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3,28

sur 383 notes
Un livre caricatural à souhait. L'image type de la bibliothécaire vieille fille, amère et triste ... le regard de l'auteur ne nous apporte absolument rien !!! ...et c'est tout de m^me tout ce que l'on demande à un auteur : son regard sur le monde !
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Un matin cette bibliothécaire découvre un homme enfermé dans sa salle où il a passé la nuit. La narratrice se lance alors dans un monologue, s'adressant au vous au jeune homme, dont on se saura pas grand chose. Très loquace, cette femme d'une quarantaine d'années explique son métier et notamment la classification inventée par Dewey mais également l'histoire des bibliothèques… mais l'intérêt principal de ce roman est incontestablement, pour moi, le ton de ce monologue !

Autant vous le dire tout de suite, j'ai adoré cette femme pourtant bien désagréable, réac, maniaque de l'ordre et du rangement mais à la verve incontrôlable, passant d'un sujet à l'autre, râlant, s'énervant, s'enthousiasmant…
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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La narratrice est bibliothécaire. Un jour, avant l'ouverture des portes, elle trouve un lecteur enfermé dans la bibliothèque, plus précisément dans le rayon "Géographie", rayon dont elle s'occupe ! Commence un long monologue où elle livre ses états d'âmes. En effet, elle voulait devenir professeur et se retrouve bibliothécaire; elle voulait le rayon histoire et littérature, elle a le rayon géographie ! Bref une bibliothécaire amer et aigrie, le parfait stéréotype dénoncé par l'auteure !

Petit roman (65 p) ironique sur les aléas de la vie d'une bibliothécaire, qui se lit très vite !

La suite sur mon blog ;)
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Ca commence mal. “Réveillez-vous, pourquoi êtes vous couché là ? la bibliothèque n'ouvre que dans deux heures, vous n'avez rien à faire ici. C'est le comble : voilà qu'on enferme les lecteurs dans mon sous-sol. Ils m'auront vraiment tout fait dans cet établissement.”
Donc, la Cote 400 est un énième roman-confession sous forme de monologue, dernier rejeton consanguin et simplet de la lignée de "La Chute", "Le Bavard", "La Contrebasse" et consorts. Dans le style de Sophie Divry, on pourrait écrire : “Je ne sais pas vous, mais quand un auteur fait montre d'aussi peu de créativité dans son incipit, ça me décourage de poursuivre. Ca se bichonne, un incipit, saperlipopette, ça se peaufine ! Un bien joli mot, d'ailleurs, incipit.” Rien de plus périlleux, décidément, que le faux style oral.

Hélas, la suite n'arrange rien : le style fastidieusement dynamique, bourré de tics d'écriture et d'onomatopées, le personnage délibérément caricatural (bibliothécaire / vieille fille / acariâtre / maniaque / etc.) et la moindre blague aussi pesante qu'un âne mort transforment vite en pensum ce texte qui se veut pourtant léger et sans prétentions. Entre vacheries et sentimentalisme gnangnan, Sophie Divry tente de donner une paradoxale épaisseur à son personnage de carton-pâte, qui égrène dogmes consensuels sur la profession de bibliothécaire et formules à l'emporte-pièce supposées drolatiques (“Que peut produire littérairement une société où il n'y a plus ni guerres, ni épidémies, ni révolutions ? je vais vous le dire, moi : des fictions ineptes sur de gentilles filles et de braves garçons amoureux qui se font souffrir sans le vouloir et passent leur temps à s'excuser en pleurant.”). Un véritable recueil de réflexions du café du commerce sur des sujets aussi divers que l'iPod, la fascination que l'Egypte ancienne exerce sur les esprits fragiles, etc., qu'on a tâché à tout prix de fourrer dans un seul texte.
Une aimable pochade qui fera peut-être sourire les archivistes et bibliothécaires, mais peinera à captiver tous les autres.
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Alors, si vous voulez garder le mythe intact de cette bibliothécaire détentrice des clés du pays imaginaire, passez votre chemin. Avec Sophie Divry, les bibliothèques, c'est de l'ordre avant toute chose. Alors, de la fantaisie, vous n'y pensez pas.
Lien : http://www.leglobelecteur.fr..
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Premier roman de Sophie Divry, La cote 400 est une petite merveille de drôlerie ! Je l'ai lu d'une traite, séduite tant par le sujet qui m'est proche que par le style incisif et mordant à souhait de cette jeune auteure.
L'originalité même de la forme de ce roman - un monologue sans transition ni hésitation aucune - m'a donné l'impression d'être en apnée tout au long de ma lecture, subissant moi aussi la logorrhée de ce personnage esseulé.
Ses réflexions sur la célèbre classification Dewey, la hiérarchie des sciences au sein même de la bibliothèque et plus généralement de la société, la solitude qui la pèse, perdue au sous-sol de géographie où rares sont les lecteurs qui s'y aventurent, l'absurdité de la côte 400, initialement destinée aux langues, mais délaissée dans la structure dans laquelle elle travaille, etc. m'ont fait rire autant qu'elles m'ont fait réfléchir.
Bref, une grande bouffée d'air frais avec cette profusion de réflexions, un humour féroce, un personnage unique et désabusé qui occupe tout l'espace et monopolise la conversation... Merci Sophie Divry pour ce roman qui ne cesse de m'étonner par sa richesse !
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Avant l'ouverture, une bibliothécaire quinquagénaire, célibataire trouve au sous-sol un lecteur qui s'est endormi la veille. Aigrie, elle lui déverse en un flot ininterrompu toute sa rancoeur. En 25 ans de métier ou plutôt d'une vie vouée à son travail, elle a une dent contre tout et tout le monde.

