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3,49

sur 392 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai abandonné la lecture de ce livre après 100 pages. J'avais adoré le livre Quand le diable sortit de la salle de bains du même auteur.

Le début de cette lecture m'a enthousiasmé, le tutoiement était original, le personnage intéressant mais je me suis vite lassé des nombreuses listes d'événements (entrecoupés par des nombreux point-virgules), la narration fait des bons en avant et en arrière qui n'aide pas à se passionner pour le personnage principal M-A.
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Le titre annonce déjà la couleur .
D'ailleurs ça ressemblerait presque à un traité de sociologie si Sophie Divry n'avait pas pris la peine de nous planter une Emma Bovary des temps modernes .
Comme quoi , finalement rien n'a bien changé : l'insatisfaction permanente de la gente féminine !
Ah bon ? Faut-il s'arrêter à cela en lisant les jérémiades de MA (oui , excusez du peu , c'est son coup de génie à Miss Divry , entendez "Emma" bien sûr . Sous entendu que tout le monde connait ses classiques ) ?
Ou alors entendre la plume qui grince furieusement , enfin le clavier maintenant balançant des phrases sêches , courtes , teintée d'humour noir penchant plus volontiers vers le vitriol .
En quelques 300 pages "emballé c'est pesé ', Sophie Divry nous raconte la vie de cette MA , de son enfance jusqu'à son dernier souffle .

Alors pour les grandes âmes romantiques qui ont percuté "Flaubert" à l'évocation d'Emma , passez votre chemin : C'est une narration très factuel , sans sentimentalisme et recherche d'analyse psychologique . Agrémenté de quelques petits dialogues caricaturés assez jubilatoires où chacun s'y reconnaitra hélas dans le trivial de sa vie .

Et elle excelle dans l'art de forcer le trait , d'appuyer sur le pathétique de nos miséreuses vies de peu : grandir , s'affranchir de l'autorité parentale et donnant à nos parents le droit d'être fier de leur progéniture avec un bac plus quelque chose , tomber amoureux et se reproduire ....une fois , deux fois , trois fois ....il faut bien passer le temps , combler le vide . Alors les couches à changer , les biberons , et les crises d'ados , ça occupe . Vient un moment d'essoufflement quand même et de flottement . Et comme la nature à horreur du vide , voilà notre MA qui s'offre la grande parenthèse de sa vie , une grande (ou sordide) histoire d'amour (ou de c..) avec le DRH de l'entreprise où elle bosse . Mais on sait bien que "les histoires d'amour finissent mal en général " si vous connaissez vos classiques musicaux des années 80 , alors quand il s'agit d'une banal histoire de c.... , c'est tué dans l'oeuf .N'en déplaise à ceux qui souhaiteraient voir notre MA rebondir dans une autre aventure sulfureuse ou dans le repentir de la mère de famille juste victime de la crise de la quarantaine , c'est dans le développement personnel et les associations caritatives ( Ben voyons , allons y jusqu'au bout dans la caricature et puis faut bien "donner du sens ", c'est tendance ! ) que notre héroine des temps modernes tentera un dernier sursaut pour pimenter sa petite vie dans sa petite maison de petit quartier de petite ville de petite province . La suite ? je vous laisse deviner . Regardez autour de vous . Bingo vous avez gagné
Et si on reprenait la même histoire et on l'écrivait avec un autre regard ? Je vous laisse imaginer et j'ose espérer deviner un sourire sur vos lèvres et des yeux remplis de plénitude . Mais cette histoire là n'intéresse pas Sophie Divry .
Bon , je ressors plombée
Pas convaincue par la facilité de l'exercice de Sophie Divry . Même si , comme diraient certains , "tout n'est pas à jeter". clown
Car Sophie Divry se vautre dans le désenchantement avec un appétit féroce, et c'est ce qui lui confère un certain talent .
Préparez la tablette de chocolat , les anxiolitiques quand même si d'aventure vous vouliez en savoir plus .
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Ce roman retrace la vie de M.A de son adolescence à sa mort, avec tout ce qui fait la vie d'une femme.

M.A est une jeune fille qui vit à Terneyre en Isère, pleine d'illusions rêve d'un grand bonheur, bonheur qu'elle trouvera dans les bras de François, étudiant comme elle à Lyon. Va alors s'enchaîner une vie avec un certain ronron : le premier appartement en couple, le job, la maison à la périphérie de la ville faute de moyens suffisants, les enfants... Cette routine finira par la lasser et elle cherchera de quoi retrouver de quoi vibrer : elle aura une aventure passionnée avec un collègue, consultera un psy, s'engagera auprès d'associations caritatives, prendra soin d'elle. Mais ces activités seront-elles suffisantes ?

Ce roman met en avant la société actuelle dans cette course au bien-être, au besoin de toujours plus sans en trouver une complète satisfaction. Il évoque aussi l'évolution toute relative de la condition féminine et une charge de travail accrue avec un travail extérieur souvent par nécessité cumulé à la gestion du quotidien de la maison et à l'obligation d'être toujours désirable pour ne pas perdre son conjoint. Il pose aussi le regard sur ce qu'est le couple, et ce qui en fait la stabilité et qui n'est pas forcément que l'amour.

Si j'ai été intéressée par les sujets abordés, je me suis ennuyée à la lecture des trop nombreux passages d'énumération et de description au kilomètre qui n'apporte pas grand chose à l'histoire.
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Si s'astreindre à lire ces tutoiements obsessionnels et interminables et cette fastidieuse litanie des communs font partie de la condition pavillonnaire, alors, oui, je pense qu'il vaut mieux l'éviter.
On s'attend au départ à devoir sans doute décoller et s'envoler ensuite, mais non, "nous" serons obligé de boire la lie jusqu'au bout, dans une déception sans doute aussi morose que cette vie où il ne se passe rien, rien du tout, pas même l'espoir d'une rébellion d'esclave, ou le soupçon d'une prise de conscience quelconque.
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Un roman sur la condition féminine d'une grande tristesse .
C'est déprimant ( à déconseillé en lecture à toute personne nostalgique ou en mal d'être)
il y a certains passages concernant le temps et la vie qui passe , l'amour filiale , l'amitié féminine plutôt réussis mais , le choix de l'auteur d'utiliser le tutoiement nous laisse spectateur des émotions de M. A, dommage .
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Je suis passé à côté de l'écriture alors que c'est justement le point-clé du roman.

On s'ennuie et l'énumération de tâches domestiques n'aide pas vraiment.

Je comprends ce qu'a voulu faire l'auteure ici avec ce « Madame Bovary » écrit à la deuxième personne, mais ça n'a pas pris.
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Rétrospective parfois ennuyeuse d'une vie de femme.
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J'ai lu ce livre 2 fois : lors de sa sortie en Aout et une autre fois lors d'une rencontre avec l'auteur en Janvier dernier. Je dois reconnaître qu'il ne m'avait laissé aucun souvenir dans le laps de temps.Malgré les critiques élogieuses et une deuxième lecture qui auraient pu me faire changer d'avis, ce livre ne m'a pas accrochée. Rien dans cette 'histoire banale et convenue d'une Emma Bovary moderne, n'a retenu mon attention. C'est une vie terne, sans affect décrite dans un style sans relief. Pas désagréable à lire mais vite oublié.
Dommage
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