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En lisant le dernier Blacksad, je me faisais la réflexion suivante: il nous semble que les animaux humanisés fassent partie de l'univers de la B.D. depuis toujours. Mais depuis quand exactement? Et sont-ils si nombreux? Mickey, Donald, Pif le chien, Garfield, etc... sont des animaux. La plupart parlent, certains portent des vêtements, mais ce sont des animaux. Gai-Luron lui aussi est un chien. Jusqu'à ce que Gotlib, fatigué de dessiner ses pattes, lui fasse subir une intervention chirurgicale. Dès lors il s'humanise un peu plus. Quel est donc le premier personnage animal anthropomorphe de la bande dessinée? Je me souviens de Chick Bill et de Popol et Virginie au pays des Lapinos. Y en eut-il d'autres? C'est possible, mais ils ne furent pas très nombreux. Donc, l'animal anthropomorphe, qui m'a semblé être un archétype de la B.D. en représente finalement une exception. Peu nombreux sont les auteurs qui ont tentés le défi. Car il s'agit bien d'un défi. Guarnido et Canalès l'ont relevé. Quelle chance pour nous. Une choses toutefois est sûre: un détective désabusé, un univers en lambeau, des personnages cyniques et cruels... Je veux bien manger un âne (ce que je ne ferais évidemment jamais) s'ils n'ont pas lu Canardo dans leur jeunesse.
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Diaz Canales régale le lecteur. Trahison, mensonges, corruption, magouilles, syndicats, mégalomanie, amour, amitié, honneur, désespoir, j'en passe et des meilleures... le tout croqué avec un talent fou. Peu de sensualité mais de la dureté et de la vengeance au programme. le tout sublimé par le clin d'oeil final.

Plonger dans le récit sans un minimum de rappel n'est pas évident. Malgré cela, on en redemande.
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Quand il y a eu l'annonce de la sortie du tome 6 de Blacksad, j'étais impatient. Cette série est un monument de la BD à mes yeux.
Mais à la sortie de ce tome j'étais frustré en voyant le "première partie". Difficile pour moi de me lancer dans la lecture en sachant que je n'aurais pas la suite avant 2-3 ans (2 ans en l'occurrence).
J'ai pris mon mal en patience, attendu le tome 7 pour lire les deux tomes ensemble et pleinement profiter de l'intrigue de Canales.
Je ne regrette pas, je retrouve les qualités des premiers tomes avec des dessins encore plus somptueux.
Le titre se tient de bout en bout, reste cohérent et fait écho aux polars noirs que Canales affectionne tant.
Ce jeu entre personnage et animal est encore une fois une réussite et la subtilité des dialogues et des mots est une réussite.
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Enfin la 2e partie de « Alors tout tombe » est arrivée en librairie, suite très attendue puisqu'on était resté sur notre faim à la lecture de la 1ere partie sortie fin 2021 !

Mais l'attente fait espérer un bel album, du niveau des précédents, or j'ai été déçue par cette suite. Bien qu'ayant relu le tome 1 pour bien me réimprégner de l'histoire, j'ai trouvé que le scénario était faiblard et paradoxalement alambiqué ! On se perd dans les différents personnages, les histoires croisées, pour finalement arriver à une enquête un peu mièvre et attendue.

Alors bien sûr, on retrouve les dessins splendides, l'atmosphère New Yorkaise bien rendue, et la finesse des personnages anthropomorphes, ce qui fait toujours plaisir.

Mais je n'ai pas apprécié plus que ça cette 2e partie. Je vais me remettre à attendre la prochaine histoire/enquête de John Blacksad, flic charismatique à face de chat.
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Dénouement du diptyque donc, assez didactique en vérité, mais ça vaut peut-être mieux tant Canales était encore une fois allé dans un imbroglio bien complexe.
Tous ces personnages sont bien sympathiques et encore une fois excellemment croqués par un Guarnido fidèle à lui-même et au meilleur de sa forme.
Même le méchant goéland réussit à attirer notre empathie malgré son manque de pitié notoire, dans la grande tradition du noir.
Au final, le scénario ne fait ni mieux ni moins bien en diptyque qu'en one shot. Ça reste complexe, emberlificoté et parfois un peu capillotracté.
Après m'être enfilé en peu de temps les 7 tomes de cette série de grande notoriété, je conviens aisément que c'est pas mal mais je ne peux cacher une certaine déception.
Si j'en ressors plus admiratif que jamais sur les compétences de Guarnido dont je suis devenu un inconditionnel, le scénario de Canales ne m'a jamais vraiment complètement convaincu, et je le regrette.
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J'avais été déçu de voir la sixième histoire de « Blacksad » être coupée en deux. J'ai vu trop d'histoires être diluées pour ne pas être inquiet. Cependant, le sixième tome était prenant et posait des enjeux clairs, laissant quand même un goût amer au lecteur de ne pas voir tous les fils s'imbriquer. C'était la tâche de ce septième opus, qui arrive « seulement » deux ans plus tard, une prouesse étant donné le dessin de Guarnido. le tout pèse 54 pages – c'est vrai que ça fait court aujourd'hui pour une BD - et est publié chez Dargaud.

Nous avions laissé Weekly aux prises avec la justice, accusé par une machination d'un meurtre. Ce nouveau tome va donc être l'occasion pour Blacksad de mener son enquête en parallèle de la police pour innocenter son ami. Et, évidemment, la police ne voit pas d'un bon oeil son initiative…

L'autre particularité du livre est la réapparition d'Alma. Ce n'était pas forcément quelque chose dont on avait l'habitude dans la série et j'avoue avoir un sentiment assez mitigé sur ce choix. Cela fait des liens avec un ancien tome qu'il faut relire pour pleinement se rappeler de tous les fils. Car des fils, il va falloir en tirer pour tout reconstituer. Diaz Canalès nous a habitué à nous balancer des scènes à tout-va et à nous demander de tout reconstituer. « Alors, tout tombe » n'est pas l'intrigue la plus alambiquée des « Blacksad », mais plusieurs lectures sont nécessaires pour en saisir tous les tenants et aboutissants.

