Un livre étonnant, malgré une fin utopique à oublié si vous ne voulez pas culpabiliser (basé sur l'excès de positivisme qui soit disant gérerait votre destiné, mais malgré tout à lire, car il y a beaucoup d'amélioration par rapport à ce qui s'écrivait avant, et c'est déjà très courageux, donc à lire malgré tout, c'est ce que j'ai lu de mieux en roman, sur le sujet) que m'a offert la maison d'édition les 3 Colonnes dans le cadre de l'opération Masse Critique du site Babelio, une maison d'édition très professionnel, qui vous rappelle par un petit courrier le cadre de cet envoi, et qui précise sur la page de garde du livre que l'exemplaire est exclu de la vente, donné à titre publicitaire pour protéger l'auteur de certains abus.... Un professionnalisme du à leur service de communication... Merci à cette maison d'édition...
L'enlaceuse de rêve est un conte un peu comme Candide, seulement contrairement au livre
De Voltaire, qui condamne l'optimisme aveugle, ce livre encourage un optimisme débordant... qui débouche sur l'apprentissage de l'individu qui essaie, et voit le résultat... une incitation à apprendre de ses échecs par soi-même... Liberté relative qui pousse à se remettre en question lorsqu'on obtient un mauvais résultat... se droit de l'individu qui est utilisé quand
l'enfant ne peut pas parler, dans l'éducation
Montessori... le droit à l'autoapprentissage... en visitant des mondes (très emprunt de coopération et d'écologie) Un excellent livre... cependant attention... il y a quand même quelques écueils mineurs dans ce livre... dans lesquels ne tombera pas un public averti, qui se laissera porter par le livre... méditant sur la lecture paisible... méditant sur les pages qu'il lit... ce livre est une lecture très apaisante qui fait avancer...
Cependant il y a une confusion sur le mot libre arbitre... le libre arbitre n'est pas tout à fait un droit à l'autoapprentissage... un droit conduisant à la négation de tout interdit... le libre arbitre est le droit de la transgression de règle de base... hors ici... il n'est pas question de règle de base, mais d'une règle complexe : ne pas se laisser déborder par les émotions... quelque chose qui demande un apprentissage de toujours... cependant réfléchissez-y... dans les 10 commandements, ou dans les voeux bouddhistes... il n'est pas interdits de se mettre en colère... il n'y a même pas l'envie contrairement à la région catholique dans les voeux bouddhistes... il y a le mensonge, le fait de tuer, un peu plus dure sur les excès sexuel (ou bien l'absence de sexe pour les religieux, c'est un peu plus compliquée, c'est pour cela que le sexe, mais pas la relation amoureuse, est absent de livre comme Harry Potter ou bien
le Seigneur des Anneaux), ne pas voler... et un voeux sur la perte de discernement : ne pas prendre de suspente qui perturbe la conscience .... jusqu'à perdre le contrôle comme l'alcool... Et le libre arbitre est la possibilité d'enfreindre ses règles quand on doit choisir le moindre mal entre deux maux... Il ne s'agit pas donc d'un droit à l'apprentissage par échec et réussite... même si enfreindre des lois nous apprend quand même nos limites... mais ce n'est qu'une conséquence du libre arbitre... on ne peut donc parler du libre arbitre sans établir de règle préalable... Comme l'accès à la connaissance par une pomme... dans un monde édénique qui nous fait chuter sur la terre et finir par nous imposer un nombre de règles plus important (les 10 commandements), dans Harry Potter,
l'enfant ne doit pas utiliser la magie sans le contrôle d'un de ses professeurs.. parce qu'il ne sait pas... les Elfes du premier âge de la terre du Milieu ne doivent pas s'approprier des joyaux magiques... ce qui conduit à une chute... Avant la chute, dans un milieu édénique... il n'y a pas vraiment de libre arbitre il y a transgression d'une règle très simple... que l'individu n'a pas la possibilité de comprendre... Il y a donc un écueil là...
Personnellement, et c'est encore un détail, j'aurai évité d'utiliser des mots comme Escalibur, ou bien Minotaure, qui renvoient à des notions beaucoup trop précises, et perturbe le lecteur... alors que le contexte n'est pas le même ici... c'est une fois de plus un détail... mais quand
Tolkien s'inspire d'Escalibur, il ne l'a nomme pas Excalibur...
Et si de nombreuses expériences sont très très bien décrites; beaucoup de références occidentales plu général ne me gênent pas ici mais le fait de présenter le massage sur une personne nue peut être problématique... à une époque comme aujourd'hui... ou de mauvais praticien Reiki transgressent les règles qu'on leur apprend... et ou le public confond efficacité avec nudité sensualité avec sexualité... alors qu'une barrière de vêtement dans le reiki, le magnétisme, ou le shiatsu évite bien des écueils de non respect des règles de base ( prise de contrôle du malade)... mais là on est dans l'éthique du praticien ou de l'éducateur... alors que le livre est sur la vision.. de l'individu qui se construit... ce ne sont somme toute que des détails...
Autre chose qui peut prêter à confusion, si un exercice de respiration est très très bien décrit... on est surpris d'y trouver le mot air et pas énergie... car ce n'est pas de l'air physique qui parvient aux cellules, mais bel et bien quelque chose d'encore plus ténue... d'approchant de l'oxygène apporté par l'hémoglobine dans les cellules sans être tout à fait cela... bien plus proche de la force de Star War... mais encore une fois... il s'agit plus de pointe de détail, pour les gens qui ne sont pas habitué à ce genre de lecture... car c'est malgré tout une lecture qui sonne très juste dans les descriptions, mêlant prise de conscience, développement spirituel, écologie.... éducation... un livre qui nous ouvre astucieusement vers un certain nombre de prise de conscience... et si c'est une lecture relaxante... par laquelle on se laisse porte... cela n'a rien à voir avec la lecture d'un livre que l'on lit pour ne pas se prendre la tête comme disent certains... car cela déclenche une foule de questionnement... qu' on le veuille ou non... donc malgré quelques petits détails... c'est un excellent livre philosophique... à lire quand on est vraiment disponible pour se laisser vraiment porter par lui... et pas en plein stress...