AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,42

sur 400 notes
5
33 avis
4
15 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Deux ans d'attente c'est long, même pour des lecteurs pourtant habitués à un long hiatus. L'attente aura été d'autant plus longue que les deux personnages principaux de la série auront été bien malmenés par le dénouement de la première partie.

C'est donc avec un plaisir dédoublé que le lecteur va entamer la lecture de cette seconde partie. Son attente aura été récompensée par un album de très grande qualité.

L'intrigue va ici trouver un achèvement. La tristesse sera au rendez-vous avec des séquences particulièrement poignantes. Comment ne pas rester de marbre devant de telles séquences encore magnifiées par une mise en page réussie ?

L'intrigue va trouver une résolution qui prendra son temps pour dévoiler toute sa complexité. Il faudra attendre la dernière planche pour s'en apercevoir.

Les dessins sont comme de coutume de toute beauté. Chaque case est une aquarelle dans laquelle l'on se perd avec plaisir.
Ce septième volume de la série Blackasad est un chef d'oeuvre !
Commenter  J’apprécie          130
C'est le drame du pont de l'Alma

Voici la suite d'« Alors, tout tombe-première partie» paru en 2021.

Tandis que le "Maître bâtisseur" poursuit les travaux de son pont gigantesque qui doit le faire entrer dans l'histoire, un autre chantier débute, destiné à l'édification d'un amphithéâtre sur les lieux d'un ancien bidonville. Mais en travaillant les fondations, les ouvriers découvrent un corps enterré depuis plusieurs années.

Ce cadavre fait partie de la longue liste des victimes des appétits immobiliers trempant dans la corruption et la magouille, qui tissent le décor de ce diptyque.
Blacksad va devoir tout à la fois, résoudre cette affaire compliquée en innocentant son ami Weekly, et se remettre de la réapparition d'Alma son amour parti brusquement, à la fin du tome 3, « L'âme rouge ».

Juan Dìaz Canales et Juanjo Guarnido exposent une nouvelle fois l'immensité de leurs talents.
Au dessin, Guarnido semble repousser encore les limites, dans ce qui reste pourtant un exercice de style, rendant hommage aux polars des années 50.

Le scénario de Canales est lui aussi très élaboré. Sans négliger les scènes d'humour, il entrelace habilement les évènements tragiques auxquels on assiste, d'extraits de représentation de pièces de Shakespeare. Après « La Tempête », « Roméo et Juliette » et « Macbeth » dans le 1er volume, ce sont cette fois les vers de « Jules César » qui viennent ponctuer cette histoire de trahisons et de mensonges.

Les clins d'oeil disséminés çà et là, sont délicieux.
Ça commence avec la couverture. Au début, on se demande qui a bien pu couper l'image en laissant apparaître la main de Blacksad -ce dernier, hors-champ- tenant celle d ‘Alma. Mais quand on met côte à côte la couverture de la première partie et celle de la deuxième, tout s'éclaire !
Après Hopper dans le tome 1, c'est Van Gogh qui est subtilement rappelé au détour de quelques cases.
Plus étonnant, une rencontre sur les toits entre Blacksad et son ami commissaire évoque immanquablement une scène de Batman. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Guarnido joue avec ce mythe puisque déjà, dans Arctic Nation (sans doute le meilleur épisode de la série), Blacksad adoptait la pose emblématique sur son poste d'observation.

Reste le sujet toujours aussi délicat du choix de l'anthropomorphisme (ou du zoomorphisme plutôt privilégié ici). Autant, il ne pose pas de réel souci la plupart du temps, autant il apparaît problématique sur quelques séquences. Par exemple, quand Blacksad essaye de vexer l'homme (enfin, le chien) de main du méchant en lui suggérant d'aller chercher le morceau de bois qu'il s'apprête à lancer. Un chien qui se comporte comme un homme et à qui on s'adresse comme à un chien ? ! Ça ne fonctionne pas.
Pire, quand Blacksad s'élance sur un pont et que son ombre est celle d'un chat. Ou quand les mains (pattes) se terminent parfois par des griffes, parfois, non.
Bref, à un moment se pose la question de l'utilité et de la pertinence de ce choix.

