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3,68

sur 1619 notes
Dévoré en quelques heures...
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#Chronique : Frère d'âme de David Diop lu dans le cadre du Prix Audiolib​ 2019

Un livre sombre, étrange, morbide qui ne m'a malheureusement pas plu.
Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2019/04/frere-dame-ecrit-par-david-diop.html#more
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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... Vraiment mitigé. ..on dirait un conte pour enfants, si le sujet porteur n'était pas si grave ...
Le style en devient empesé, à trop vouloir faire dans le péremptoire. ..
Pas mon livre de chevet...
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Touchante histoire d'un tirailleur Sénégalais pris dans l'horreur des tranchées de la 1 ère Guerre Mondiale. Son "plus que frère", ami de toujours, s'est engagé pour défendre ce drapeau que l'endoctrinement colonial lui a appris à faire sien, et il l'a suivi dans cet enfer. Récit très introspectif où resurgissent les souvenirs de son enfance, où l'on voit comment cette saloperie de guerre peut transformer le plus doux des agneaux en machine à tuer et mutiler, mais où l'on voit aussi que dans le coeur de cette chair à canon l'amour ne meurt jamais vraiment. Conte philosophique, documentaire de guerre, poésie africaine... ce roman est un peu tout cela à la fois.
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J'ai trouvé le phrasé de type « africain » trop lourd avec beaucoup trop de répétitions. La langue est chantante pourtant mais je n'ai pas aimé.

Le style m'a également déplu dans ce roman. Il y a vraiment trop de répétitions. Des répétitions syntaxiques mais aussi des répétitions dans l'histoire. Une même partie du récit peut nous être répétée trois, voire quatre fois ! Je n'adhère vraiment pas du tout à ce style d'écriture. Par contre, lorsque David Diop nous décrit la Première Guerre, les mots le servent. Elle nous est décrite à la fois dans toute son horreur (avec certains détails très gores) et à la fois dans une pudeur, voire une candeur magnifique.

Je ne suis pas du tout d'accord avec la quatrième de couverture qui nous décrit un homme qui perd la raison à la suite de la mort de son meilleur ami au combat. D'ailleurs lui-même ne cesse de le répéter : il commence enfin à penser par lui-même. On lui demande de faire le sauvage pour effrayer ses ennemis, alors il fera le sauvage ! Il n'a qu'une idée, c'est se venger. Peut-on parler de folie dans sa vengeance sanglante ? Je ne suis pas sûre. En tout cas, je ne l'ai pas perçu ainsi.
[...]
Lien : https://lesbaladesdelimpossi..
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Je n'ai vraiment pas aimé ce livre, le style d'ecriture ne me convient pas, reprendre sans cesse ses pensées, les délayer, les reformuler de façon circonvulatoire, c'est un style, une façon, qui n'est pas pour moi, désolé d'aller à contre courant de la grande majorité des avis qui sont unanimes dans le positif.
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Je me faisais une joie de m'attaquer à ce bouquin dont plusieurs personne m'avaient vanté l'intérêt et la sensibilité. J'ai été déçu.
Certes, l'histoire est captivante et on ne peut qu'être emporté par elle. Sauf que le parti pris de l'auteur dans sa forme littéraire pure (une espèce d'écriture naïve - pour ne pas dire caricaturale), m'a totalement empêché d'entrer à fond dans le livre. Cette écriture m'a dérangé, pesé. A mon sens, elle n'apporte rien à l'histoire mais en constitue le principal handicap.
Je n'ai trouvé aucun plaisir littéraire à me "farcir" ce bouquin.
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L'horreur de la guerre mêlée à la poésie par le filtre du conte africain et sa vision de monde fait de ce livre un hymne à la liberté, au libre arbitre, à l'amitié, à l'amour universel....Un véritable coup de coeur pour moi ce Goncourt!
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Le sang noir des tranchées

« Allons enfants de la patrie/Le jour de gloire est arrivé ». L'espoir d'une patrie reconnaissante pousse Alfa et Mademba, deux presque frères sénégalais à rejoindre le front français. Là-bas, on le dit, il n'y a plus de différences. Un destin commun unit tous les poilus dans un même sentiment de camaraderie. Là-bas, le sang qui coule n'a qu'une seule couleur. Là-bas, le sang est noir. Et puis, l'exotisme des chocolats est divertissant. Là-bas, ils sont des soldats presque comme les autres. Mais en guise de gloire, ces deux frères d'âmes trouvent les tranchées, la boue collante, l'odeur âcre du sang qui brûle et des viscères ; l'odeur puissante de la mort qui frappe Mademba aux premiers combats.

Le sang d'Alfa ne fait qu'un tour. « Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons ! » Pris de fureur vengeresse, il donne libre cours à sa réputation de sauvage cannibale. Troquant sa baïonnette contre son coupe-coupe de paysan, transformant les champs de bataille en savane et la guerre en un safari aux allures grotesques, il part à la chasse des yeux bleus jumeaux qui ont tué son ami d'enfance et se mue en grand fauve.

« Entendez-vous dans nos campagnes/Mugir ces féroces soldats ? » Pour tous, il devient la mort – La mort noire, plus forte encore que les obus, que les éventrations, que les gaz asphyxiants. Il devient la promesse de la mort, plus forte encore que la mort qui rode en permanence autour des hommes. Mais quoi de mieux que la comédie de la folie pour la déjouer et rester vivant dans ce monde privé de tout sens, ce monde où les Français tue les soldats français parce qu'ils refusent de mourir ?

Le parcours de ce nouveau Candide – égaré sur un sol qui se dérobe sous ses pieds et dans une France qui le rejette – offre un point de vue inhabituel sur l'épopée tragique des poilus, dans un récit bref qui mêle la fraicheur des contes africains et le réalisme cru, quasi chirurgical, des descriptions des corps en décomposition. Dans une langue puissante mais tout en retenue, David Diop donne littéralement corps à ce qui est connu dans l'Histoire sous le nom de « La Grande Boucherie », la bien-nommée. Il montre à quel point, loin des slogans patriotes ou revanchards, elle fut avant tout une vaste entreprise de déshumanisation dont les conséquences furent profondes autant que durables. Car elle n'a pas seulement changé la face du monde : elle a aussi changé le coeur des hommes.
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C'est une belle ambition, et une prouesse d'avoir si bien incarné ce personnages à la première personne. Cela sonne juste, nous suivons Alfa qui sombre peu à peu dans la folie de l'horreur.
A mesure qu'il retrouve un semblant de sérénité, l'effroi du lecteur grandit. Je referme ce livre le sang glacé et je le recommande.

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