Blade Runner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?)

Pas un fan du film mais le livre méritent toutes les éloges reçues, il va bien au-delà du simple robots vs humains

Un grand classique de la SF à découvrir ! Rien à voir avec le film (qui a pris de grandes libertés malheureusement). le livre questionne notre humanité et ça fait beaucoup de bien. En esperant que l'adaptation de 2017 en sera plus proche.

Excellent livre…

Ce roman de science-fiction vient confirmer le fait que c'est un genre avec lequel je n'accroche décidément pas du tout...Je l'ai lu jusqu'au bout en me disant "il va forcément se passer quelque chose", mais ça a été un calvaire et une déception...Et cette fin ???

Ce roman est plus connu sous le titre " Blade runner "

Aussi publié sous le titre " Robot blues ".

L'histoire se déroule au début des années 90 (le roman a été écrit en 1966). Suite à une troisième guerre mondiale, la Terre a grandement souffert des retombées radioactives qui ont quasiment exterminée la plupart des espèces animales de la planète. Quand aux hommes, ils ont été fortement incités à émigrer vers Mars, avec en cadeau un androïde s'ils acceptaient. Mais tout le monde n'a pas quitté la Terre et ses poussières radioactives. Certains d'ailleurs qu'on qualifie au mieux de special, sinon de débile n'en ont pas le droit car trop atteint par les radiations. La situation sur Mars ne semble pas tellement mieux, et les androïdes (difficiles à distinguer des humains) tentent de s'enfuir pour regagner illégalement la Terre.

Le roman nous fait suivre deux personnages. Rick Deckard est un blade runner, un chasseur d'androïdes qui se retrouvent avec pour mission de retrouver 6 androïdes en fuite. Il rêve des primes que cela pourrait lui rapporter, car dans ce monde où il n'existe que très peu d'animaux, il aimerait en acheter un pour remplacer pour son mouton électrique. Et en parallèle, on suit également la vie de John Isidore, un spécial qui vit seul dans un immeuble abandonné.

J'ai apprécié l'atmosphère qui se dégage de ce monde. J'ai aimé le rapport des humains avec les animaux. Et j'ai beaucoup apprécié tous les questionnements de Rick sur la distinction entre humains et androïdes. On ne reconnaît les androïdes que par leur manque d'empathie, ce qui est assez ironique quand on constate que les humains de ce monde utilisent une machine « une boîte à empathie » pour ressentir les émotions des autres ou se programmer des émotions.

Seul bémol pour cette lecture, les derniers chapitres m'ont un peu déçu. Que la chute n'apporte pas toutes les réponses ne me gênent pas, mais la fin est un peu trop flou à mon gout. Et si je préfère les robots d'Asimov, c'est tout de même un roman très intéressant qui m'a donné envie de voir le film.

Lien : http://raconte-moi.net/2015/..

Je ne doute pas que vous ayez déjà entendu parler de l'oeuvre cinématographique du même nom tiré de l'ouvrage de Dick. L'ambiance du film est à quelque chose prêt celle du livre puisqu'on nous apprend que la Terre est sous les poussières atomiques qui ont largement changé la donne sur notre planète. Cela a eu pour conséquence la disparition d'un nombre important de personnes, que ce soit par la mort ou l'émigration vers d'autres planètes, et la disparition de la plupart des espèces animales.

Notre héros Rick deckard est d'ailleurs le malheureux propriétaire d'un mouton, je dis malheureux car le mouton est électrique et lui il aimerait bien avoir un animal familier vivant, un vrai quoi. C'est alors qu'on lui propose de retrouver des robots échappés de Mars et récemment installés sur Terre, des Nexus6. C'est l'occasion de se faire du fric mais est-ce si simple? La réponse est évidemment non, car les Nexus6 ont la particularité de ressembler à s'y méprendre aux humains. Rick Deckard doit donc rendre visite au Président du consortium qui a mis au point ces machines et tombe sur Rachelle qui sème le trouble en lui.

Un trouble qui ne cessera de se développer au cours de la lecture de l'ouvrage nous laissant douter par moment, à l'instar du héros, de notre humanité. « Do androids dream of electric sheep? » titre original de cette nouvelle est donc un ouvrage qui touche au plus profond nous renvoyant à notre propre humanité et à ce qui la détermine. Assurément un ouvrage à lire et relire surtout qu'il n'est pas long et très facile d'accès.

Je tourne les dernières pages de ce livre qui est le second de Philip K. Dick pour moi. Autant avec Ubik j'avais été déçu avec une sensation désagréable de grand n'importe quoi, autant pour ce roman la lecture m'a était agréable... sauf les 10 dernières pages.


Le roman est déjà plus pragmatique, plus posé. le thème principal qui est la chasse d'androïdes renégats réfugiés sur la Terre est vraiment sympa. le côté poursuite policière avec des rebondissements était bien conçu. Certains personnages apportent du relief et font réfléchir.


Mais comme dans Ubik je trouve la fin sans queue ni tête où le fantasmagorique permet un grand n'importe quoi. On part dans des divagations propres à Philip K. Dick et auxquels je n'adhère pas du tout. Je me demande encore le rapport entre la fin est les 200 pages lues avant. Dommage sans cette fin loufoque j'aurais bien mis un 4,5/5.


*** SPOILER ***

- Je suis un peu déçu par le personnage d'Isidore. Je m'attendais à ce qu'il détienne une certaines vérité, une raison autre que de n'être que le simplet de service très empathique.
- Idem pour Rachel avec un fin expédiée. Elle tue la chèvre mais pas de suite. Pourquoi? Quelles sont les suites de cette histoire avec Rick?
- La fin avec mercer et le crapaud est juste sans rapport avec une bonne partie du roman. Perso avec l'intrique sur les tests de détection je m'attendais vraiment à ce que Rick tue un supposé Androïde qui se serait révélé être un humain par exemple. Ou qu'il découvre que sa femme soit un robot... bref quelque chose qui surprenne un peu. La c'est juste du grand n'importe quoi pour moi et du coup je reste sur une déception.

Le premier livre de Philip K. Dick que j'ai eu le bonheur de lire. Après, j'ai vraiment eu du mal à m'arrêter car on ne retrouve nul part les sentiments que fait naître K. Dick.