C'est au fond, ma seule réserve.
Commenter  J’apprécie          120
New-York en proie à la folie des grandeurs de Solomon, le maître de la construction locale, des ossements retrouvés au fond d'un chantier, le journaliste Weekly, compère de John Blacksad, accusé de meurtre... le détective félin a du pain sur la planche.
C'est le retour de Blacksad pour cette deuxième partie du tome 7. Canales nous livre une intrigue plus fouillée sur ces deux albums en revenant aux racines new-yorkaises de la série. Syndicats, mafia, police, Blacksad doit composer avec des éléments complexes face à un personnage qui veut laisser son empreinte sur la ville, inspiré de Robert Moses, le master builder de NY, quitte à empiler les cadavres sur son passage.
Juanjo Guarnido livre une partition impressionnante, comme à son habitude. Il dit même avoir renforcé son trait d'encre ce qui ne nuit en rien, au contraire, à ses aquarelles magnifiques. Certaines pages, certaines cases sont à encadrer mais c'est le cas dans chaque tome de la série.
Est-ce un coup de coeur par habitude ? Oui et non... Je ne peux pas bouder le plaisir, intact, qui est le mien à retrouver ce personnage épatant et les dessins de Guarnido. Et ce n'est pas la fin de ce tome 7 qui va m'en détourner... la suite promet ! Mais chuuutt....
Commenter  J’apprécie          122
Je voudrais dire beaucoup de choses sur cette BD mais il me suffira de dire un mot : parfaite.
Oui, cette série est, pour moi, un des summums du 9e art.
Le scénario est bien ficelé, bien raconté, avec des rapports "humains" non-manichéens à la fois finement rendus et psychologiquement crédibles.
Et le dessin est d'une perfection rarement égalée. Chaque case est une oeuvre, chaque personnage est représenté par un animal qui colle à sa personnalité mais celle-ci est réciproquement issue de l'animal qu'il est. et ça, c'est tout simplement du génie. Et aucun autre média ne permettrait de proposer un tel aboutissement avec une telle finesse.
Un chef d'oeuvre, je vous dis.
Commenter  J’apprécie          110
C'est une grande réussite que ce dernier album de Blacksad "Alors tout tombe - seconde partie" : j'en ai pris plein les yeux !!! Les personnages sont hyper soignés et réalistes, et chaque animal correspond bien je trouve au caractère/rôle du personnage qu'il incarne (la hyène tueuse à gages, la belette journaliste, le lama tragédienne...). C'est une bonne idée également d'avoir étalé l'intrigue sur deux tomes, cela permet de bien se familiariser avec les intervenants et d'avoir une intrigue un peu plus complexe sur sur un seul album.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré !!! Et quelle fin prometteuse... !
Commenter  J’apprécie          110
Voici donc la suite du tome précédent ... dont la lecture lointaine ne m'a pas aidée à rentrer dans cette histoire un peu complexe. Il faudra que je relise les deux tomes de manière enchaînée. Mais je prends toujours autant de plaisir à découvrir les superbes dessins de cette série représentant paysages et personnages avec de nombreux détails, de belles ombres et une jolie impression de mouvement.
Commenter  J’apprécie          110
Alors tout tombe, les réputations, les hommes et les ponts...

Dans ce second tome, l'enquête de Blacksad sur le milieu des syndicats américain arrive à son dénouement et on s'aperçoit que l'on n'est pas à une trahison prêt !

Solomon de son côté poursuit son rêve de grandeur en manipulant et en jouant de la corruption.

Son homme de main, le goeland est certes cruel, mais on découvre ses motivations à tuer et je dois dire que je l'ai trouvé très touchant. C'est rare d'éprouver de l'empathie pour un tueur.

Excellent graphisme et excellent scénario. Avec Blacksad, on explore les facettes sombres du rêve américain.
Commenter  J’apprécie          100
Apres Kenneth, c'est Iris Allen que l'on vient d'assassiner et cette fois on tente de faire porter le chapeau à ce pauvre Weekly. Blacksad ne la je pas l'affaire et remonte la piste du goéland.

Conclusion de ce diptyque newyorkais où la misère fait le jeu de la corruption et où les puissants semblent tirer les ficelles.
Comme souvent avec Blacksad nous sommes dans du polar noir, pas toujours très gai. Heureusement il y a toujours quelques traits d'humour pour alléger une atmosphère qui sinon pourrait sembler trop pesante. le dosage est parfait et il n'y a rien à redire à la qualité scénaristique.
Les personnages sont attachants, et les méchants ont des personnalités complexes qui donnent de la profondeur au récit qui de plus n'hésite pas à utiliser des faits historiques.
Quant au dessin, il ne cesse de m'épater dans sa précision, sa vivacité, son expressivité et sa riche et parfaite colorisation à l'aquarelle. La galerie anthropomorphique est juste incroyable à parcourir, j'aime détailler les personnages de chaque case afin de la découvrir.
Commenter  J’apprécie          100
Il se sera fait attendre mais enfin le voilà : le dernier tome de Backsad et autant vous prévenir tout de suite, c'est LE classique à avoir dans sa bibliothèque.

Le deuxième volet de cette saga nous emmène à New-York, où la corruption semble régné à chaque coin de rue. Blacksad enquête sur Solomon, le grand bâtisseur du pont en construction. Étrangement, le charismatique oiseau semble avoir un tas de cadavres sous les pattes, alors notre félin préféré va tout faire pour le coincer.

Il n'y a pas à redire sur cette série. Juste incroyable. D'abord graphiquement les planches aquarelles installent une ambiance unique. Les personnages sont flamboyants et sombres à la fois ce qui nous immerge complètement.
Difficile de faire mieux à mon humble avis en termes de bande dessinée !!!
Commenter  J’apprécie          90
Alors tout tombe seconde partie est la Septième aventure de Blacksad bande dessinée de Juan Díaz Canalès (scénario) et Juanjo Guarnido (dessin). John Blacksad enquête sur Salomon, le maître bâtisseur de New York, et découvre de sombres affaires. Il essaie d'innocenter Weekly, piégé et accusé de meurtre. Fin du diptyque. Une intrigue noire, des dessins magnifiques pour une série magistrale.
Commenter  J’apprécie          90





Lecteurs (800) Voir plus



Quiz Voir plus

Blacksad, quelque part entre les ombres

Quel animal est Blacksad ?

Un chat
Un léopard
Un singe
Un chien

7 questions
47 lecteurs ont répondu
Thème : Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres de Juan Díaz CanalesCréer un quiz sur ce livre

{* *}