A copier 100 fois

Un collégien se fait chaque jour cogner par des camarades de classe qui lui reprochent d'être "pédé". Chaque jour son désespoir se creuse, d'autant plus qu'il ne peut trouver aucune aide. Même son père le délaisse, lui qui lui a dit 100 fois de ne pas se laisser faire... comme si c'était évident.

Un roman percutant sur le harcèlement. Très court, il se concentre sur le mal-être croissant du collégien et sur sa non-communication avec son père. Les autres adultes, professeurs, surveillants brillent par leurs absences, l'auteur forçant ainsi le trait sur l'isolement du garçon.

A faire lire à tous dès la 5e.

Petit format. Texte court. A copier 100 fois s'adresse aux ados et en peu de mots, une situation nous est dévoilée, en l'occurrence le harcèlement au collège, l'homophobie, le dénie du père.
« Papa m'a dit 100 fois comment il fallait que je sois et surtout « pas pédé » »
Les stéréotypes ont la vie dure et donnent le ton à cette brève histoire. C'est court et malgré la maîtrise du texte et de la narration, malgré la souffrance qui se dégage des mots, je suis restée un peu en retrait. Sans doute cela va-t-il trop vite, sans doute les graves sujets abordés auraient-ils mérités plus d'approfondissement. le rapprochement entre le père et le fils m'a également paru un peu surréaliste. le manque évident de communication ainsi que le lien quasiment inexistant entre eux n'existent plus en un rien de temps. Mais nous sommes manifestement dans une nouvelle et comme souvent j'adhère moyennement au genre.
L'ensemble se lit malgré tout vite et bien et a le mérite d'aborder des sujets que, malheureusement, nombres d'ados rencontrent.
A lire, faire lire et à réfléchir avec eux.

Court roman un peu déstabilisant au départ en raison de son langage parlé mais qui prend rapidement aux tripes. Un collégien de 13 ans subit des coups et des brimades terribles par ses camarades de classe. Jamais il n'a le courage de se défendre, et toujours lui reviennent en tête les propos de son père qui l'incite à se battre, à faire du foot comme les autres garçons, qui ne veut pas d'un "pédé" dans sa famille. Seule son amie Sarah le soutient, le défend et l'aime tel qu'il est. Il rentre chez lui, sale de coups, et hésite entre le rasoir et les coups sur le miroir de la salle de bains. Son père finit par lui avouer qu'il l'aime comme ça. Très fort et émouvant.

Touchée.

Cette nouvelle se lis en deux battements de cils, pourtant cette lecture m'a touchée.

L'écriture est fluide, le style agréable.

Le gros point fort est cette couverture des plus originale.

Seul bémol, j'ai trouvé cela trop court, j'aurais aimé un développement de cette histoire, il y avais de quoi faire.

Sur fonds d'homophobies nous suivons un adolescent martyrisé au collège, rejeté par son père. Il est en grande souffrance et au fil des pages on le devine abandonner le combat.

Le dénouement m'a émue et j'ai versé ma petite larme!

Une bonne lecture que je recommande.

Bonne lecture à tous.

Dans ce texte court et percutant (au propre comme au figuré), Antoine Dole décrit à la première personne le calvaire d'un jeune adolescent, persécuté par des "camarades" du collège : la violence physique, la haine, les injures, l'humiliation et l'acharnement quotidien parce qu'il est "pédé" !
A la violence des garçons de son âge, fait écho l'incompréhension et la déception permanentes de son père.
Les phrases sont brèves, jetées le souffle court : on mesure la délitement psychique de cet enfant, son estime de lui-même qui disparaît, sa résistance qui se dilue.
C'est dur, tendu, insupportable.
Un petit livre indispensable pour comprendre le processus de destruction intime provoqué par le rejet de la différence, qu'il s'exprime à travers le harcèlement ou au contraire l'abandon affectif.

Un très court pamphlet sur la tolérance, sur les rapports père-fils et sur la recherche identitaire de l'adolescence. A découvrir.

Court et percutant roman sur la souffrance d'un ado de treize ans, maltraité par d'autres élèves en raison de son homosexualité devinée. Tout est vécu de l'intérieur, y compris le lien complexe avec le père. Un texte fort, très précis mais efficace je pense.

Les mots lui ont toujours fait défaut. Surtout lorsqu'il voudrait les dresser comme un rempart contre les coups de ses camarades d'école ou contre le dur regard de son père.
Il existe pourtant des mots qui soignent et qui poussent en avant.

"Les mots sont des dons
Les mots sont des armes
Les mots ne se gaspillent pas" Pierre Bottero


Un très bon et court roman sur la destruction engendrée par l'humiliation, les coups ou le regard d'un père.

Dès 12-13 ans

Bouleversant
C'est court, et je l'ai lu en une heure. le livre est bien écrit, et simple. le sujet, et la victimisation qui en découle sont intéressants.
C'est un appel au secours auprès de son père, un ado qui souhaite recevoir l'amour de celui-ci, une demande d'acceptation des choix de vie. L'auteur nous projette aussi à travers les yeux d'un adolescent de 13ans qui se fait harceler par les « caïd » de son collège. Heureusement Sarah est présente, une épaule solide sur laquelle il peut compter.
Cependant je n'indiquerai que trois étoiles car pour ma part c'est trop court et l'ouvrage manque de solutions, hélas ce n'est pas assez approfondi.