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Je n'avais pas lu de livre de Philippe Djian depuis la série des Doggy bag, me semble-t-il. J'ai donc replongé dans la prose caractéristique de cet auteur avec ce très court roman. Je ne suis malheureusement pas convaincue…

L'auteur nous présente une intrigue familiale avec le retour de deux frères et soeurs, Edith et Jonas, auprès de leur père Victor sur l'île de leur enfance. Là, une tempête va sévir, semant le chaos sur l'île et dans la famille. Les péripéties sont très nombreuses pour un si faible nombre de pages. On passe du point d'un de ces trois personnages à l'autre, sans indication typographique claire. Suivre l'intrigue peut donc se révéler parfois difficile. Certains passages m'ont néanmoins fait sourire.

En définitif, je crois que je préfère le Philippe Djian parolier au Philippe Djian romancier.

Je remercie les éditions Julliard et NetGalley pour la lecture de ce roman.
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Pour moi l'oeuvre de Philippe Djian est un continuum, j'ai du mal à en extraire un livre, chaque nouvelle parution complète, enrichi, précise l'ensemble...dans Faites vos jeux, l'effondrement environnemental déjà présent dans 2030 ou Doggy Bag est central, le thème de la vieillesse s'impose encore un peu plus, les personnages sont toujours plus ou moins au bord du gouffre mais je trouve l'auteur plus empathique avec eux...j'ai aimé ce livre et j'aime bien vieillir avec Djian.
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Philippe Djian est un romancier, nouvelliste, parolier et scénariste français né en 1949 à Paris. Longtemps présenté comme un héritier de la Beat Generation en France, il est notamment l'auteur en 1985 de 37°2 le matin qui lui apporta la popularité mais depuis, son style et son inspiration ont beaucoup évolué. Faites vos jeux, son nouveau roman vient de paraître.
Victor vivait seul et tranquille sur son île, jusqu'à ce que ses enfants, Edith et Jonas, intrigués par des dépenses bizarres sur son compte en banque, ne viennent mettre le nez dans ses affaires. Edith, la quarantaine, sans concessions, inflexible, qui hait son père, « évoquer ce salaud me met en rage », célibataire, mène une vie dissolue ; Jonas, lui, est serveur dans un bar, du genre mollasson, deux mariages foirés au compteur en relation avec Agatha aujourd'hui. Victor s'est mis à la colle avec Magalie, l'ex-prostituée du village. Les enfants débarquent dans l'île, un ouragan terrible les suit de près, dans ce chaos indescriptible, les passions humaines vont se déchainer…
Le nouveau Djian a failli être original tout en étant pas mal néanmoins.
Original car le début du roman est axé sur les rapports entre un père et ses enfants qui vivent mal qu'il puisse refaire sa vie avec une femme, avec en fond ces intempéries spectaculaires et puissantes qui mettent de l'action dans le récit. Et puis Philippe Djian réenfourche son cheval de bataille habituel, à savoir les rapports hommes/femmes toujours quasiment impossibles, les partenaires multiples et les liens merdiques qui les font s'agiter, je t'aime moi non plus etc.
Nous avons donc, deux enfants franchement nuls en amour qui veulent régenter la vie sentimentale de leur père ; Edith qui renoue pour quelques coups avec Joël un ex du temps de sa jeunesse, qui lui prend la chose au sérieux et ne lui lâche pas le train au grand dam d'Edith et de la femme d'icelui ! de son côté Jonas qui n'est pas trop chaud pour épouser Agatha se dépense pour ne pas la voir rappliquer dans l'île, en vain. Ajoutons le frère de Joël qui voudrait goûter au ragout et Vanessa, fille de Magalie, l'écolo activiste…
L'écriture, reconnaissable entre toutes, est dégraissée au maximum, le rythme ne faiblit pas et si comme pour tous les romans de l'écrivain on ne tombe plus en pâmoison depuis longtemps, ce n'est pas mal.
Il reste pourtant deux « failles » dans l'intrigue : la femme de Victor l'a quitté exaspérée par sa conduite, soit, mais pourquoi la mère et les enfants ne se sont-ils plus revus, ce qui motive en partie la haine d'Edith pour son père ? Joël trompe sa femme honteusement mais celle-ci nous est présentée comme la « folle » qui ne sait pas gérer/accepter la situation !

