueurs à foison.

Ensuite, il y a bien trop de manichéisme et des personnages trop caricaturaux à mon goût : d'un côté, les bons sont très bons, tellement charitables et solidaires, débordant de bons sentiments… Et de l'autre, des méchants dans ce que l'on fait de pire : d'horribles criminels, impitoyables, cruels et sadiques.

L'auteur en fait des tonnes et rabâche sans cesse ce manichéisme et cette violence, jusqu'à l'insoutenable, parfois j'ai eu l'impression d'être dans un roman bien dégueu du marquis de Sade et pour moi, c'est vraiment pas un compliment. Trop de drama tue le drama et pour moi l'intrigue en perd toute crédibilité.

Au-delà de la violence gratuite, surtout faite aux femmes, ce qui m'a bien agacée (viols, tortures, coups, assassinats…), l'intrigue manque de réalisme : je m'étonne que des migrants fraîchement débarqués à Buenos Aires maîtrisent l'espagnol en l'espace de quelques semaines, notamment Rachael qui ne parle que russe ou yiddish en mettant le pied à Buenos Aires, et est en mesure de publier des chroniques pleines d'humour et de mordants dans un grand quotidien, lit des romans en espagnol sans aucune difficulté, etc.

Alors certes, Luca di Fulvio est une formidable conteur mais ce roman m'a fortement déçue : trop de ressemblances avec le gang des rêves, trop de violences gratuites, trop de manichéisme, n'est pas Ken Follett qui veut !

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Une sorte de complaisance règne et se dilate par vagues étouffantes. Faut-il envisager un attrait exacerbé de l'auteur pour la violence, le sadisme, la cupidité, ce qu'il y a de plus cruel, crasse et sordide chez les humains? En racontant les histoires entrelacées de personnages aux profils tranchés, bons ou méchants, le romancier fait défiler pour les gentils d'horribles épreuves, dont le compte-rendu regorge de détails insupportables. Certes, le monde de la prostitution existe, la violence envers les femmes est ancrée dans l'histoire humaine, et il n'est sans doute pas inutile de montrer l'horreur des agissements et des motivations: ce livre évitera à certains naïfs, s'il en subsiste, de considérer d'une quelconque manière le marché de la sexualité avec la moindre bienveillance ou la plus petite once de romantisme.
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Bien sûr il y a le bien et le mal, les gentils et les méchants, les forts et les faibles, les riches et les pauvres, les courageux et les lâches. Luca di Fulvio nous dresse un catalogue complet du manichéisme, Me-too est au bord de la dépression et moi itou.
Au bout de 450 pages, l'auteur est touché par la grâce et nous fait apparaître Rosetta et Rico comme étant mère Teresa et l'abbé Pierre et de ce coup de plume magique, mon roman devient un Missel.
Mais que le lecteur (ou en passe de l'être )se rassure, Luca redresse vite la barre et évite de sombrer dans le pathos. Ouf ! Mais on en est très proche.
J'ai l'impression de lire une recette de cuisine. Un peu de ceci, un peu de cela, du sel du poivre, beaucoup de piments, bien remuer servir et à consommer sans modération.
Je suis désolé pour tous ceux qui ont fait des commentaires élogieux de ce livre. Mais après tout c'est de votre faute si je l'ai acheté puisque j'ai suivi vos conseils en toute confiance.
Enfin il en faut pour tout l'égout comme on dit dans la voirie.
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