La deuxième partie du diptyque est une réussite. En lisant l'histoire complète, tout est limpide et les enjeux personnels sont forts. Si fort, que l'émotion est bien présente dans les pages. Tout est question de corruption, de pouvoir, de chantage… du polar classique, mais efficace. Les amateurs de la série seront en terrain connu.

Guarnido a reconnu avoir eu des problèmes de vue lors du cinquième tome et avoir épaissi son trait à l'époque. Il a retrouvé toute sa finesse et ses planches sont toujours une référence du genre. Que ce soit dans le design de personnages, leur expressivité, la construction des planches et les ambiances portées par l'aquarelle, elles sont un plaisir pour le regard. Il n'y a à aucun moment une impression d'économie tant les cases fourmillent de détails. Son utilisation de l'aquarelle semble plus maîtrisée que jamais.

« Alors, tout tombe » est un diptyque réussi. Il rassurera les fans qui n'avaient pas accroché au côté road-trip du tome précédent. Nous voilà de retour à New-York pour un polar qui traîne tant dans les bas-fonds que dans les hautes sphères de la ville. Les auteurs nous confirment, si besoin était, que « Blacksad » reste une des meilleures séries de bande-dessinées actuelles.
Lien : https://blogbrother.fr/black..
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New York dans les années 50, Iris Allen a été tuée car gênante et Weekly, qui a découvert que Solomon employait le tueur de Kenneth, le patron du syndicat des travailleurs du métro, a été placé à coté de son corps et incarcéré pour son meurtre. Blacksad a découvert que le tueur est un goéland et se rapproche de Solomon, l'architecte de la ville, celui qui l'a déconstruit sans vergogne, a déplacé les plus pauvres et a corrompu les syndicats pour ses oeuvres. Il cherche à innocenter son ami mais aussi il veut trouver qui a tué son client et comprendre ce que signifie le retour d'Alma, qui a pris la place d'Iris au sein de la troupe de théâtre. Lors des premiers travaux pour la construction du nouveau théâtre, un nouveau cadavre est découvert, à l'état de squelette. Il s'agit du mari d'iris, disparu depuis plus de 10 ans, ancien responsable du syndicat du métro, prédécesseur de Kenneth. L'étau se ressert, les complots qui ont mené Solomon à la tête non officielle de la ville, se délitent.
Un nouveau tome foisonnant tant dans l'intrigue que dans le dessin, parfois de façon excessive, il y a beaucoup de trames, beaucoup de personnages, mais chaque intrigue est finalisée, le scenario est pensé et réfléchi.
La chute de Solomon est vue comme inévitable et elle sera accompagnée de celle de son oeuvre fétiche, le symbole de sa réussite. Et si on se demande pendant tout ce tome ce qu'est devenue Victoria, apprentie actrice et journaliste engagée, on le découvre avec ravissement à la fin...
Esthétiquement c'est magnifique, l'anthropomorphisme est une réussite, tout comme les splendides décors qui alternent délicates aquarelles et couleurs fortes. Un vrai bon polar des années 50. A lire en espérant que le prochain tome n'attendra pas 10 ans....
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J'adore. Je l'ai déjà dit pour la première partie, la seconde est la suite directe. Maintenant qu'ils sont sortis tous les deux ça aurait été dommage de se priver de les lire en suivant.
L'enquête se poursuit et dévoile ses secrets peu à peu jusqu'à la fin, magistrale.
Je ne peux que vous conseiller cette lecture.
La couverture en duo avec le tome 1 est parfaite, je suis toujours fan des couvertures qui se répondent.
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Ce tome apporte donc le dénouement du précédent. Et autant le 6 était touffu et riche, autant celui-ci m'a semblé parfois emprunter des raccourcis un peu obscurs ou au contraire trop évidents. Je suis peut-être trop exigeante avec le scénario mais je n'y peux rien !

La jolie chatte qui succède à Iris à la tête du théâtre n'est autre qu'Alma, l'ex de Blacksad, entre temps remariée avec un chien dont le rôle dans l'affaire est un peu escamoté. Weekly se tire du mauvais pas où il avait été fourré en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tandis que différentes trahisons sont révélées. le goéland tueur ne renonce pas au crime après la mort de Drill, son fils atteint de polio, qui attendait pourtant la faucheuse comme une délivrance. Et Solomon, l'aigle aux grands travaux, triomphe à la fin.
Il triomphe ?? Presque ! J'avoue que je n'avais pas du tout vu venir la fin, ni l'identité de la personne qui lui fait finalement mordre la poussière.

A côté de tout cela, les dessins sont toujours aussi sublimes et l'anthropomorphisme des animaux exploité à la perfection, y compris chez les personnages secondaires. Si bien que la BD reste un régal à lire quoi qu'il s'y passe !
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Deuxième volet du diptyque “Alors, tout tombe”, consacré à une série de meurtres qui gravitent autour de Solomon, magnat de l'immobilier new yorkais.
On y retrouve les ingrédients du polar noir : Blacksad en détective solitaire légèrement désabusé, une relation sentimentale compliquée, des flics à la limite du ripou, et des meurtres qui l'entraîneront dans les bas-fonds de la métropole. La touche supplémentaire, ce sont des dessins tout simplement magnifiques, et des personnages anthropomorphiques particulièrement expressifs. Sans faute, jusqu'au final assez grandiose, n'ayons pas peur des mots.
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