Les derniers jours de nos pères

Joël Dicker nous parle de la guerre mais avant tout de l'amitié, de celle qui naît entre des Hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, de cette amitié qui bouleverse toute l'existence. Il le fait avec le talent des grands écrivains, dans un style sans ambages qui recèle pourtant des trésors de sentiments à travers un très beau tableau de passions humaines. J'ai adoré.

Fils aimant et dévoué, Paul-Emile quitte Paris aux premiers jours de la seconde guerre mondiale et tait à son père sa destination : il rejoint l'Angleterre et est incorporé dans le SOE, une division des services secrets créée par Churchill.

En compagnie d'autres volontaires, il suit une formation intensive et après une sélection sévère, il est envoyé en mission, en fonction des besoins. Il en va de même de ses camarades de formation avec qui, au mépris des conseils donnés lors de l'instruction, il aime à se retrouver à Londres et tisse des liens très forts.

Ayant fort apprécié La vérité sur l'affaire Harry Québert, je me suis tournée vers le premier roman de l'auteur à l'occasion du mois anglais. J'ai un peu tardé à rédiger ma chronique, je l'avoue mais dans un genre tout à fait différent, j'ai découvert le destin d'hommes et de femmes attachants, soudés dans l'adversité et le danger.

Les aventures des uns et des autres sont passionnantes à suivre à travers l'Europe et L Histoire ; notamment car les personnalités mises en scène éveillent les émotions et des sentiments parfois contradictoires : ainsi, dès le début du roman, les protagonistes sont présentés avec leurs bons et leurs mauvais côtés et les épreuves qu'ils affrontent forcent la compassion du lecteur. Impossible donc de ne pas vibrer au fil des opérations de sabotage ou de renseignements par exemple.

Autre point fort du roman : j'ai retrouvé dans cette lecture un style vivant et profondément humain, qui renforce le réalisme du récit. de quoi s'attacher encore un peu plus à l'intrigue et avoir envie de suivre plus en avant ce jeune auteur prometteur !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..

C'est avec ce livre que je suis rentré dans l'univers de Joel Dicker.
La deuxième guerre mondiale, les services secrets, les camps d'entrainements, les actions de la résistances...
Tout ça paraissait très prometteur ;0)
Au final c'est très bien écrit mais c'est lent comme le temps perdu.
Lent au point de finir par s'ennuyer surtout sur la fin du roman qui n'est pas la meilleurs partie du livre.

Joel Dicker est sans doute mon auteur préféré.

Ce nouveau roman m'a fait passer par toutes les émotions.

Le dégoût, tout d'abord, dans les premiers chapitres. Cette impression fautive de trop en voir (de trop en lire ?). La surprise, pour finir. En passant par la hâte de tourner chaque pages.

Ce braquage est une réussite. Un vrai voyage entre la Provence et la Suisse. Des personnages passionnants, trop "réels" parfois.

Comme d'habitude, j'ai dévoré ce roman. A ne plus réussir à me concentrer sur mon propre quotidien. Quel talent !

Alors avec encore plus de hâte : vivement le prochain !

Recommandé !
Comme à chaque fois, à chaque roman de Joël Dicker, l'aventure est passionnante.
Les personnages sont attachants dans leurs forces mais également au travers de leurs faiblesses.
Nous découvrons un pan méconnu de la guerre au détour d'un récit fort.
Merci encore Monsieur Dicker

Le derniers jours de nos pères est un roman qui surprends quand on a déjà lu des livres de cet auteur pour autant c est mon préféré.
Paul Émile une petite vingtaine se fait enrôlé par le SOE, les services secrets anglais afin d'infiltrer la France et réaliser des missions de sabotage, de propagande ... pour cela il laissera son père seul sans nouvelles... il rencontrera d autres camarades Claude , Faron , Gros, Laura ... chacun va explorer ses propres convictions, ses forces, ses faiblesses, ses limites, sa folie ... un roman profond avec des personnages en proie à leur doute et à leur Humanité.
On s attache à eux, on vibre avec eux et on pleure avec eux.
Loin du manichéisme habituel.

Cela fait plusieurs années que j'attends pour lire ce livre car je le savais très différents des autres récits de l'auteur. Et moi ce que j'aime normalement dans ces récits ce sont évidemment les dénouements inattendus des enquêtes policières (et aussi Marcus cela va s'en dire). Or ici, on est loin de l'enquête policière contemporaine. On se retrouve plutôt pendant la période de la seconde guerre mondiale, au cour des services secrets anglais, le SOE, créé par Churchill. On y voit l'envers du décors, ce qu'il se passait derrière nos frontières et les combats menaient par ces gens qui se sont investis au péril de leurs vies et de leurs familles.
Je suis loin d'être une fan des James Bond, mais ici, le métier d'agent secret met en avant les qualités de ces personnes qui ont fait de la paix leur priorité, mais également leurs défauts, leurs erreurs et leurs faux pas.
Ce qui m'a le plus touché c'est bien évidemment les relations sociales entres tous ces membres qui se croisent, se coupent, s'étirent. On comprend bien l'importance de faire chacun « un peu » pour faire tous ensemble « beaucoup », mais on voit aussi comme le moindre pas de côté peut engendrer des dommages terribles.

Il s'agit selon moi du meilleur des livres de Joël Dicker. Pourtant, lorsque j'en ai débuté la lecture, m'intrigue ne me parlait pas beaucoup. Je pensais que j'allais m'ennuyer. Au final, j'ai été complètement embarqué dans l'histoire. le livre est extrêmement bien écrit et fluide. La thématique est bien traitée, malgré le sujet peu joyeux. Je recommande vivement !

Bouleversant, plein d'humanité, roman dans lequel le mot fraternité prend tout son sens. Beaucoup de compassion et d'admiration pour ces destins qui dépendent les uns des autres pour survivre à la guerre. Au début, j'ai un peu tiqué sur le nombre de personnages, mais passé le début de l'histoire, tout devient plus fluide.
Petit bémol: autant le début sur leur formation, est assez détaillé, autant lorsqu'ils sont envoyés en mission, on ne sait pas grand chose de leurs actions, on a l'avant/l'après mais pas le pendant. Plutôt frustrant.
Mais c'est aussi ça la guerre: la pudeur, le secret, les nons dits. J'ai été touchée par la relation père fils mais moins par le reste des liens entre eux. Peut-être aurait-il fallu moins de personnages et un développement plus poussé des liens entre eux.
Ce n'est pas un coup de coeur mais je le recommande!

Attention, ce roman se dévore !!
L'histoire est très intéressante, je ne connaissais pas forcément cet épisode des services secrets britanniques. Certes, le lecteur aimerait sans doute un dénouement heureux, finalement cela fait partie de la beauté de ce récit.