La phrase qui résume l'enjeu de ce conte sort de la bouche du spectre Marley, ancien associé de Scrooge : «C'est à cette époque de l'année expirante [Noël], que je souffre le plus. Pourquoi ai-je alors traversé la foule de mes semblables toujours les yeux baissés vers les choses de la terre, sans les lever jamais vers cette étoile bénie qui conduisit les mages à une pauvre demeure? N'y avait-il donc pas de pauvres demeures vers lesquelles sa lumière aurait pu me conduire?» Les trois fantômes qui visiteront Scrooge ensuite le rendront spectateur de ses Noëls passé, présent et futur. Il lui font ainsi prendre conscience de la hideuse et inhumaine étanchéité au bonheur de Noël dans laquelle son avarice l'a progressivement enfermé et littéralement rendu froid, insensible. Ce conte me semble moins vouloir dessiner le portrait d'un avaricieux que manifester l'inhumanité qu'entraîne l'appât du gain dans la société de son temps et inviter à la générosité, au partage, à la bienveillance, au pardon, la charité, à la gaieté de Noël.
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"Une des plus grandes auteures américaine actuelle qui revient avec un chef d'oeuvre ! Une transposition de David Copperfield dans les Appalaches digne de Charles Dickens ! " - Jean-Edgar Casel.
Demon Copperhead réimagine le roman de Dickens dans une Amérique rurale moderne confrontée à la pauvreté et à la crise des opioïdes ... le roman de Kingsolver vous emporte avec autant de force que l'original.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com
https://lagriffenoire.com/on-m-appelle-demon-copperhead.html
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