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4,13

sur 614 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un nouveau livre de Luca di Fulvio qui est bien construit, agréable à lire et documenté. On retrouve un peu ce qui a été la recette du "Gang des rêves" et des "Enfants de Venise", l'ascension d'un moins que rien à un statut de mythe ou presque. Il y a du suspense, de l'action et de la romance, mais cette romance est un peu convenue, prévisible et à vrai dire doucereuse pour ne pas dire "gnangnan" !
Mais ça se lit vite et bien sans qu'on se prenne trop la tête !
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Comme à chaque fois avec Luca di Fulvio, je me retrouve prise dans ses histoires. J'ai de l'affection pour les personnages et c'est avec beaucoup de difficultés que je pose le livre parce que je m'endors. Des enfants héros comme dans presque tous ses livres qui nous transportent dans le passé à la découverte d'une ville. Cette fois c'est à Rome que l'on se retrouve avec Pietro, Marta, Mélo, Nella ou encore Ludovico qui se battent pour leur rêves et pour la libération de Rome.
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Encore une fois Luca di Fulvio a fait un très bon roman. L'action se passe en 1870 au moment de la création de l'Etat d'Italie. Il ne reste plus que Rome qui appartient au pape. On va vivre ce qui précède la libération de la future capitale italienne avec des gens qui n'ont pas connu la chance dans la vie mais qui s'accrochent pour toujours s'élever dans cette ville où la misère côtoie le luxe de la noblesse et celle du pape et de son gouvernement. Les personnages sont si présents qu'on a l'impression qu'ils existent réellement.
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La ballata della città eterna 2020

Ce roman historique se déroule de mars à fin septembre 1870. Les Etats pontificaux ne font pas partie de l'Italie récemment unifiée. Ils sont gardés par des troupes françaises que le peuple déteste.
Victor_Emmanuel envoie l'armée et prend la Ville après la bataille de la Porta Pia, le 20 septembre.
L'annexion est consacrée par un plébiscite.

L'amour de l'écrivain pour l'Italie et sa Ville transparaît tout au long du roman.
Et comme Luca di Fulvio est un merveilleux conteur il nous offre un long roman de pur style romanesque et nous enchaîne à ses personnages hors du commun qui subissent péripéties et rebondissements.
Bien sûr, on a droit à l'éblouissement de leur bonheur final.
Trop beau pour y croire ?
Mais que c'est bienfaisant !!
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Comme dans ses précédents romans, Luca di Fulvio mêle avec brio l'histoire de ses personnages avec l'Histoire. Ici il s'agit de la création de l'Italie en tant qu'Etat.
En 1870, seule la ville de Rome ne fait pas partie de l'Italie unifiée. Elle appartient à la papauté qui entend bien la garder dans son giron. Un régiment de zouaves français en assure la protection et contrôle tous ceux qui y entrent.
Rome est une ville où se côtoient la grande richesse et la plus grande misère, la beauté et la saleté, les sentiments les plus nobles et les plus vils.
C'est là qu'en mars 1870 se trouvent les personnages principaux de « Mamma Roma » :
Nella, comtesse en fuite,
Son fils adoptif adolescent, Pietro
Marta, adolescente elle aussi, qui a grandi dans un cirque réputé et dont elle n'a jamais réellement eu l'impression de faire partie.
Leurs chemins vont se croiser, s'imbriquer les uns dans les autres, portés par leurs désirs de changer le monde et en s'impliquant, chacun à sa façon, dans la lutte pour libérer Rome.

Luca di Fulvio a écrit un roman absolument passionnant. J'ai tout de suite été accrochée par les destins de ses personnages, leurs personnalités. Et j'ai appris énormément de choses sur la ville de Rome que je chéris particulièrement.

Un énorme coup de coeur.
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La plume de Luca di Fulvio reste magique, de roman en roman. Il nous emmène loin, dans le temps et l'espace, à la conquête d'un idéal: l'Italie.

Avec des personnages toujours aussi forts et attachants, l'auteur nous dévoile Rome, entre ombre et lumière. Rome la magnifique et Rome la cruelle.

