AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 1233 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai été très désorientée par ce " Désorientale", qui, s'il est riche de connaissances orientales loin de mes connaissances personnelles, est tellement plein justement de cette culture que j'en ai été toute "embrouillée". Je reste pantoise devant la belle personnalité de l'héroïne : elle nous parle de son pays avec chaleur mais lucidité, elle ne gomme rien des exactions qui ont pu être perpétrées aussi bien sous le régime du Shah que sous celui de Khomény. Elle ne peut cependant occulter son sentiment d'exilée ... Un roman dense, riche de sentiments et de connaissances.
Commenter  J’apprécie          80
COUP DE FOUDRE de la rentrée littéraire !
Négar Djavadi nous emporte dans un récit sur trois générations pour nous raconter l'Histoire de l'Iran. Une sage familiale qui questionne le statut de la femme, la quête identitaire, les joies et les déceptions de la vie familiale, l'intégration et l'immigration.
Lien : http://metamorphose-cerebral..
Commenter  J’apprécie          80
Camille,
Je ne ne peux plus t'en parler
Mais j'ai besoin d'en parler.
Alors je l'écris.
Pour les autres.

Désorientale...
Le titre est si beau qu'on a peur d'être déçu par la lecture.
Je n'ai pas été déçue par la lecture.
Et je sais ce qui t'as plu dans cette lecture :
Kimiâ
(Kimiâ, Kâmia, Kâmi, Camille ?)
Femme libre. Comme toi.
Femme désorientée. Comme toi ?
Peut-être que l'un ne va pas sans l'autre ?
Peut-être que la liberté, c'est de sortir des sentiers battus
et de prendre le risque de s'égarer...
Ou de créer un nouveau chemin.
Ecoutons la grand-mère de Kimiâ,
qui en parlera mieux que moi :
"On a la vie de ses risque mes chatons. Si on ne prend pas de risque, on subit, et si on subit on meure, ne serait-ce que d'ennui".
Tu es morte aussi,
mais certainement pas d'ennui.

L'autrice nous fait entrer dans l'exil et le besoin de résilience.
C'est également une ode à la maternité.
A la mère qu'on a ou qu'on a eu,
A la mère qu'on est ou qu'on sera,
A la mère qu'on ne sera jamais
(A la mère que tu ne seras jamais).
Camille, merci pour ce magnifique conseil lecture.
J'ai aimé te retrouver entre ces pages.
Commenter  J’apprécie          70
L'habile construction de cette saga familiale entraîne le lecteur de l'Iran à la France. La narratrice profite de sa longue attente dans un hôpital parisien pour raconter son parcours et celui de sa famille, opposante au régime iranien. de retours en arrière en digressions, elle livre son passé et retarde le plus possible la révélation de "l'événement". J'ai d'abord peiné à entrer dans le roman, me perdant quelque peu parmi ses multiples personnages, mais je l'ai ensuite dévoré.
Commenter  J’apprécie          70
Un vrai coup de coeur pour ce premier roman. J'ai tout aimé : le style, l'histoire, la narration non chronologique, les personnages si haut en couleur, l'humour, l'émotion...
Que rajouter ? Un roman qu'on a hâte de retrouver quand on a du l'abandonner quelques temps.
Je le conseille. Un vrai plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          70
Ca part dans tous les sens. Comme la mémoire. C'est un peu dur de s'y retrouver au début et le lexique des personnages n'est pas superflu.
On découvre la Perse puis l'Iran, le formidable bond en avant de ce pays en un siècle et demi. C'est fabuleux, poétique, drôle, dramatique, foisonnant.
De la tradition, de la politique, du modernisme : une richesse impressionnante.
Commenter  J’apprécie          70
Ce premier roman est un véritable hymne à la liberté de penser, ou du moins à la force qu'elle exige pour pouvoir vivre. Ecrit par une iranienne qui est arrivée clandestinement en France à l'âge de 11 ans avec sa famille, Négar Djavadi utilise sa plume avec un ton léger, truculent par moment et qui pourtant devient de plus en plus grave. Grâce à elle on découvre d'abord la richesse de la culture perse, on l'accompagne ensuite dans la prise de conscience des dangers qui vont détruire son pays, pour finir ( ou commencer ) une vie d'exilée en Belgique et en France.

