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3,23

sur 163 notes
A la mort de ses parents qu'elle a quittés il y a longtemps, Joan revient dans la maison familiale et s'occupe de son frère autiste de 25 ans.
Sous couvert d'une magasin de vêtements, elle est escort-girl.
2,5 étoiles, c'est pour le style particulier et très agréable de Philippe Djian
L'histoire est plus que confuse pendant une bonne partie du livre.
J'avoue n'avoir pas spécialement aimé, ni savoir où j'allais.
Quel est vraiment le but de ce livre ?
Un auteur un peu à part sur lequel mon opinion varie selon les livres.
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A l'aube, comme une promesse, et pourtant...
Elle est travailleuse du sexe, lui autiste. Ils sont frère et soeur et leurs parents viennent de mourir dans un accident de voiture. Elle rentre à la maison après 15 années loin de son père et sa mère qui avaient d'autres chats à fouetter que de s'inquiéter d'elle. Joan tente de reconstruire sa vie auprès de ce frère dont elle se sent responsable. Et puis un petit miracle se produit, ils s'acceptent, s'entendent bien, et passent ensemble des moments qui sont pour elle un baume sur toutes ses blessures. Elle fera tout pour préserver cet amour, fût-il fraternel. Elle est prête même à tuer, et c'est ce qu'elle fait. Jusqu'aux dernières pages on sent bien que le danger plane au-dessus de leurs têtes mais on espère qu'il s'abattra plus loin car les personnages de Philippe Djian sont si attachants...Mais tous les ingrédients de la tragédie sont en place, il a suffi d'une étincelle pour que le destin s'accomplisse.
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Assez plat et redondant selon moi, l'histoire ne décolle pas. du Djian classique malgré tout, toujours efficace.
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On a beau savoir à quoi s'en tenir, avec Djian, chaque fois on est pris au dépourvu : on se doute qu'il y aura des morts (quatre dans ce roman-ci, sans compter Gordon et Suzan, décédés dans un accident de voiture avant le début du livre) mais ils surviennent presque toujours au moment où on s'y attend le moins. Il faut dire que si Djian respecte le déroulement chronologique des événements, il leur fait souvent accomplir des bonds temporels plus ou moins longs qui demandent une attention soutenue à un lecteur déjà déstabilisé par des conjectures qui ne seront étayées que plus tard – ou pas... Car Philippe Djian marie à merveille la description la plus précise, voire crue, et la suggestion, sans que, pour autant, cette écriture allusive soit un procédé, une recette ; ce serait davantage, à mon sens, un refus de revenir en arrière pour amender un texte qui perdrait peut-être un peu de sa force brute, naturelle.
L'histoire se passe du côté de Boston et les personnages sont américains. Après la mort de ses parents (Gordon et Suzan, donc), Joan revient vivre dans leur maison pour prendre soin de son frère Marlon, dont on se doute qu'il est autiste. Elle en était partie quinze ans auparavant en claquant la porte. Joan tient avec Dora une boutique de fringues "vintage" pour bobos mais on devine peu à peu qu'elle gagne sa vie non en habillant les autres mais plutôt en se dévêtant elle. Pour tenir compagnie à Marlon, en particulier à la nuit tombée, Dora présente à Joan une de ses vieilles amies, Ann-Margaret, qui s'avère être une perle dans un premier temps mais exerce une emprise grandissante sur Marlon...
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Une jeune femme dont les parents viennent de mourir d'un accident de la route, doit s'occuper de son jeune frère autiste, et cela ne va pas sans mal ! Belle écriture sans gras et agréable à lire
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Après le décès de ses parents, Joan revient dans la maison familiale située dans une ville où tout le monde se connaît afin de s'occuper de son petit frère autiste.
Bon jusque là, tout ronronne et le roman est même plutôt long à démarrer. L'auteur de 37,2 ° le matin, distille les informations avec parcimonie : une nounou particulière, un flic qui franchit la ligne jaune, un ami de la mère qui couche aussi avec la fille et qui veut fouiller la maison, les parents décédés qui étaient des militants, du sexe, de la souffrance, des blessures. le drame couve.
Puis au détour d'un dialogue, tout démarre, le rythme s'accélère soudain et ce n'est, parfois, qu'a postériori, que nous reconstituons le puzzle diabolique.
Avec une écriture toujours aussi déstabilisante, dans un style épuré, Djian cultive l'art de l'ellipse, tire les ficelles tel un marionnettiste dans une ambiance délétère.
Un polar malsain, noir à souhait et captivant !
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C'est la première fois que je suis déçue par un Djian.
Pourtant, le style est absolument brillant ; en quelques mots, Philippe Djian réussit à planter un décor, une ambiance. J'adore. Et peu importe s'il s'amuse à oublier encore des signes de ponctuation : je prends, avec avidité !
Mais l'histoire... ouille ! Pour une fois, il situe l'action dans un lieu précis : le Massachusetts. Il est question de luxe-calme-et-volupté, mais aussi de militantisme (lequel ?), et d'une grande soeur qui revient s'occuper de son frère autiste après la mort de leurs parents, dont l'un des amis cherche un magot (lequel ?) dans la maison familiale. Et tout cela, sur fond de réseau de call-girls, avec une fin qui m'a laissée pantoise.
J'ai eu l'impression, en lisant ce court roman, de regarder un soap-opera, dans lequel les relations entre les personnages sont décidément bien compliquées et défient toute logique. Je préfère n'en conserver que la beauté éblouissante du style, et me réjouir de la lecture de son opus suivant.
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J'ai lu ce livre pendant les vacances en juillet et au moment d'en faire la critique quelques semaines plus tard, je ne me souviens plus de quoi est-ce que ça parle ! C'est donc sans grand intérêt, sans doute. J'ai pourtant dévoré tous les romans de P. Djian dans mes jeunes années d'adulte. Comme quoi, on change, on ne lit plus les mêmes choses. Bref, c'est une sombre histoire de gens paumés, entre prostitution, drogue, viols et violences en tout genre. Ça finit mal, plutôt dans le sang. Bon, je l'aurai vite totalement oublié...
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Joan retourne vivre avec son frère autiste à la mort de leur parents. Ces derniers étaient des activistes avec lesquelles Joan n'avaient plus de contact. Howard, un ami très proche de ses parents fait alors irruption en demandant s'il peut fouiller leur cave en espérant y trouver on ne sait quel trésor de guerre caché par le père de Joan.

Alors là autant le dire dès le début : j'ai subi, je n'ai pas du tout aimé, mais je l'ai quand même lu jusqu'au bout.
Cette déception tient en deux choses. Tout d'abord l'intrigue de fond ne m'a pas du tout excité et deuxièmement je n'ai absolument pas adhéré au style d'écriture de Djian... Un texte continu, constitué de deux chapitres, beaucoup de phrase très directes : sujets, verbe, complément ; pas de tiret marquant les dialogues ce qui m'a déstabilisé, on est perdu dans la conversation, on ne sait plus qui est en train de parler ; et pour finir les personnages ne sont à aucun moment « présentes », on récolte donc des infos au fur et à mesure et ça rend parfois le texte difficile à suivre...
Bref, un roman que j'ai trouvé lugubre et que je ne recommanderai pas.
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Déçue, l'histoire, en elle-même, n'est pas mal. Mais je n'aime vraiment pas la forme du texte, les dialogues sans tiret, les changements dans l'histoire tout juste signalés par un paragraphe. Tout cela n'est pas clair, je n'ai pas pour habitude de lire des romans aussi mal construit. de plus la fin est totalement bâclée, et complètement injustifiée. Dommage on s'attache aux personnages mais c'est tout.
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