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3,68

sur 1619 notes
Ouvrage remarquable. J'ai adoré l'histoire. J'ai adoré l'écriture. J'ai adoré la photographie de cette oeuvre.
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rère d'âme nous plonge dans l'enfer des tranchées à travers l'histoire de 2 tirailleurs sénégalais enrôlés sous le drapeau français. Modemba meurt sous les yeux de son ami Alfa, qui sombrera peu à peu dans la folie.
Un roman bref, envoûtant et cruel sous forme de monologue.
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Il parle trop sur la negritude à un moment donné ça m'énerve
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Frère d'âme est un roman historique écrit par David Diop. L'histoire se déroule pendant la première guerre mondiale. le personnage principal est Alfa Ndiaye, un tirailleur sénégalais dans l'armée de la France, qui a eu une expérience profondément troublante dans sur le champ de bataille.

L'histoire commence par la mort de Mademba Diop dans des circonstances horribles, la personne qui Alfa appelle comme son plus que frère. Mademba a demandé à Alfa de le tuer pour mettre fin à ses souffrances, ce qu'Alfa ne pouvait se résoudre à faire. Depuis cet incident, Alfa voulait se venger de l'ennemi « aux yeux bleus » et il a recréé la scène de la mort de Mademba plusieurs fois avec un soldat ennemi. Son propre camp et son capitaine dans la tranchée était inquiété par Alfa et voulait le retirer des fonctions de combat.

C'était une prémisse très intéressante et j'aimait le style de narration d'auteur. Plusieurs fois, Alfa racontait son passé au lecteur / à la lectrice, mais cette remémoration est à cause aux événements actuels et nous pourrions donc dire que la narration est toujours linéaire. D'abord, il nous raconte son avis sur la tranchée et les expectations sur les soldats noirs : de se comporter comme sauvages pour intimider l'ennemi car c'est la perception sur eux. Il a aussi montré une déconnexion entre les Français dans la trachée et les Africains et quelques instances de comédie noire (que leur mort vaut la peine à cause de la pension de famille).

La raison pour le bizarre comportement d'Alfa après la mort de Mademba serait identifiée comme un trouble de stress post-traumatique (TSPT) aujourd'hui. Il a été considéré comme un paria par les Français et les Africains dans son campe, ces derniers qui le considèrent comme un djëmm (diable en Wolof) – j'aimais les références Wolof, mêmes les croyances et les contes raconté par Alfa.

Ma partie favorite était la narration d'histoire de famille Ndiaye par Alfa – dans un petit village en Sénégal – on apprend les traditions du village, la situation politique et aussi les risque et leurs relations avec les voisins. On apprend aussi comment la relation entre Alfa et Mademba était développé – et le contraste de leurs personnalités où Mademba était l'intellectuel (qui parlait français) et Alfa était « l'homme forte ».

J'aimerais s'il y avait un peu plus des pages sur le livre – parce que j'étais très intéressé par la partie sur Sénégal et j'aurais aimé en avoir beaucoup plus. Alfa est un personnage avec qui on peut sympathiser mais nécessairement aimer est j'apprécie cette complexité.

A conclure, cette une excellente lecture et je donne une note de quatre sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Ce qui est humain et ce qui ne l'est pas. Tuer son ami mourant et condamné est-ce humain ou non?

La haine à la guerre est nécessaire mais on la laisse à la guerre on ne la ramène pas avec soi dans les tranchées.

Jusque là ça allait.

Bon les mitraillettes. Je n'ai jamais entendu ou lu qu'il y ait eu des mitraillettes en 14-18…

Maintenant. Il y a viol et meurtre ou plutôt meurtre puis viol. Abjecte.

Je suis étonné que des étudiants de 16-18 ans plébiscitent un bouquin comme ça. Ça renforce un peu plus mon sentiment face à l'escroquerie qu'est le Goncourt et surtout celui des Lycéens.
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Roman court facile à lire.
L'histoire est originale et intéressante mais la fin me semble baclée.
Je suis aussi terriblement dérangée par la scène de sexe avec Mlle François dont les objectifs et l'intérêt n'est pas clair. JE me demande si l'auteur est bien conscient de ce qu'il écrit.
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ALORS.
Oui, l'histoire est intéressante et prenante, même s'il ne se passe pas non plus grand chose quand on regarde de plus près.

Mais le style d'écriture est imbuvable. L'auteur semble avoir trouvé une petite dizaine de métaphores et figures de styles qu'il aime, et les répètes toutes en boucle en changeant un peu le sens de temps en temps pour nous surprendre. J'ai lu 130 fois "Par la vérité de Dieu".... EN 143 PAGES. Si je revois cette phrase encore une fois, je crois que j'explose.
Un peu c'est bien, mais trop c'est trop.
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Découvert en version audio.
Je ne partage pas l'engouement général.
Lien : https://camillecture.blogspo..
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Alfa Ndiaye , jeune tirailleur sénégalais, a déjà vécu l'enfer sur la « terre de personne », ce champ de bataille constellé de « grains de guerre du ciel métallique ». Mais sa vie bascule quand il n'aura pas le courage de mettre fin à l'agonie de son ami d'enfance, son frère d'âme, Mademba Diop, qui décèdera dans ses bras. Mais que valent les lois des ancêtres qui interdisent de tuer dans l'enfer des tranchées de la première guerre?
Il ne sera plus dès lors que vengeance et férocité. Il sombre dans la folie et répand la mort autour de lui, ramenant comme trophée le fusil accompagné de la main de l'ennemi. Et si ses compagnons d'arme commencent par l'admirer, il finit par leur inspirer de la terreur, ce guerrier solitaire ne peut être qu'un sorcier. La sauvagerie doit être organisée, canalisée, pense également son capitaine qui finira par évacuer à l'arrière Alfa, danger pour la troupe.
C'est avec un style répétitif, proche du caractère incantatoire d'un chant traditionnel, presque hanté, que le narrateur nous relate le quotidien de sa guerre, la chasse aux trophées, les mains des ennemis, l'exécution des toubabs refusant de monter à l'assaut… Envoyé à l'arrière le narrateur s'apaise quand il évoque son enfance aux cotés de Mademba, dans leur village. Mais le roman ne s'achève pas sur ces douces réminiscences du passé. Sa violence nous renvoie à la citation en exergue du livre : « Je suis deux voix simultanées. L'une s'éloigne, l'autre croît » (Cheikh Hamidou Kane).
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