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Voici un livre qui m'a été offert par un ami. J'ai eu un peu de mal en début de lecture, mais l'histoire de ces jeunes hommes qui partent heureux à la guerre et qui finalement découvrent l'horreur mais qui continuent de vivre malgré tout, a fini par m'envoûter complètement et je l'ai fini en 2 jours ! J'étais avec eux dans les tranchées et je me dis que nos ancêtres ont eu bien plus que du courage quand on comprend ces carnages qui auraient pus être évités. Un magnifique roman, comme un hommage. Merci à mon ami pour me l'avoir fait découvrir !
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J'ai choisi une édition d'époque (1919 / 124é Mille) pour lire Les croix de bois.

Est-ce ?
Le vocabulaire daté, l'aspect romancé de l'ouvrage dont un critique de l'époque parle: des excès, des divagations, du sensationnalisme des romanciers (Dorgelès et Barbusse sont visés).

Est-ce ?
L'argot des tranchées auquel je m'étais pourtant habitué dans "Le feu" ou alors le chti "Va falloir cor inlever d'marches à l'zescayer..."

Est-ce encore ?
La faible qualité du papier du livre après la guerre.
L'impression usée (124 è Mille) dans laquelle il manque parfois une demi lettre, une lettre ou une syllabe.

J'ai eu du mal avec ce roman de guerre que d'aucuns ont traité de chef d'oeuvre.

Je ne sais pas dire ce qui constitue mon 3*, c'est probablement que je suis devenu accroc à l'écriture et au rythme des thrillers!
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C'est un roman magnifique et atroce, qui dénonce la stupidité et l'iniquité de la guerre, tout en mettant en exergue la camaraderie, la solidarité, la bravoure.

Puisque le calendrier, depuis l'an passé, nous y invite, j'ai lu ou relu (comme ici) des écrits consacrés à la "Der des ders". Ces " croix de bois" restent un pur chef d'oeuvre, un écrit sur le vif, oserais-je dire.
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Roland Dorgelès «Les Croix de bois» publié dès 1919.
L'auteur parvient à restituer toute l'horreur de cette épouvantable boucherie, initiatrice du 20ème siècle et de cette «modernité» qu'il serait peut-être plus juste de nommer la barbarie.
Il s'agit là d'un témoignage de première main, indispensable.
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Texte qui avait été critiqué car une partie est romancée sur la première guerre mondiale...Pourtant quelles émotions quand on imagine toutes ces croix de bois que les soldats posent sur le corps de leur "copain" ou quand le régiment est obligé de défiler devant l'un des leurs qui vient d'être fusillé car désertion ou égarement dans ce paysage qui n'en est plus!!!!
Ceux qui ont survécu vivent avec des cauchemards !!!!
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Ce témoignage, c'est ce genre de récit qui vous prend aux tripes et dont on ne ressort pas indemne mais qu'il faut absolument lire si on ne veut pas perdre de vu ce qu'a été cette guerre de 14-18.

Un récit réaliste et très bien construit. Avec des émotions et des détails durs mais parfaitement retranscrits. Ce livre vous laisse dans la bouche un goût de boue, de sang et de larmes.


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J'ai lu ce livre il y aune vingtaine d'années, quand j'habitais dans la Somme. J'en reste aujourd'hui encore profondément marqué.
Je ne me rappelle plus guère du style de Dorgelès, ni des qualités littéraires du roman. Je sais en revanche qu'après-guerre, des millions de poilus se sont reconnus dans ces pages, et qu'elles restituent quelque chose de l'enfer des tranchées.
Je me souviens aussi d'une lecture assez facile, fluide.
Les horreurs de la seconde guerre mondiale ont fait passer celles de la première au second plan. C'est malheureux, car on ne peut comprendre la seconde guerre qu'à la lumière de la première. Les Croix de Bois font partie de ces livres qui nous aident à comprendre le 20ème siècle.
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Quant on évoque les grands romans de guerre, impossible de ne pas citer Les croix de bois, de Roland Dorgelès.

Publié juste après la fin de la première guerre mondiale, alors que l'auteur s'est inspiré de toutes les notes qu'il a prise durant le conflit, il s'agit, à mon avis, du roman le plus marquant consacré à "la grande guerre", au côté de A l'ouest, rien de nouveau, d'Erich Marcia Remarque.

Pourtant, aujourd'hui, on lit sans doute moins Les croix de bois qu'il y a un demi-siècle. Pour quelle raison ? Peut-être parce que, pour un lecteur du XXI°, l'oeuvre de Dorgelès est un peu plus difficile à lire que pour les lecteurs nés deux générations plus tôt.

Le roman est une succession de tableaux et de saynètes de la "vie" (et la mort) des troufions sur le front de l'est, près de trois cents pages bourrées aux trois quarts de dialogues.

Et ces dialogues sont des échanges incroyablement vivants et réalistes de jeunes hommes nés au XIX° siècle : un vocabulaire et des expressions de cette époque, de l'argot, des formules à l'emporte-pièce telles que pratiquées dans les campagnes et les villages français. Et je ne suis pas certain que tout cela soit si compréhensible que cela pour un jeune contemporain...

Ceci mis à part, il est étonnant de redécouvrir, avec cette nouvelle lecture, à quel point Roland Dorgelès maniait les dialogues avec une aisance, une agilité, que n'auraient pas renié les scénaristes du cinéma parlant, un demi-siècle plus tard. J'ai même la sérieuse impression que, sans Dorgelès, Michel Audiard n'aurait pas été le même !

Un exemple ? Cette phrase d'un des héros, Sulphart (Chapitre 2) : "Si les c... nageaient, t'aurais pas besoin de bateau pour traverser la Seine" . Cela ne vous dit pas quelque chose ?

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : https://www.letournepage.com..
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Entre la version de l'armée, des politiciens, celle des combattants, des écrivains…une multitude de version pour des raisons totalement divers.
Au départ l'enthousiasme béat accompagné d'une pointe de nationalisme exacerbé dissimule difficilement une volonté de prendre une revanche sur la guerre de 1870
A l'espoir des débuts succède la désillusion et le dégoût de cette guerre abominable où les hommes sont lancés à l'assaut de positions imprenables, où les offensives inutiles se succèdent et emportent chaque fois son lot de vies.
On ne peut s'empêcher de penser que de ce conflit, des années plus tard des romanciers d'extrème droite ( drieu-la-rochelle, …), qui ont combattu, des hommes comme DARNAND, qui en sort comme un véritable héros, seront aux côtés de ces allemands pour mettre au pas leur pays la France.
On ne peut s'empêcher de penser que de son conflit émergera le nazisme, qui sera en partie la résultante d'une terrible rancoeur contre les politiciens, contre un ancien monde, contre une volonté de ne pas se faire saigner par des vainqueurs qui feront tout pour humilier, ruiner les vaincus.
On ne peut s'empêcher de penser que de ce conflit émerge un homme comme Céline, remarquable romancier et remarquable danger intellectuel qui conduira aux pires comportements des français
On ne peut s'empêcher de penser que cette victoire à la PYRRHUS annoncera une terrible catastrophe : totalitarisme et lâcheté des démocraties
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Adolescente, ce livre m'a fait découvrir la réalité de la guerre... mieux que ne le ferait n'importe quel livre d'histoire !
Un classique à (re)découvrir à l'occasion du centenaire de la déclaration de la 1ère guerre mondiale.
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