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Un violent coup sur la nuque aura eu raison de ce vieil homme. La police, rendue sur place, ne peut constater que la mort de Longinos, flottant sur sa barque en plein coeur de la ville. Román, médecin légiste, reconnaît aussitôt un ami de son père, Niceto. Ce dernier, ainsi que ses amis Urbano et Godofredo, s'inquiètent justement de ne pas avoir vus Longinos depuis plusieurs jours. Ces papis commercent illégalement dans la rue, revendant des marchandises tombées du camion. Évidemment, faire ça juste en face du commissariat, rien d'étonnant à ce que l'un d'eux se fasse arrêter. Aujourd'hui, c'est Niceto qui n'aura pas couru assez vite à leur approche. Et le voilà donc au poste. La policière appelle Álvaro, un ami qui travaille aux services sociaux de la ville et qui se trouve être le petit-fils de Niceto. le jeune homme montre pattes blanches et promet que ça ne se reproduira plus. Il choisit de ne pas informer son père et propose même au vieil homme de l'héberger quelques jours, alors que sa femme est enceinte. Lorsque la bande de papis est informée du meurtre de leur ami, elle ne se doute pas que c'est le premier d'une longue série...

Premier album entièrement réalisé par l'auteur de Blacksad. Un album qui souffre parfois de quelques faiblesses, non pas sur la forme mais sur le fond. Quelques zones d'ombre subsistent en effet à la fin de cette lecture. Pourquoi ces rats qui parlent au début de l'album mais que l'on ne revoit pas ensuite ? Quel est donc ce secret qui ne doit en aucune sorte être révélé? Quelles sont les véritables intentions de Niceto ? Il n'en reste pas moins que Juan Díaz Canales nous offre une belle galerie de personnages attachante et une réflexion plutôt amère sur le temps qui passe. À la fois chronique sociale et polar, cet album sombre et triste dépeint une société bien amère dans une Espagne post-crise. Sur la forme, il va sans dire que Juan Díaz Canales avait un talent caché. À l'encre de chine, tout en noir et blanc, le trait semi-réaliste est délicat et tout en finesse.
Un album original qui prévaut pour sa qualité graphique.
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Juan Diaz Canales, j'aime beaucoup. Blacksad est un incontournable en matière de BD. Je ne m'étendrai pas sur l'intrigue du dernier Corto, on fait tous des erreurs ;-).
Il nous revient en assurant scénario et graphisme car oui, ce petit coquinou y va ici de son superbe coup de crayon en noir et blanc, parfaitement évocateur d'un pays en crise et de ses autochtones pas vraiment compétitifs dans le domaine du LOL à donf' qui déchire sa mère la p*.

Les Vieux Fourneaux, vous remettez ?
Vous reprenez la même tranche d'âge en beaucoup, beaucoup plus sombre.
Niceto et ses amis sont retraités. Petits retraités espagnols s'évertuant à se verser le plus régulièrement possible quelques subsides en sus en revendant tout ce qui se revend au black. Y a pas de mal à se faire du bien.
La crise est là, les temps sont durs, ils vont devenir morbides en multipliant les disparitions violentes au sein de la bande.

Première impression, tiens comme la méchante sensation d'être passé au travers. Puis, étonnamment, ce récit vous revient comme une petite musique lancinante porteuse d'un message subliminal du type "la vie est une s* !".
De fait, tout prend finalement son sens.
La nuit devient jour.
L'abattement vous étreint et perdure.
Diaz Canales vous repeint la vie en noir en évitant consciencieusement de siffloter la mélodie du bonheur.
Et s'il avait raison ce bougre de salopiot.
Et si tout ça n'avait aucune raison d'être, aucun intérêt notoire, fut-il embryonnaire...

