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Citations sur Crime et Châtiment (595)

Et si c'est faux, (...) si l'homme n'est pas réellement une crapule, c'est-à-dire s'il ne l'est pas en général ? Eh bien, c'est que tout le reste, ce sont des préjugés, des craintes vaines et l'on ne doit jamais s'arrêter devant quoi que ce soit. Agir, voilà ce qu'il faut !
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Malgré les quarante-trois ans de Poulkhéria Alexandrovna, son visage conservait toujours les restes de sa jeunesse passée et, en outre, elle paraissait plus jeune que son âge réel, ce qui arrive presque toujours aux femmes qui ont conservé jusqu'à la vieillesse la clarté d'âme, la fraîcheur des impressions et la chaleur honnête et pure du cœur. Disons, entre parenthèses, que posséder ces qualités constitue l'unique moyen de ne pas perdre sa beauté, même dans la vieillesse.
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(à la lumière de l'échec, tout paraît bête !)
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Les Russes , en général, ce sont des natures larges, Avdotia Romanovna, larges comme leur terre, et très enclines au fantastique, au désordre ; mais c'est un malheur d'être large sans rien avoir de génial.


Sixième Partie
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Mon cher monsieur, (...), pauvreté n'est pas vice, c'est là une vérité. Je sais aussi qu'ivrognerie n'est pas vertu, et ça, ô combien plus. Mais la misère, mon cher monsieur, la misère - ça c'est un vice. Dans la pauvreté, vous conservez encore la noblesse de vos sentiments innés, mais, dans la misère, jamais, persoonne. Dans la misère, quand on vous chasse, ce n'est même pas à coups de bâton, c'est, zou, d'un coup de balai, loin de la compagnie des hommes, pour que l'offense en soit plus forte ; et ce, à juste titre, car, dans la misère, je suis le premier enclin à m'offenser moi-même.

Première partie
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La souffrance et la douleur sont toujours obligatoire pour une conscience délicate et un coeur profond.
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Pourquoi vivre ? Pour quels projets ? Vers quoi tendre ses efforts ? Vivre pour une idée, pour un espoir, même pour un caprice, vivre simplement ne lui avait jamais suffi. Il voulait toujours davantage.
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C’est un homme intelligent, mais pour agir intelligemment, il ne suffit pas de l’être.
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Comme une araignée, je me suis tapi dans mon coin. Tu y as été, dans ma niche, tu l'as vue... Eh bien, sais-tu, Sonia, les plafonds bas et les chambres étroites rétrécissent l'âme et l'esprit !

Cinquième partie, Chapitre IV.
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Ensuite... eh bien, encore l'hôpital... l'alcool... les cabarets... et encore l'hôpital... Et au bout de deux, trois ans, la voilà infirme, à dix-neuf ans d'âge en tout et pour tout, ou à dix-huit ans seulement... Combien en ai-je vu ainsi ! Et comment en sont-elles venues là ? Mais toujours de la même façon... Pouah ! Mais admettons. On dit qu'ils doit en âtre ainsi. À ce qu'on dit, il doit en partir un certain pourcentage chaque année... où donc ?... au diable sans doute, pour que les autres aient le champ libre et ne soient pas entravées. Un pourcentage ! Ils ont vraiment de jolis petits noms : apaisants, scientifiques. Un fois dit : un pourcentage, il n'y a plus à s'alarmer. Si c'était un autre nom, eh bien alors... peut-être serait-ce plus inquiétant... Mais si ma Dounia, elle aussi, tombait dans ce pourcentage !... Dans celui-là, ou dans un autre ?...

Première partie, Chapitre IV.
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