Adieu (*)
August Macke, né en 1887 à Meschede. Rien ne peut arrêter sa vocation, il ne jure que par la peinture. Il faut croire que l'Allemagne d'alors est un creuset de peintres quand tant de vocations sont suscitées. mais le garçon a de qui tenir : son père, ingénieur des Ponts et Chaussées, ayant une âme d'artiste, était doué pour le dessin et la peinture. L'histoire ne dit pas si Monsieur Macke père voulait prédestiner son fils aux beaux-arts en l'appelant August ?
Son histoire d'amour avec sa future femme Elizabeth est touchante : il la rencontre sur le chemin de l'école, il a alors 16 ans. C'est un coup de foudre .. Il utilisera un stratagème je crois pour conquérir le coeur de la belle, car il me semble qu'à cet âge ce n'est pas gagné quand le parti qu'il convoite est issu de bonne famille. Toujours est-il que queqlues années plus tard, Elizabeth sera le témoin de sa vocation et écrira sur lui admirablement en tant qu'épouse cette fois !..
Il séjournera à Paris et sera séduit par le travail des impressionnistes qu'il va transcender. Il réalisera de magnifiques paysages et portraits de femmes en particulier de pure veine expressionniste.
Malheureusement
August Macke, allemand, sera tué à la guerre de 14, il n'avait que 27 ans, ce qui explique en partie pourquoi il est moins connu comme expressionniste que les chefs de file légendaires, mais le talent mérite les plus grandes attentions.
Sa trajectoire est absolument poignante et se lit comme un conte.
C'est Bruxellensia qui m'a donné l'idée de ce clin d'oeil à Macke dont elle a admiré le livre de la russe
Ludmila OulitskaIa :
Sonietchka et la couverture avec un magnifique portrait de Macke. Merci
Il va sans dire que je l'aime à mon tour.
(*) Adieu 101x130,5 Musée Ludwig à Cologne est sa dernière peinture. Inachevée, semble-t-il. Il m'avait tout l'air d'un géant dans son art cet August qui voit sa mort proche .. A voir bien sûr !