Dans ces deux oeuvres, Mateo et Stéfano,
Armando Discépolo innove autant par son ambition littéraire que par la profondeur tragique et psychologique de ses personnages, inscrivant son écriture dans la lignée du grotesque créole qu'il a inauguré dès ses premières oeuvres. L'auteur associe, par la peinture des milieux populaires socialement et culturellement instables du fait de l'immigration massive et de la précarité économique, l'humour caricatural à la tension tragique. Ces deux pièces, parmi les plus remarquables de sa production, attestent de l'efficacité dramatique d'une écriture cynique émaillée d'inventions linguistiques, le cocoliche (pidgin italo-espagnol des immigrés).
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