Attention, on prend sa respiration et c'est parti pour un tour de manège à fond les ballons ! C'est que notre chère bibliothécaire en a des choses sur le coeur ! Dans un monologue à l'humour grinçant, elle fustige avec cynisme la classification des livres, ses collègues de l'étage, son ancien petit copain qui l'a plaqué il y a belle lurette, des auteurs, la société… Et bien sûr les lecteurs. Sauf Martin, lecteur modèle et étudiant dont elle trouve la nuque sublime. Maniaque, sa vie est réglée comme du papier à musique et a autant de piment qu'un bouillon de légumes. Elle s'insurge contre le désordre et l'erreur de la cote 400 ! Rendez-vous compte : Ce qui fait que la classe 400, en ce moment, est inoccupée, vide. Vous êtes d'accord, c'est une ineptie. Moi, cela me donne le vertige, cette cote vacante.

65 pages vives, rythmées, cinglantes avec un soupçon de cynisme et j'en redemande !
On se régale (sans pour autant regarder ses bibliothécaires avec un sourire en coin…)
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Ce très court roman, ou plutôt longue nouvelle, est un monologue enlevé sur le métier de bibliothécaire, la culture etc.

Je dois dire que je l'ai trouvé agréable, même si je n'ai pas comme d'autres lecteurs, ri aux éclats, ou trouvé ce texte vraiment très drôle. Oui, des moments m'ont fait sourire, mais jamais rire franchement.

Le personnage de la bibliothécaire est vraiment particulier, elle a abandonné les loisirs, les hommes, les fréquentations en général. Elle n'aime que l'ordre. Il faut que rien ne dépasse. Un livre ne doit pas être plus beau, plus attirant que les autres. Il ne doit pas dépasser.

Elle parle de ses lecteurs avec beaucoup d'acrimonie parfois, mais finalement avoue que sans eux, que serait une bibliothèque? J'ai trouvé d'ailleurs ce dernier retournement un peu rapide, et bizarrement illogique au regard du reste du texte.

L'auteur écrit au tout début en dédicace que ce livre est un divertissement, et c'est bien cela. Pour moi ce fut un agréable moment de lecture, sans plus, qui sera vite oublié.

Évidemment, je ne peux que rejoindre la narratrice quand elle parle de culture (parfois): "en vérité monsieur le ministre, vous les divertissez parce que vous avez peur d'eux. du bruit, toujours du bruit, jamais le silence du livre, jamais. Il faut réagir, il faut faire quelque chose, le ministre vous trompe mes petits, il sait très bien, lui, que la révolution, ce n'est pas dans le bruit qu'on la fomente mais dans le silence murmurant des lectures personnelles." Il y a quelques réflexions très bien vues sur la rentrée littéraire: "Ces livres qui sortent aujourd'hui, il y a de tout, mais en général ce ne sont pas de bonnes fréquentations". Aussitôt écrit, aussitôt lu, aussitôt oublié.

Un petit texte sympathique, qui cependant, je suis au regret de le dire, ne donne pas du tout envie d'être bibliothécaire!
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Ce livre me donne envie histoire de voir à quoi je ressemblerais dans 25 ans ... ;-)
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Voici la complainte d'une bibliothécaire aux petits relents de poussière qui après 25 ans de service en a ras le bol d'être la gardienne de la réserve géographie, elle qui rêvait de littérature. Cette bibliothécaire d'un autre temps (car mon dieu j'espère qu'on en fait plus des comme ça !), trouve dans ses rayons un lecteur endormi là. La névrosée le prend à témoin et lui balance tout son fiel, quand aux mauvais lecteurs, quand à ces insupportables collègues, quand à la politique culturelle des bibliothèques actuelles, quand au classement de Dewey l'inventeur de la classification universelle des bibliothèques. Et puis au fil de son monologue cette vieille bique se radoucit en révélant sa passion pour l'histoire de France, pour Guy de Maupassant et pour un certain Martin, un étudiant, un lecteur bien élevé qui semble très intelligent et dont la nuque l'a fait chavirer ! Malgré sa névrose cette bibliothécaire m'a bien fait sourire, sans compter que sa clairvoyance aux sujets du classement et de la politique d'acquisition des bibliothèques rejoint mes pensées, donc autant dire qu'avec moi elle a eu la cote...
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