Un roman puissant, un roman magique, un immense coup de coeur.
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1870, à la veille de la libération de Rome et de son unification au Royaume d'Italie, les aventures de Pietro, orphelin adopté par Nella et Marta, qui travaille dans un cirque. Une histoire de guerre, d'amour et d'invention du photo-journalisme. Un roman romanesque et romantique, qui n'exclut pas quelques approximations historiques (assumées) et improbabilités, mais qui emporte le lecteur par sa fougue, ses personnages hauts en couleurs et son art de la narration. Un plaisir de lecture.
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Je l'attendais depuis plusieurs mois car, et je sais ne pas être la seule, je suis fan inconditionnelle des écrits de Luca di Fulvio.

Chacun de ses livres propose de grandes aventures, des personnages attachants, des décors dépaysant.

Avec "Mamma Roma", je n'ai pas été déçu.

Ce cinquième opus offre un roman historique mettant en scène la magnifique ville éternelle de Rome.

Le récit se déroule sur une période charnière dans l'unification de l'Italie entre mars et septembre 1870 à l'aube de la naissance de l'actuelle Italie.

Et on en apprend des choses à travers ces 680 pages !!! Passionnée d'histoire, j'ai été gâtée.

Luca di Fulvio a trouvé les mots pour me faire vibrer à travers les aventures de ses protagonistes.

Ils sont humains, attachants et éprouvent des sentiments opposés tout comme cela peut nous arriver.

La construction de ce livre est d'une grande intensité et porte l'émotion à son comble, au fil des pages je me suis retrouvé face à des sentiments forts comme la vengeance, la trahison, et aussi moult aventures, sans omettre une pointe de romance.

J'ai parcouru les rues et ruelles romaines en évitant le sang versé des patriotes, en suivant de prés les batailles intérieures, le tout sur le terrain de Pietro, Marta et d'un grand nombre de personnages haut en couleur.

J'ai croisé des propriétaires terriens, des artistes de cirques, des ministres, des nobles, des hommes qui n'ont plus rien d'hommes à l'allure de bête, des hommes bons, des hommes qui cachent leurs failles derrière leur médaille ou un autre déguisement.

J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre l'auteur dans sa ville natale.

Merci Monsieur, la visite était pointue.

"Mamma Roma" est un roman bien ficelé comme je les aime.

On ne peut qu'apprécier le talent de conteur de l'auteur toujours prompt à imaginer des histoires qui retournent le coeur et s'avèrent inoubliables.

J'espère avoir su vous convaincre, embarquez, l'aventure vous attend
Lien : https://catbouquinade.wixsit..
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Luca di Fulvio a le don de ces écrivains qui vous transportent pendant quelques heures dans un autre monde, un autre temps. Par un coup de crayon magique votre serviteur s'est vu en Italie en général et à Rome en particulier à la fin du XIX° siècle. Noisette sur le livre, il n'avait plus d'âge. Tel un jeune enfant avoir l'impression d'être revenu dans ce fauteuil rouge, fenêtre en face des Aravis – et dans un sens l'Italie n'est pas très loin – avec un roman d'Alexandre Dumas, prêt à chevaucher sur l'univers et observer ces êtres, aussi bien les merveilleux que les vils, qui partent à l'aventure sur des sommets de fantaisies.

Nous sommes à la fin de la période d'unification de l'Italie, les troupes françaises sont encore sur le sol pour protéger les Etats pontificaux. Depuis 1866, la troisième guerre d'indépendance a renvoyé les autrichiens, Victor-Emmanuel triomphe, sur les murs s'inscrivent « Viva V.E.R.D.I » « Viva Vittorio Emanuele Re D'Italia » devis des patriotes. En 1871, c'est la prise de Rome (la brèche de Porta Pia), la ville est annexée au Royaume d'Italie.

C'est dans ce contexte, quelques mois plus tôt, qu'une comtesse remarque un adolescent à la mèche blonde, au regard déterminé et au verbe haut lors d'une visite dans un orphelinat misérable. Venue pour adopter, c'est ce jeune Pietro qui repartira en carrosse. Mais la vie est faite de bosses, très vite l'époux de la comtesse est ruiné, se suicide ; c'est la fuite vers Rome avec Paride le cocher et le garçon. La comtesse abandonne la particule et retrouve son vraie nom : Nella Beltrame.