Inutile de préciser que ce récit ne vous filera pas la grosse pêche malgré une minuscule lueur d'espoir terminale.
Une enquête philosophique de haut vol permettant à l'auteur de nous éclabousser, en tout bien tout honneur, de son art majuscule et entier.
* par p et s, il fallait bien sûr lire pâtissière et sucrerie, mes petits péchés mignons tout plein. Promis, à 3 quintaux, j'attaque le loukoum sans amidon et le coca light. Faut pas déconner non plus, la santé c'est sacré, n'en déplaise à ce maussade trublion de Diaz Canales.
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Tandis que Niceto et ses potes traficotent (petits boulots, arnaques) pour arrondir leurs fins de mois dans cette Espagne en crise, voilà qu'ils se mettent à mourir les uns après les autres. Comme ils sont octogénaires confirmés, ça pourrait sembler à peu près 'normal', mais non : ils se font assassiner.

Pas gaie, cette histoire de petits vieux qui pagaient sur leur mémoire à l'approche de la mort : « On veut croire que notre vie est un voyage comme celui de l'eau. Qui ne disparaît jamais tout à fait. Qui trouve toujours le chemin du retour. Mais un beau jour, alors que tu es déjà vieux et que plus rien n'a d'importance, la révélation arrive. Tu sais que ce chemin n'existe pas. Que la pluie qui te tombe dessus n'est jamais la même. »
En effet, comme le suggère la grossesse de Diana, si l'homme ne disparaît jamais complètement, c'est au mieux via sa descendance (ou dans ses oeuvres, mais il n'est pas donné à tout le monde d'être artiste), et point barre.

J'ai trouvé de jolies images dans cet album, comme celle-ci, sur le vieillissement : « Un beau jour tu te rends compte que la réalité a gagné la partie. Une partie que tu n'avais même pas conscience de jouer. Et toi tu restes impassible, comme un arbre que l'automne laisse avec le pantalon baissé au milieu du bois. »
Mais comme je m'attendais à retrouver une ambiance un peu rigolarde, façon 'Vieux Fourneaux', j'ai été déçue. L'histoire est très sombre, et je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi, d'autant que je m'y perdais parfois dans les personnages, aux physionomies proches.

• merci MaGi pour le prêt ! 😊
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Cette lecture est noire, très noire. L'ambiance n'est pas à la franche rigolade vous voilà avertis !

Tout commence par la découverte d'un vieux monsieur sur une barque. On pourrait croire qu'il est mort de vieillesse mais non ... Il a été assassiné !

Ce vieux monsieur avait un cercle d'amis de vieux messieurs tout comme lui aux parcours différents et accidentés. Peu épargnés par la vie et vivants de petits trafics de vente de produits volés.

On suit alors d'avantage le parcours de Niceto et de sa famille qui s'insère dans cette histoire avec le fils et le petit fils, Roman et Alvaro. Roman est médecin proche de la retraite et Alvaro fait parti du SAMU social et attends un heureux évènement avec sa femme.

Et puis peu à peu les amis de Niceto meurent dans des circonstances troublantes et Niceto disparait.... Son petit fils et son fils vont le rechercher.

J'ai aimé cette histoire qui parle de la vie et de la mort surtout ... La vie étant reliée à la mort inextricablement.

Les dessins sont très beaux, dans ce noir et blanc qui colle si bien au thème du livre.

Je ne me suis pas sentie en Espagne par contre ... J'avais l'impression d'une ville française ... Peu de détails me reliant à mon imagerie sur l'Espagne...

J'ai aimé les planches et le découpage de celle-ci.

Les cases noires et la case blanche de la fin. J'ai apprécié les planches très oniriques ou/et ou cauchemardesques.

Attention, si les traits des personnages peuvent nous rappeler ceux des Vieux Fourneaux, ces petits vieux là ne vous feront pas marrer ! Ah ça non ...

Une autre vision de la vieillesse et de la vie. Une vision très pessimiste où la mort rode dans tous les recoins des cases ...

L'auteur a su néanmoins mettre de la poésie dans ses dessins et ne pas refermer cette histoire sur une case noir mais bien blanche ...

