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J'ai adoré...

Superbe intrigue. Personnages attachants (Jay, Lisa et Éric). Originalité.

On pourrait en faire un excellent film. J'y vois des rôles extraordinaires pour des acteurs de talent.

Ce roman qui a obtenu le prix du gouverneur général, soit l'équivalent du Goncourt, étonne d'abord par sa maîtrise et par la capacité de l'auteur à tenir le lecteur en haleine. Si le roman est par moments difficiles à suivre tant il est très documenté sur l'industrie des containers ou sur les réseaux informatiques, il pallie cela par des des personnages solitaires aussi mystérieux qu'attachants.
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« Six degrés de liberté » est un roman de l'auteur québécois Nicolas Dickner, qui nous entraîne dans le monde captivant de l'espionnage industriel et des nouvelles technologies. Bien que le livre possède des qualités indéniables, notamment dans son écriture et ses dialogues, il souffre également de quelques faiblesses qui pourraient décevoir certains lecteurs, telles que la lenteur de l'intrigue, le manque d'attachement aux personnages secondaires et une longueur parfois excessive.

D'un côté, l'écriture de Dickner est fluide et agréable à lire, permettant ainsi de se plonger facilement dans l'histoire. Les dialogues, en particulier, sont bien construits et captivants, ce qui renforce l'immersion du lecteur dans cet univers complexe. de plus, le sujet abordé, à savoir l'espionnage industriel et les nouvelles technologies, est en soi intéressant et d'actualité.

Cependant, l'intrigue peine à démarrer et il faut attendre les cinquante dernières pages pour que l'histoire prenne enfin un rythme soutenu. Cette lenteur initiale est d'autant plus frustrante que le récit est parsemé de descriptions et d'explications techniques, qui peuvent paraître rébarbatives pour le lecteur peu intéressé par ce domaine. de ce fait, le roman donne parfois l'impression d'être trop bavard et long pour finalement peu d'action et de rebondissements.

Un autre point faible du roman réside dans le peu d'attachement que l'on ressent pour les personnages secondaires. Ces derniers manquent de profondeur et d'épaisseur, ce qui limite l'empathie du lecteur et nuit à l'implication émotionnelle dans l'histoire. L'auteur aurait pu davantage développer ces personnages pour les rendre plus intéressants et nuancés.

De plus, il semble que certaines parties du livre auraient pu être raccourcies, car il y a des moments où l'on a l'impression que l'auteur cherche à étirer son histoire. Cette longueur superflue alourdit le récit et peut donner une impression de lenteur ou d'ennui à certains passages.

En conclusion, "Six degrés de liberté" de Nicolas Dickner est un roman qui présente des qualités indéniables, notamment dans son écriture et ses dialogues, mais qui souffre également de défauts qui pourraient rebuter certains lecteurs. La lenteur du début de l'histoire, le manque d'attachement aux personnages secondaires et la longueur parfois excessive nuisent à l'intérêt global du récit, malgré une intrigue qui aurait pu être passionnante si elle avait été mieux exploitée.
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Enfin un thriller soft et chargé d'humour, sans mort ni blessé, mais qui nous mène "par le bout du nez".
2 ado inséparables et créatifs  puis  séparés, débutent leur vie d'adulte avec des fortunes diverses.
Une libérée sous contrainte, spécialiste des cartes bancaires, surveille les circulations de conteneurs portuaires à Montreal.
Un conteneur fantôme - spécialisé dans les transports de bananes - franchit les barrages douaniers, un vieil homme alzeimer interfère... ainsi qu'une maman addict a un supermarché mobilier nordique.
Excellent rythme et delicieux humour.... A lire: 5/5.
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Comment s'y retrouver dans cette complexité de l'être humain ? Des ados doués en informatique et manuellement, une ancienne délinquante obligée de travailler au côté de la Gendarmerie Royale Canadienne, une mère accro de IKEA, un père qui brusquement va souffrir d'alzheimer et le rôle principal donné au conteneur Papa Zoulou. Ce dernier est une vraie anguille impossible à localiser. Beaucoup de termes financiers et informatiques qui peuvent dérouter, phrases anglaises non traduites. Un roman pour la génération actuelle, d'ado qui peut devenir multimillionnaire. Je me sens exclu de ce sujet. le revers de la médaille ? La solitude, un gouffre d'incompréhension avec les parents, une forme d'autisme.
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Excellent roman dont l'originalité du sujet met le temps qu'il faut pour apparaître, celui nécessaire à bien situer les différents personnages, tous très intéressants.

De nombreux thèmes sont abordés, d'abord celui de l'adolescence avec des jeunes doués scientifiquement et manuellement, capables de mettre au point un engin qui va se hisser jusqu'à la stratosphère pour porter leurs rêves et, qui sait, les restituer dans la réalité.