Quand on lit ce livre, on s'imagine volontiers dans un endroit confortable avec des amis, écoutant une femme nous raconter sa vie à bâtons rompus. L'écriture est légère, le ton est drôle et toujours franc, la construction part un peu dans tous les sens, et pourtant, on ne se sent jamais perdus. On est désorienté, et on apprend ce qu'est l'âme, le caractère, le tempérament perse, si particulier. le récit est ponctué d'anecdotes, tout en ne perdant jamais le fil de l'histoire de son pays. On avance avec Kïmiâ, l'héroïne et on comprend petit à petit les fractures d'un exil vers la France, avec des gens qui savent à peine faire la différence entre l'Iran et l'Irak.

Ses parents sont des intellectuels qui s'opposent à toute forme de dictature que ce soit celle du shah ou celle de Khomeiny. Son père lit et écrit beaucoup, au détriment d'une forme d'amour que sa mère compense en protégeant ses filles. Et l'auteur explique avec beaucoup de précision le contexte politique, y consacrant des passages importants. Elle ne fait de concession ni aux américains, ni aux musulmans, ni aux occidentaux. On continue d'être désorienté, étourdi par l'histoire de l'Iran, au travers de ces trois générations.

On le sait dès le début, elle quitte son pays, poursuivie par les djinns, ces esprits qu'elle tente d'éloigner. "Pour s'intégrer, il faut d'abord se désintégrer." écrit-elle à propos de la difficulté d'entrer dans un pays qui n'est pas le sien. Commence alors cette lutte contre un passé qui l'habite et qui la modelée jusqu'au moindre détail. L'exil, l'oubli, la mémoire. le ton truculent du début du livre est devenu plus grave, mais jamais nostalgique. Et l'histoire s'arrête, ouvrant la porte d'une nouvelle génération. Splendide.
Commenter  J’apprécie          70
Pour tout dire, ce premier roman m'a un peu "désorientée" au début!
Tant de thèmes, de personnages, d'allers-retours entre France et Iran, passé et présent... il faut s'accrocher! Et puis la magie a vite opéré, et j'ai finalement beaucoup aimé ce texte.
On redécouvre l'histoire d'un pays, à travers l'évolution d'une famille, la petite et la grande histoire se mêlent, on suit les doutes de la jeune femme d'aujourd'hui, le poids du passé... beaucoup d'interrogations, et une multitude d'histoires qui s'enchevêtrent, dans un côté mille et une nuits plutôt réussi!
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
Commenter  J’apprécie          70
Coup de coeur en ce qui me concerne.
Je le conseille vivement ! A lire absolument !
Commenter  J’apprécie          70
Quelle claque ! A la fois littéraire et historique. J'ai adoré plonger aux côtés de Kimiâ, la jeune narratrice, dans les méandres et les tourments de l'Histoire iranienne. La réalité de la vie quotidienne des intellectuels de gauche qui s'opposaient au régime est relatée avec la simplicité et la naïveté des yeux d'enfants mais aussi avec tout son lot de traumatismes, angoisses et départs précipités.
L'histoire d'amour si particulière entre Sara et Darius traverse chaque page du roman, pas du tout sur le ton romantique, mais au contraire sur un volet pragmatique et réaliste sur ce que cette union intellectuelle et de valeurs leur a coûté et les sacrifices qui en ont découlé.
C'est la première fois que je lis un livre d'une auteure iranienne qui aborde l'homosexualité et les interdits encore en vigueur dans ce pays de manière aussi directe.

Une très belle découverte !
Commenter  J’apprécie          60





Lecteurs (2470) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3225 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}