Une petite dédicace en début de livre m'a rassurée sur les sentiments de l'auteur :

Pour Toni et Manolo, preuve que ce qui ressemble le plus à l'immortalité n'est rien qu'un alliage de génétique, d'amour et de souvenirs. Et pour Teresa, qui rends toute chose belle possible et désirable.

Au fil de l'eau est une sombre BD que je vous recommande pour savoir ...
Pour être de ceux qui savent !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Cette bande dessinée est un roman noir, puisqu'elle parle de misère sociale, de chômage, de fin de mois difficiles et de petits vieux qui se livrent à des trafics afin de mettre du beurre dans leurs épinards…

Ces papys trafiquants, ils sont inséparables et l'un deux est retrouvé mort, sur une barque. Mort naturelle ou assassinat ? Quand un autre passe l'arme à gauche, là, ça devient plus inquiétant… Niceto, l'un des papys, semble vouloir mener l'enquête, au grand dam de son petit-fils…

Juan Diaz Canales, le génial scénariste de Blacksad, avait tout pour me plaire et j'ai adoré les dessins en noir et blanc, tout en sobriété. J'avais même de la sympathie pour ces papys qui traficotent de tout.

Hélas, le scénario n'est pas aussi bon que celui de Blacksad et j'ai terminé cette lecture avec des zones d'ombres qui n'ont pas été éclairées : pourquoi des rats interviennent-ils en début d'album et disparaissent-ils ensuite ? Pourquoi les papys font-ils du trafic, alors qu'ils semblent dépenser cet argent juste en jouant aux cartes ensemble ?

Quant au secret qui ne doit pas être révélé, déjà, il faut le lire entre les lignes, et ensuite, cela semble tellement naïf, tellement bête, que cela ne justifie pas que l'on tue des petits vieux pour ça… Ou alors, il faut avoir des cases en moins, ce que le tueur avait peut-être…

Dommage que le final soit loupé, parce que tout le reste était très bon et je pensais terminer cette lecture avec, au moins, un petit coup de coeur.

Là, c'est une déception totale. Comme si l'auteur n'avait pas trop su comment finir son album et nous avait balancé un secret à la va-comme-je-te-pousse.

Le final est trop décousu que pour que j'y adhère. Il ne fonctionne pas. Ou alors, je n'ai rien capté du tout et la subtilité était telle que je ne l'ai pas vue.

Les seules choses qui m'ont plus, dans cette bédé, c'est la critique sociale de l'Espagne en crise, les réflexions sur le temps qui passe, sur le passé, la guerre civile et sur le fait que les personnages étaient attachants et bien réalisés.
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Cette BD me laisse un sentiment mitigé.
Dans les grandes réussites de cette BD, je garderai en mémoires les personnages qui sont tous très réussis et très attachants.
L'histoire est sombre et passionnante. On est avide d'en savoir plus, de connaitre le fin mot de l'histoire et c'est là que le bat blesse...on reste un peu sur sa faim. Je dois dire que la fin tombe un peu à plat et que ça m'a vraiment laissée sur un sentiment de déception. de plus j'ai trouvé que les motivations de chacun restaient fort nébuleuses de même que la ligne directrice du récit.
La narration est également un peu décousue, comme si l'auteur ne savait pas trop sur quel pied danser. Je prends pour exemple la première scène de la BD : des rats qui discutent autour d'un cadavre. On pourrait croire une scène tirée d'un Corto Maltèse...si ils étaient réapparus une seule fois, pour clore le récit par exemple, j'aurais trouvé ça sympa mais non, rien...et c'est comme ça pour plusieurs passages dont je ne comprend pas l'utilité/la logique.
J'ai bien aimé le dessin malgré certaines maladresses.
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Dans un Madrid en plein marasme économique, le vieux Niceto et ses amis arrondissent leurs fins de mois en vendant à la sauvette des objets « tombés du camion ». L'octogénaire et ses comparses ne font de mal à personne mais lorsqu'un des leurs est retrouvé mort la nuque brisée, l'inquiétude les gagne. Une inquiétude qui s'amplifie le jour où un second membre de la bande est assassiné. Quand Niceto se volatilise sans laisser de traces, son fils Roman et de son petit-fils Alvaro partent à sa recherche et découvrent quelques secrets pour le moins inattendus.