Ensuite, celui de la famille, d'un côté le père et la fille, de l'autre le fils et la mère, avec tous les ingrédients des relations entre eux.

Enfin, celui de l'aventure calculée, millimétrée, avec le monde clos fabriqué du conteneur.

Il y a aussi des passages secrets dans des maisons en restauration et d'autres passages incompréhensibles dans la mémoire du père perturbée par la maladie. de jeunes héros capables de vaincre leurs angoisses, agoraphobie ou claustrophobie, tiennent le lecteur en haleine au long de ces quelques trois cents pages. Et quelques beaux extraits à détourner tout individu d'IKEA et de ses sens uniques qui ne mènent nulle part.

Un roman également chargé d'émotion, de tendresse et d'altruisme au travers du personnage de Jay, formidable enquêtrice à titre personnel. le tout bien écrit, donne une envie de Canada, de mer, de lieux bien clos et de fenêtre sur le monde vu d'en haut.
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Lecture audio, choisi au hasard dans les bacs de la médiathèque.
Encore un roman aux histoires parallèles, qui m'ont beaucoup interrogée... je n'arrivais pas à synchronisée. Mais une fois que j'ai réussi à remettre les éléments dans l'ordre, j'ai très vite compris ce qu'il se passait. Et donc, j'ai été infiniment déçue par la fin : j'attendais autre chose, j'aurais aimé faire tout le voyage et avoir toutes les explications sur comment la fin peut être aussi "heureuse".
Intéressant donc, mais pour moi il manque un petit truc.

Je me suis surtout bien amusée de ces expressions Québecoises qui interpellaient mon oreille de temps en temps.
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Ce livre acheté dans une libraire Bruxelloise qui s'appelle "Tulitu". Spécialisée dans la littérature Québécoise. Un conseil de la libraire.
Complètement déjanté, drôle surprenant, ...
Jay, employée à la gendarmerie Royale du Canada au service fraude aux cartes de crédit. Rien qui la passionne;
Elle va croiser la route de Lisa et Eric, deux ados. Ces deux chemins se réunissent au tour d'un container.
La suite est à lire. La construction de l'histoire, le ton utilisé, le fil à suivre... tout est neuf, différent et agréable.

A LIre!!!!!



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Je n'ai rien contre les containers, j'ai d'ailleurs de très bons amis containers, mais je ne pensais pas accrocher à cette histoire logistique.
Au delà cette réflexion sur la liberté, abordée sous un angle qui pose bien des questions, j'ai vraiment beaucoup apprécié le style d'écriture, de narration, les personnages.... Un très bon moment de lecture.
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Un roman à deux voies, comme souvent on aime les faire maintenant? D'un côté une enquêteuse ex-hackeuse au passé louche qui s'amuse à poursuivre un container fantôme, et de l'autre une ado - parfois accompagnée d'un geek claustro de type asperger - qui se prend à rêver d'un monde plus "light" pour son futur et qui, au final, est prête à tout pour essayer d'y parvenir. Quelles ténacités, quelles énergies, quelles imaginations ses deux personnages féminins ne déploient-elles pas pour atteindre leur but, et au final se frôler puis presque se rejoindre le temps d'une rencontre avant que leurs lignes de vie ne les éloignent l'une de l'autre tout aussi vite. Deux belles courbes narratives dessinées par un auteur qui sait suffisamment ménager ses effets pour qu'on finisse par apprécier ce "mais où veut-il en venir ?" qui ne cesse de rôder dans notre tête de lecteur de chapitre en chapitre. Au final, l'idée est plutôt plaisante quand bien même un peu fumeuse dans sa concrétisation : on a peine à admettre que cela puisse se faire ainsi, mais finalement pourquoi pas, notre monde est devenu tellement mal foutu qu'au final tout pourrait presque paraître possible, pourvu que ce soit assez biscornu. Allez, on essaie nous aussi ?!!
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Jay doit travailler à la GRC au lieu de faire de la prison, Élisabeth Routier veut sortir de sa vie pour aller rejoindre son copain Erick Leblanc, un hacker, à Copenhague. Leur destins vont brièvement se croiser à la fin. C'est l'histoire d'un hacker qui invente des logiciels pour faire passer des containers d'un port à l'autre, il gagne sa vie de cette façon. Bien écrit, plein de références et de clin d'oeil tout au long du récit, un ton humoristique. C'est une histoire de recherche de liberté dans un monde de barrière, douanes et limites réelles et imaginaires. Une belle lecture que j'ai trouvé un peu longue. Je retiens la cache secrète de la maison Baskine, un lieu mystérieux et plein de liberté dont on ne saura rien de plus.
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