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3,76

sur 7014 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un vrai calvaire...

J'ai mis plus de deux mois avant d'abandonner cette lecture. et c'est une grande première pour ma part. je n'avais jamais arrêté une lecture sans la terminer.

Un style d'écriture tout à fait ordinaire mais une alternance des points de vue et beaucoup de flashbacks donnent du rythme. Certains personnages sont tellement des clichés qu'on aurait envie d'en rire.

L'intrigue a de l'épaisseur et ne ménage pas les rebondissements ; il faut bien tenir en éveil sur plus de 800 pages ! Malheureusement, la construction, basée sur un improbable fil conducteur, une pièce de théâtre dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais vue, ne résiste pas aux premières questions et sombre rapidement dans le ridicule.
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Dicker est l'équivalent en livre du travelling bâclé au cinéma : puisque la caméra va trop vite et sans précaution, que le réalisateur ambitionne de tout représenter en une seule prise, on n'a le temps de s'appesantir sur rien, on aperçoit des rais de lumière mal contrôlés sur une image brouillonne, et si l'on examine un instant ce qu'on voit, on distingue combien les acteurs sont faux, les décors artificiels, et jusqu'aux rails posés sur le sol. C'est un enchaînement accéléré de faits stéréotypés où, pour adhérer, il faut surtout ne rien affiner, ne rien interroger, ni personnage, ni péripétie, ni style ; c'est supposé fait pour l'efficacité, c'est-à-dire que le récit est entièrement rédigé par une variété d'enfant sans connaissance des réalités – Dicker n'est pas seulement un débutant qui a réussi par complaisance et par cooptation, c'est quelqu'un qui voit l'existence avec le simplisme confiant d'un inexpérimenté-de-la-vie, mais « à succès ». Je mets au défi quiconque de m'en citer deux pages de suite plausibles, intrigues, pensées et actions : il n'y a pour admirateurs de tels simulacres que des partisans de caricatures. Quant à l'art, il ne faut pas y compter : ce n'est pas qu'il manque parfois entre deux phrases de tentatives de beauté, mais on n'en rencontre pas une qui soit écrite avec l'intention d'un travail littéraire. Dicker, au prétexte d'être factuel, se déprend d'art et de considérations esthétiques, et ne se soucie que de raconter vite une histoire faite d'un esprit grossier, et courant vers son dénouement : en quoi ce qu'il écrit, quoique de papier et de mots, est loin de constituer un livre.
Mais il s'agit de me faire bien entendre. Mon lecteur a peut-être déjà constaté que je ne suis, pour mes propres ouvrages de fiction, pas totalement tatillon sur la vraisemblance : il peut m'arriver de manquer des détails par inadvertance ou, plus souvent, de supposer après très peu de vérifications que ces détails sont sensés, et ainsi en quelque sorte de les faire admettre, parce qu'ils sont rares et portent sur des vétilles, toujours secondaires à l'intrigue. On m'a remarqué que dans La Fortune des Norsmith, la vitesse de la barque, calculable sans que j'y prête garde, était un peu trop lente ou rapide, et plus justement encore que le passager à la poupe ne peut se situer simultanément dans le dos du rameur – cette inattention, si je l'ai bien écrite (et je le crois parce qu'elle me ressemble) est une bêtise que je regrette. Seulement, nulle de ces bévues n'était essentielle à la compréhension ou à la logique de l'intrigue ; or, c'est bien différent dans une histoire policière où il importe de ne pas produire des déductions ou des mobiles incohérents… mais cela se produit sans cesse chez Dicker !
J'ai cessé de lire à la page 113, après avoir mentalement dénombré les illogismes et les fadeurs, et admis une multiplicité d'impossibilités de toutes sortes ; j'ai terminé sur ces mots, énième stupidité puérile : « Les analyses balistiques étaient formelles : une seule arme avait été utilisée, un pistolet de marque Beretta. » …où l'on découvre qu'un expert en armement peut, rien qu'à la balle, identifier la marque du pistolet. La suite du paragraphe, que je parcours en refermant le livre, est tout aussi stupide : « Il n'y avait qu'une seule personne impliquée dans les meurtres. Les experts considéraient qu'il s'agissait vraisemblablement d'un homme, non seulement pour la violence du crime, mais parce que la porte de la maison avait été défoncée d'un solide coup de pied. Celle-ci n'était d'ailleurs même pas fermée à clé. » On dirait les conclusions ridicules de Scotland Yard après Jack l'Éventreur en 1888, admettant que le tueur était gaucher parce que le couteau avait été appliqué à la droite du cou des victimes. Quels indices permettent d'affirmer si péremptoirement que le tueur était seul ? Aucun. Or, deux, en tous cas, offrent apparemment de quoi déduire que c'est un homme, les voici : il a tué quatre personnes par balles, et son coup de pied est capable de défoncer une porte ouverte ! Quant à savoir pourquoi il a cogné la porte au lieu de commencer par abaisser la poignée, c'était plus cinématographique ainsi, sans aucun doute…
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Une histoire sans queue ni tête, truffée d'invraisemblances, de raccourcis et au scénario tout simplement pas ficelé…

On n'y croit pas un instant.

Un roman sans doute rédigé sous la pression de l'éditeur comme en témoignent les erreurs grammaticales, les mots oubliés ou une ponctuation parfois inexistante…

Bref, ce fut mon premier Dicker, ce sera aussi le dernier…






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Pénible : une pluie de ces expressions si creuses que, non je n'ai pas vécu quelque chose de fort en lisant ce livre, j'ai été sous le choc et ai refusé une place dans ma bibliothèque à ce livre ; je l'ai foutu à la boîte à livres en lui souhaitant bon vent, il en aura besoin.
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Après plusieurs lectures avortées de navets littéraires, je mettais promis d'aller jusqu'au bout du suivant. Pas de bol, le suivant fut un pavé de plus de 900 pages : "La disparition de Stéphanie Mailer" de Joël Dicker.