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Dans ce roman pas d'introduction ou d'entrée en matière, on est tout de suite embarqué dans une haine familiale recuite.
Philippe Djian plonge le fer au coeur de la plaie et l'y remue allègrement, faisant ainsi apparaître peu à peu à la surface les causes des rancunes de chacun.
Mais avec l'âge tout le monde devient plus arrangeant et compréhensif ; les protagonistes du roman autant que l'auteur semble-t-il, car très vite, à la faveur d'un épisode météorologique particulièrement violent, les rancoeurs, sans s'éteindre ni se faire oublier, laissent place à quelques trêves.
On va collaborer ; on va se découvrir ; on va même s'exprimer, voire s'expliquer.
Mais avec Djian pas d'eau de rose ni de romance. On se rapproche. On sent qu'on aime, et même si on finit par se l'avouer, il en faut plus à la vie pour qu'elle consente à dévier son cours.
On finit toujours par récolter ce que l'on sème. On finit toujours par se prendre les pieds dans les ficelles des casseroles qu'on s'est accrochées aux fesses.
L'harmonie qui semble s'installer, la sérénité qui affleure parfois, restent précaires et lourdes de menaces.
Après le déchaînement de la nature c'est celui des passions humaines qui déferle sur l'île, et ses dégâts sont, eux, irréversibles.
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Un de mes auteurs favori ! Mais hélas, pas toujours bien inspiré..!

Un livre chorale pas évident à suivre...on change de point de vue, passant d'un personnage à l'autre.. le fils (jonas), le père (victor), edith (la fille) successivement ...dans un désordre limite confus.

Evidemment les dialogues sont mêlés au corps du texte.. ! Parfois il est difficile de savoir qui parle à qui...!

Une histoire de famille dysfonctionnelle...avec des failles, un passé pesant, que l'on découvre au fil du texte...! Une île ravagé par une tempête, une famille obligé de cohabité, de faire face à leurs erreurs, à leur errance...!

Un peu déçu de ma lecture, rendu difficile par sa composition, on ne s'attache pas aux personnages...aucun ne ressort du lot. On retrouve par moment son humour grinçant mais trop rarement.

À découvrir pour les fans de l'auteur.

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Je remercie @netgalleyfrance et @editions_julliard de m'avoir permis de faire connaissance avec l'univers de Philippe Djian.

En effet, je n'ai jamais lu de roman de cet écrivain bien que j'aie souvent été tentée.

Je l'ai suivi sur une île qui n'est jamais nommée et qui va être secouée par une tempête jamais vue.

J'ai aimé le début du roman où Victor est présenté. Ce petit vieux qui fait croire à son fils Jonas qu'il en vraie perte d'autonomie m'a plutôt plu. Je me suis donc attendue à une déclinaison de tatie Danielle. Mais pas du tout.

Rapidement, Edith, la fille fait irruption, elle gère les comptes du père à qui elle ne parle plus. Et des retraits d'argent la poussent à venir remettre les points sur les I.

La tempête va finalement empêcher que soient abordés les problèmes familiaux. Les problèmes personnels de Jonas et Edith vont prendre beaucoup de place.

Je m'attendais à un huis clos familial où des sujets difficiles et polémiques seraient abordés. Finalement, rien de cela. Je n'ai donc pas trouvé ce que j'attendais en lisant la quatrième de couverture. Malgré tout, l'histoire est bien construite et cohérente.

J'ai trouvé quelques longueurs malgré le nombre de pages qui n'est pas excessif. Il ne manque pas d'action mais je ne suis pas parvenue à m'attacher réellement aux personnages, ni à me sentir concernée par leurs problèmes.

Philippe Djian a développé son histoire mais ce sont d'autres aspects qui m'auraient embarquée. C'est une rendez vous manqué pour moi.ma lecture a été rendue plus compliquée aussi par l'absence de ponctuation et de formalisation des dialogues. Ils sont inclus dans le texte sans distinction. Parfois, il m'a fallu rechercher quel personnage était en train de parler.

Ce roman m'a laissé un avis assez mitigé mais je vous invite à le lire pour vous faire votre propre opinion.
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Dans ce roman, il n'y a pas que les éléments qui sont déchaînés...

Victor habite une île, qu'on imagine sur l'atlantique.

Il subit les assauts réguliers de la mer et du vent, mais aussi de ses enfants.

Jonas et Edith le verraient assez bien sénile pour pouvoir le coller en Ehpad et ainsi s'épargner des tracas.

Mais Victor joue le vert-galant.

Ces trois là vont affronter une tempête mémorable

Les griefs sont lourds comme le ciel dans cette famille.

Comment en sortir indemnes ?

" Faites vos jeux " de Philippe Djian, aux Editions Julliard.

Bonne lecture et à très bientôt pour de nouvelles chroniques littéraires !
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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J'ai apprécié ce livre même si parfois il m'apparaissait un peu confus dans les personnage, peut-être par le tempo imposé.
C'est plus un roman psychologique qui se dénoue au fil de la lecture entre Victor et ses enfants qui se passe sur l'île où habite Victor.
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