J'ai d'abord cru à un remake des Vieux Fourneaux, surtout après la sortie anticléricale d'un des vieillards dans une église pendant un enterrement, mais finalement ça n'a rien à voir, essentiellement parce qu'il n'y a aucune dimension humoristique dans cet album. Ensuite, si j'ai bien saisi qu'on avait affaire à une sorte de polar, j'avoue que je n'ai pas tout compris à cette partie de l'intrigue, notamment le mobile qui pousse le tueur à agir. Mais peu importe car cette histoire m'a emporté à travers la réflexion menée sur la vieillesse et le temps qui passe : les trois générations d'une même famille (le grand-père qui n'a plus beaucoup d'années devant lui, le père à l'aube de la retraite et le fils bientôt papa pour la première fois), les liens tissés depuis des décennies avec des copains eux aussi en bout de course, ces rêves restés à jamais inaccessibles et ces fautes passées que l'on traîne comme un fardeau. Il y a aussi la mise en lumière de la crise frappant de plein fouet la société espagnole et poussant un nombre toujours plus important de personnes vers la précarité.

Pour le dessin, Juan Diaz Canales, scénariste de la cultissime série Blacksad, s'en sort admirablement avec son noir et blanc semi-réaliste digne de son confrère Carlos Gimenez ou des maîtres argentins Risso et Munoz. La surprise est d'autant plus belle qu'il est quand même rare de voir un scénariste se mettre aux pinceaux (l'inverse étant beaucoup plus courant).

Un album dont la profonde dimension sociale m'aura bien plus marqué que l'aspect « polar ». Sombre et lucide, jamais complaisant, triste et pétri d'humanité, ce « Fil de l'eau » s'annonce comme une des belles surprises de cette rentrée BD.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Juan Diaz Canales s'est mis au dessin.... et ça déchire !!
Le plus que talentueux scénariste de BlackSad nous dévoile toute l'étendue de son travail. Non seulement il nous fait de beaux scénarios, mais voilà qu'il se met à dessiner... et avec brio en plus !!!
J'ai été bluffé, non pas par le scénario, mais surtout par la qualité du dessin...

La couverture, le livre :

Elle annonce la couleur... l'histoire d'un vieux (et de sa famille).
Les dominantes noires et bleues s'accordent parfaitement avec le récit à venir et j'aime beaucoup l'effet "fluide" donné en bas de dessin de couverture pour se rapprocher du titre "Au fil de l'eau".
Le 4eme plat est classique et il résume parfaitement et simplement l'objet du récit.
Le livre est imposant, beau avec une bonne prise en main, et toujours de très bonne manufacture (mais c'est une habitude maintenant chez Rue de Sèvres...)

Le dessin, le style, les mise en scène et les effets :

Juan Diaz Canales a décidé donc de nous ouvrir son monde d'illustrateur, et pour cela il ne s'est pas attaqué au plus simple des exercices ! Il a choisi le noir et blanc !
Et quel bonheur graphique il nous livre avec son trait semi-réaliste et ses aplats de noirs ! le dessin est élégant, modeste et suffisamment détaillé mais point trop.
Par moment son trait me rappel un peu celui de Cauuet pour l'excellentissime série "Les vieux fourneaux"...
Notre homme sait superbement adapter son trait aux différents plans de ses dessins : trait épais et robuste pour du premier plan, et trait fin et léger pour les arrières plans ou les détails.
Concernant les effets, le choix du noir et blancs les limites évidement, mais ils sont bien exploités, placés aux bons endroits avec quelques onomatopées pour les intensifier.
Les perspectives sont bien réalisées, avec peut-être quelques maladresses mineures de proportion par moment, mais celles-ci restent peu visibles, et donnent d'autant plus du charme à cette BD.
Les mises en scènes sont belles, cadrées de manières originales (gros plan de détails, vu d'ensemble sans réel point de fuite, plan taille et/ou américain etc...) gardant toujours une fluidité, une action (comme le papy récupérant son téléphone volé discrètement au commissariat en fond de vignette) mais avec quelques incohérences (comme un panneau de signalisation sur une vignette qui disparait sur une autre vue, etc...) mais invisible à l'oeil non averti...

