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3,76

sur 7129 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre m'a laissée perplexe. Une intrigue intéressante à la base, du suspense, des allers-retours dans le passé (un peu trop quand même) mais des invraisemblances et des personnages bâclés, improbables... Pourquoi l'auteur n'a t-il pas plus travaillé la psychologie de ses personnages pour les rendre un minimum plus crédibles ?

L'évolution de la plupart des personnages est bourrée d'invraisemblances... En voici quelques unes :
- le critique Ostrovski à l'ego surdimensionné qui accepte de se ridiculiser dans la fameuse pièce de théâtre "La nuit noire",
- le type prêt à tout pour sauver sa femme qui s'engage dans une spirale du crime mais qui vit ensuite heureux, la conscience tranquille, jusqu'au moment où les événements l'amènent à recommencer ses assassinats,
- celui présenté comme étant honnête, généreux, qui refuse de se laisser corrompre mais qui va accepter de commettre un crime,
- le policier décrit comme étant nul, harcelé par tous ses collègues qui le jugeaient incompétent et qui va s'avérer plus malin que nos deux héros policiers,
- ces deux derniers, soi-disant les meilleurs, mais qui se sont finalement complètement plantés vingt ans avant, bâclant leur enquête au point de ne pas avoir découvert la corruption qui gangrenait la ville alors qu'elle était de notoriété publique...
Bref, j'en passe...
Ne relit-on plus les manuscrits avant de les éditer ? Il est bien dommage que les responsables d'édition n'aient pas suggéré le remaniement des passages ou des personnages incohérents de ce livre.
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Je viens de comprendre pourquoi je n'arrivais pas à finir ce roman. C'est qu'il est très mauvais. Ouf, j'avais peur d'être devenu dépressif et d'avoir perdu goût à la lecture.

Car il faut bien admettre une chose : plus on avance dans cette histoire, plus on se fout complètement de ce qui a pu arriver à Pamela Rose euh pardon, Stephanie Mailer, ersatz d'Elice Lucet du pauvre, disparue dans des circonstances qui nous indiffère au plus haut point. Non, franchement on s'en tape.

Rien n'y fait. On n'accroche pas. Dicker ne parvient jamais à donner l'épaisseur escompté son roman tant il échoue dans son projet. En effet, il n'est pas donné à tout le monde d'écrire un roman à plusieurs voix. Surtout quand ces voix parlent toutes avec la même voix si vous voyez ce que je veux dire.

Les personnages n'ont pas de profondeur ni de réelle personnalité, ce ne sont que des caricatures affligeantes de ce que le cinéma propose de pire en la matière (flics, avocat ou journalistes..). Les dialogues redondants sont d'une niaiserie digne d'une série b des années 80 où rien n'est épargné au lecteur en matière de cliché. L'enquête quant à elle, multiplie les poncifs du genre sans jamais parvenir à intriguer, malgré l'abus de rebondissements abracadabrantesques qui font pshiiit. Et ce n'est pas les historiettes à l'eau de rose entre flics qui relèvent le niveau. Bien au contraire en fait.

Si l'on ajoute à cela, une écriture inconsistante avec des phrases du genre " un serveur vint nous servir du café..." et d'autres approximations douteuses, vous comprendrez pourquoi je ne conseillerais pas ce livre à mon pire ennemi.
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Entraînée par le succès du « Livre de Baltimore » et de la « Vérité sur l'affaire Harry Québert », j'ai décidé de me plonger dans les quelques huit-cent pages de « La disparition de Stéphanie Mailer ». Pleine d'entrain, j'ai entamé ma lecture avec espoir, et ce malgré la déception qu'avait été « Les Derniers jours de nos pères ». J'avais alors mis ma désillusion sur le compte du genre du roman (des histoires d'espionnage, pas franchement mon truc si je dois être honnête) et étais ravie de retrouver cet auteur dans un registre policier.
J'étais donc persuadée d'aimer ce livre, ou tout du moins que ses pages se tourneraient à toute vitesse. Je vous laisse donc imaginer ma surprise lorsque j'ai constaté que … ce roman était sans doute un des plus mauvais qu'il m'ait été donné de lire. D'ailleurs, j'ai longtemps repoussé le moment d'écrire cette critique, par peur d'être trop virulente. Je pensais que peut-être, avec le recul, je pourrais envisager ces heures perdues à déchiffrer la prose de Monsieur Dicker sous un angle nouveau, plus positif, qui sait ? Je suis de celles qui pensent qu'en chaque livre se cache un trésor perdu, un message, la pièce d'un puzzle qui nous compose et s'ajoute à la mosaïque de la personne que nous sommes.
Mais là … j'ai beau me creuser, je ne trouve rien de positif à dire sur ce livre ! En plus de coûter effroyablement cher, il est d'une longueur insoutenable. Plusieurs fois, j'ai voulu abandonner. Plusieurs fois, j'ai maudit mon petit côté maniaque et perfectionniste et ai repris, à contrecoeur, ma lecture.
En ce qui concerne les personnages, ils sont inconsistants, irréalistes et surtout, stupides. Pour garder un semblant de suspense, les policiers refusent de se partager certaines informations sur l'enquête, voire oublient carrément de se tenir au courant des tenants et aboutissants de l'affaire. D'autant plus que le jeune Genevois accumule les clichés sans aucune vergogne : du vieil inspecteur de police détruit par les aléas de la vie au maire corrompu, tout le monde y passe !
Quant aux dialogues, ils sont beaucoup trop nombreux, trop longs, et irréalistes. Plutôt que de laisser le narrateur développer l'intrigue, les personnages eux-mêmes se chargent d'exposer les faits l'un à l'autre, de manière artificielle et incroyablement ennuyeuse. le style, au passage, est diablement pauvre.
Mais le pire repose certainement dans la transparence des intentions de l'auteur. Plusieurs fois, je me suis fait la réflexion « donc là je suis censée penser que c'est lui le coupable. Sauf que non vu qu'il reste deux-cent pages ». Ce manque de subtilité, dans un thriller, est, selon moi, plus que problématique.
Enfin, le dénouement est banal. Je ne dirais pas que je m'y attendais, ce serait faux, mais en discutant avec des amateurs de romans policiers (car je n'en lis qu'occasionnellement), j'ai appris que ce « retournement de situation » avait maintes fois été employé.
En conclusion, je pense pouvoir résumer mon opinion vis-à-vis de ce livre en une phrase : « Tout ça pour ça ». Je suis déçue, vraiment, je pense même regretter d'avoir lu ce livre, ce qui ne m'étais à vrai dire jamais arrivé.

Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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nul nul et très nul !!!! Inimaginable de publier une telle nullité
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Malgré une histoire qui a réussit à me faire tenir jusqu'à la fin du roman, beaucoup de choses m'ont déplu.

Ayant pourtant lu d'autres livres de cet auteur, c'est dans ce roman que l'écriture simpliste de l'auteur me saute aux yeux, avec un vocabulaire peu riche et une absence colossale de descriptions qui ne m'à pas permis de me projeter réellement dans l'histoire.
Mais le plus effarant pour moi a été furent les stéréotypes des personnages, caricaturaux au possible et dépourvus du moindre caractère !
Et le clou du spectacle qui m'a définitivement mis hors de moi furent les propos du critique littéraire, déclarant impunément qu'il existe des sous genres littéraires, reléguant ainsi les auteurs a des écrivains peu dignes d'être lus ! Et pour une professionnelle du livre comme moi, cela ne passe pas !

Ce roman m'a donc incontestablement déçue du style Dicker (même si j'avais beaucoup aimé « Le Livre des Baltimore »).
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Très déçue par ce "roman", long, embrouillé, truffé d'invraisemblances...si c'est un polar, c'est très mauvais...sinon, qu'est-ce? Mal écrit...Bon, inutile de s'appesantir...A éviter
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Attendre la page 619 pour découvrir le meurtrier est un supplice que seul le lecteur patient peut endurer. Qui c'est celui-là? Il y a tellement de personnages, de micro-histoires qui s'entrecroisent, de volonté de perdre le lecteur, que l'on ne sait plus qui est qui et qui a fait quoi… C'est mon troisième et dernier "Joël Dicker"... Difficile de réussir en reprenant la recette du succès précédent!
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J'avais tellement apprécié son premier thriller qui tenait le lecteur en haleine que j'ai acheté les yeux fermés ou presque "La disparition de Stéphanie Mailer"...
Quelle erreur ! Quelle déception ! Et, par-dessus le marché, un pavé de 635 pages !

C'est proprement indigeste, inintéressant, on tourne en rond comme l'écureuil dans sa cage et aucun des personnages (nombreux, on pourrait s'y perdre…) ne parvient à retenir notre sympathie…

On va de faux-suspenses en fausses-surprises .

A recommander aux insomniaques, même sans ordonnance: 10 pages, à peine, le soir au coucher…

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En 1994, une petite ville tranquille des Hamptons est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu'une passante, témoin des meurtres.

L'enquete est vite bouclée par un duo de jeunes policiers, sous les félicitations de la ville et de leur hiérarchie.

Mais vingt ans plus tard, au début de l'été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu'il s'est trompé de coupable à l'époque.

Evidemment, cette brave Stephanie ne tarde pas à disparaitre..

Que d'incohérences et de clichés !

Des longueurs, de l'ennui, et énormément de fautes et de coquilles. Je me demande comment ça se passe à la relecture. Est ce qu'il faut vite publier, quitte à laisser autant d'erreurs?

Je ne comprends vraiment pas l'engouement pour ce livre et cet auteur. Et je dois m'accrocher pour arriver à terminer cette lecture... que j'ai reussi à boucler finalement

une vraie deception. dommage
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Un point important à préciser, ce nouveau roman de Joël Dicker n'est pas un thriller, ce livre serait à classer dans les romans policiers... voire dans la catégorie des romans "tout court"... et pas dans le rayons des bons romans.

Car si j'avais été séduit par La vérité sur l'affaire Harry Quebert, autant je suis déçu par La disparition de Stéphanie Mailer.

D'une part parce que tant dans la couverture du livre, que dans l'organisation de l'histoire, à sa lecture on a une sensation de déjà-lu, déjà-vu.

D'autre part par ce que l'auteur pour ajouter des pages à son livre multiplie les chapitres flashback de plusieurs pages pour ce qui avait dit à la fin du chapitre ne quelques phrases, ajoute toujours plus de personnages, tous plus caricaturaux les uns que les autres, avec des histoires secondaires qui n'apportent rien à l'histoire principale, au point où parfois je me demandais qui était qui et de qui on parlait par moment. D'ailleurs il semblerait que tant l'auteur que l'éditeur se soient également égarés sur le sujet à la première impression du roman, en se trompant de nom du coupable. Bref du Dostoïevski en moins bien.

Enfin, parce que l'enquête est tout simplement nulle. On a l'impression de voir le Sheriff Rosco de Sheriff fait moi peur enquêter, sans aucune logique et faisant preuve d'un grand manque de professionalisme. L'enquête avance par des découvertes fortuites, des indices tombés du ciel, sans aucune possibilité au lecteur de découvrir le coupable.

Le seul point fort du roman est que pour le prix vous mettrez du temps à lire ces plus de 600 pages tant l'histoire se tire en longueur, et donc vous aurez au cela pour votre argent.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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