J'avais découvert cet auteur à succès lors d'une émission de télévision au cours de laquelle Françoise Hardy avait offert à la présentatrice "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et sur lequel elle ne tarissait pas d'éloges ! Alors, ses conseils de lecture, comme ses chansons, m'ayant toujours ravi, en route pour le pavé !

D'emblée, la construction -tellement galvaudée- de l'intrigue avec trois personnages qui racontent à tour de rôle un bout de l'intrigue, m'a agacé. Quel est l'intérêt de raconter trois fois la même chose avec des mots légèrement différents ? le récit par une tierce personne aurait permis de diviser par trois le volume du pavé...

Ensuite, l'alternance -tellement galvaudée- des chapitres 20 ans avant / 20 ans après, m'a exaspéré. Cette construction du récit ne sert souvent qu'à masquer la pauvreté de l'intrigue qui apparaîtrait dans une construction chronologique...

L'auteur se défend, paraît-il, d'écrire de la littérature policière. Il incorpore, pour ce faire, des chapitres totalement déconnectés de l'intrigue policière, genre la perturbation occasionnée par l'incorporation d'une gente féminine dans un commissariat entièrement masculin. le but recherché est malheureusement loin d'être atteint...

Enfin, des personnages aux noms invraisemblables apparaissent et nous égarent sur de fausses pistes sans intérêt, dans une énigme dont on devine rapidement le ridicule du dénouement...

Non vraiment, je n'ai pas accroché et, une fois de plus, j'ai perdu mon temps. En tous cas, tant pis pour Françoise Hardy, mais cette disparition de Stéphanie Mailer ne m'a pas donné l'envie de lire l'affaire Harry Quebert ! Je m'en vais tenter le dernier Amélie Nothomb, au moins le pavé ne fera que quelques dizaines de pages...
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C'est le deuxième et dernier livre de Joël Dicker que je lis. C'est long, beaucoup trop long, ennuyeux et il y a des chapitres sans intérêts. Les protagonistes sont pourtant attachants mais c'est vraiment tiré par les cheveux par moment. Je suis déçue parce que cela ne reflète pas les éloges que l'on peut entendre ou lire.
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Jess est un policier qui va prendre sa retraite pour lancer un nouveau projet "secret".

Quelques jours avant cette mise à la retraite, une journaliste, Stéphanie Mailer, prévient Jess qu'il a commis une erreur sur le meurtrier de l'ancien maire de la ville d'Orphea et de sa famille, ainsi que d'une joggeuse.

Puis Stéphanie Mailer disparaît à son tour.


Que dire ?

C romai de Joël Dicker, auquel je me suis accrochée au n souvenir à "La vérité sur l'affaire..." est plat et prévisible, beaucoup trop prévisible.
Ma théorie échafaudée dès les 50 premières pages, a été validée à la page 609.
Entre les deux, le livre n'a été qu'une série de digressions sans intérêt.

Le fil conducteur du roman, un festival, tourne au ridicule et est évacué en quelques lignes, réhabilitant au passage un personnage devenu grotesque dans qu'on en comprenne l'intérêt.

Le style du roman est mauvais et les personnages complètement stéréotypés.

Les personnages principaux sont des policiers et enchaînent les interrogatoires des "suspects" pour les écarter rapidement de leur liste au seul motif que les suspects disent "je n'ai pas pu le faire, je vous le promet". Je caricature mais l'idée est là.
Est-ce dans le but de combler les longueurs du roman ?

Parce qu'il en faut des intrigues pour combler les 800 pages...

Bref je ne recommande pas la lecture de ce roman !
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Enfin terminé ! J'ai sérieusement lutté pour terminer ce livre, j'aurais dû abandonner, une vraie perte de temps.
Roman tout simplement grotesque : rebondissements à répétition, incohérence dans l'histoire, style d'écriture difficile à suivre, personnages superficiels et non crédibles. Par moment, j'avais l'impression que l'auteur écrivait un roman policier absurde...écrire pour écrire sans aucun souci de captiver le lecteur. Je me suis sentie non respectée en tant que lectrice.
Je me demande comment monsieur Dicker a fait pour écrire un si long roman vide de sens . Dommage j'avais tellement aimé "Les derniers jours de nos pères".
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Page 237 ...... Fin de cette perte de temps. Il y a trop de bons livres pour continuer d'abimer mes yeux ainsi que mon temps sur des niaiseries semblables. L'art de la poudre aux yeux saveur "prix gagné en 2012 pour l'Affaire Quebert" Bravo ! ( et encore, de justesse ... ) Ensuite ? Idem. Miroir. Copier-Coller. Recette. Vide. Style néant. Rythme aucun. Assez !
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J'avais beaucoup aimé "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et "Le livre des Baltimore". Mais celui-ci, impossible de le terminer (malgré 2 tentatives de reprendre le cours de l'histoire) ! Les personnages sont caricaturaux (voire ridicules), les dialogues complètement creux. Pour couronner le tout, je l'ai écouté en version audio-livre. Et malheureusement, la prestation du comédien est du même niveau que "l'oeuvre" lue. Les voix qu'il utilise pour représenter les différents personnages sont parfaitement ridicules.
Bref, ce sera probablement mon dernier Dicker...
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