Le style Diaz Canales m'a donc conquis
Maintenant j'en demande plus !! Encore, encore !!!
Vivement donc son prochain ouvrage en tant qu'auteur complet !

Le scénario, le découpage :

L'histoire est évidement.... un polar, comme cet auteur sait si bien nous les faire.
Les conditions historiques Madrilènes sont bien documentées et permettent ainsi de déployer cette intrigue touchante et troublante.
L'auteur nous présente sa réflexion sur le sens de la vie, sur la condition de la vieillesse et sur les valeurs de la famille.
J'avoue que ce récit m'a laisser un petit gout d'amertume... c'était certainement l'effet recherché par l'auteur...
Les dialogues ne sont pas des répliques percutantes à la Audiard, mais ils nous font tout de même passer de bons moments.
La narration continuelle apporte beaucoup au style policier noir, bien que par moment nous ne savons pas ou plus qui est le narrateur... cela implique une introspection, une vision intimiste du récit histoire de mieux se plonger dedans.
Le découpage, lui, reste simple, pas de grandes fioritures ou fantaisies avec des vignettes bien taillées rectilignes, plus ou moins larges, variant en moyenne de 3 à 6 cases par page. Quelques vignettes sans bordures bien placées, permettent de casser ou d'intensifier le rythme.
Juan Diaz Canales maîtrise tout de même cet art du découpage car chaque double page se termine de manière à ce qu'on attende la suite...

Ceci-dit, dans cet ouvrage, il est intéressant de constater le travail graphique de l'auteur, qui nous révèle donc là un talent caché incommensurable, au profit d'un scénario et de dialogues peut-être légers en rapport à ce que nous connaissons déjà de l'oeuvre de ce grand homme.


Une bonne lecture, un ouvrage de qualité et un graphisme superbement travaillé.
Je le conseille !

Lien : http://www.7bd.fr/2016/10/au..
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Dans le Madrid contemporain, une bande de vieux bonhommes se livre à un petit trafic d'objets volés. Quand l'un d'eux, Niceto, se fait arrêter par la police, c'est son petit-fils, travaillant pour le SAMU social, qui vient le récupérer. Mais voilà qu'un membre de la bande de vieillards est retrouvé assassiné. Puis un autre. Que se passe-t-il ? Qui s'en prend ainsi aux vieux escrocs ?

Très réussis, les dessins en noir et blanc nous plongent immédiatement dans ce récit noir, à la fois polar, chronique sociale de l'Espagne contemporaine et fable philosophique.
L'intrigue n'est peut-être pas aussi forte qu'elle pourrait l'être, manquant, à mon goût, de crédibilité et de clarté, mais l'ensemble se lit avec plaisir et l'atmosphère sombre qui règne tout au long de la BD est assez intense et absorbante.

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres ainsi qu'à Babelio et son opération Masse Critique qui propose à chaque fois de belles surprises et de grands plaisirs de lecture.
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A Madrid, de nos jours, c'est la crise économique et pour survivre, les petits vieux font du trafic d'objets volés qu'ils revendent au marché noir. Mais ils ont affaire à un grand blond pas commode et ils comment à mourir les uns après les autres.
Satire de notre société de consommation où l'on ne fait plus attention au sens de la vie, à la vieillesse et à ce qui se transmet de génération en génération.
Ça se lit comme un thriller mais aussi un texte intimiste à portée philosophique sur la vie, la vieillesse et la mort.
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