En parallèle, un cirque chemine vers Rome avec, entre autres, un amoureux des chevaux, Melo et la jeune Marta qu'il a pris sous son aile, un jour dans une rue lorsque la petite était d'une maigreur à faire peur et s'était détachée d'une corde qui la maintenait en captivité. Seulement si Melo est un sacré ronchon, Marta a également du caractère !

Comment vont-ils tous se sortir de la misère et vaincre les ombres qui planent dans les ténèbres ? Luca di Falvio aiment les personnages solaires, combatifs et qui croient en leurs rêves. Sans oublier ce qui fait tourner le monde, l'amour : « Ne vis pas de regrets, n'abandonne jamais, bats-toi, l'amour ça ne se gâche pas ». En effet, comment ne pas fondre, à l'instar de Nella, devant l'élégant Henri Béras…
Lien : https://squirelito.blogspot...
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Mazette, quel roman ! Rome magnifique et répugnante, Rome populaire et aristocratique,  Rome soumise et révoltée, Rome terrible et terriblement romantique...

1870. Un orphelinat, Pietro a16 ans, il est un orphelin misérable parmi des centaines d'autres et ce jour-là sa vie bascule. Il est remarqué et adopté par une comtesse venue chercher le fils qu'elle ne peut avoir. Elle est belle,  très belle, hautaine, dure mais intuitive. Elle aussi est sur le point de voir sa vie transformée. 
1870, au même moment, Marta 15 ans découvre qu'elle est une enfant volée et que sa "famille" circassienne lui cache la vérité depuis toujours. 
Ces 3 là vont se rencontrer, se heurter, s'aimer, se haïr, se battre contre le destin, la misère, la violence de cette ville frémissante de colère qui ne supporte plus l'occupation étrangère et la présence écrasante du Pape.
Luca di Fulvio a bâti là un roman historique à la hauteur de Dumas, avec le souffle épique de Rostand. Des personnages forts et complexes, des scènes hallucinantes (le cheval emballé au cirque, l'assaut de la muraille de Rome par l'armée italienne, mais il y en a bien d'autres), deux "méchants" extrêmement réussis, des ordures plus complexes qu'il n'y paraît... On rit, on tremble pour les héros, on pleure la mort de certains qu'on haïssait quelques pages plus tôt. Il existe des Héros qui n'en ont pas l'air et des crapules en habit de satin. 
Luca di Fulvio chante sa ville, ses ordures, ses rats, sa crasse, ses pauvres qui s'entretuent. Luca di Fulvio chante aussi une ville incroyable, son histoire, son petit peuple, sa langue. Bravo à la traductrice Elsa Damien qui a su trouver un équivalent français au romanesco parlé par le peuple !
Il y a des meurtres, des suicides, des combats héroïques, des amours contrariées, des amitiés étonnantes. C'est aussi un hommage revendiqué à Victor Hugo et à ses Misérables, un bel hommage au cirque (il y a du Fellini dans certaines scènes).
Certes l'auteur s'accorde une licence historique mais elle est tellement justifiée et le reste est tellement bien documenté  (j'ai vérifié sur le Web) et tellement visuel.
Les 200 dernières pages, oui 200, sont haletantes, habilement construites et vous mènent à une fin en apothéose...
J'imagine combien ce livre doit parler aux Italiens... j'ai appris plein de choses sur cette page de l'histoire de l'Italie. La réunification de Rome au reste du Royaume. On a là un mélange de Paris brûle-t-il ? et des Misérables au travers de ces 3 écorchés vifs formidables. J'ai encore dans la tête cette comtesse que rien ne brise, ce Pietro qui risque sa vie par passion, Marta qui découvre la Vie et l'Amour et puis ces circassiens émouvants,  héroïques et pittoresques dont le chapiteau vert blanc rouge est un symbole à lui seul...
Luca di Fulvio a un talent fou, je suis condamné à le suivre.... douce condamnation 😉
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