AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,41

sur 5443 notes
C'est un grand livre, qui dit beaucoup de choses et les exprimes à merveilles à travers son écriture de l'intrigue, mais j ai eu du mal avec le style quand même....
Commenter  J’apprécie          10
J'ai réellement pris plaisir à lire cette oeuvre. Je ne souhaite pas remettre en cause le génie de l'auteur et la qualité de son roman, cependant je trouve dérangeantes les citations suivantes:
Rasoumikine:
«il est un mouchard et un spéculateur, parce qu'il est hypocrite et qu'il a le caractère d'un Juif, chacun s'en aperçoit aussitôt.»
Pétrovitch:
«Ma faute réside aussi dans le fait que je ne lui ai jamais donné de l'argent, pensait-il tristement en revenant vers le minuscule logis de Lébéziatnikov. – Pourquoi suis-je donc devenu juif à ce point ?»
Svidrigaïlov:
«une nuée de juifs se sont abattus sur la ville et amassent de l'argent»
Le narrateur:
«ils criaient tellement qu'il n'y avait pas la moindre possibilité d'entendre quelque chose. La version la plus probable était que l'un d'eux avait volé quelque chose et avait réussi à le vendre à un Juif, qui se trouva être là, mais ne voulut pas partager l'argent avec ses camarades.»
Un étudiant:
«Elle est merveilleuse, dit-il, il y a toujours moyen d'en tirer de l'argent. Elle a plus d'argent qu'un juif.»

J'ai également remarqué la présence d'un J majuscule lorsque l'auteur cite la bible.
Commenter  J’apprécie          10
Fabuleux, quelle atmosphère! Des personnages que l'on découvre au fur et à mesure, leur psychologie, leurs intentions, une tragédie haletante même si l'épilogue peut surprendre. Tout se construit et se déconstruit, surprend, agace, on s'apitoie un peu beaucoup puis pas du tout. Laissons-nous nous perdre...
Commenter  J’apprécie          00
L'écriture est fluide et envoutante, j'ai eu l'impression de vivre le même voyage que lors de mon premier visionnage d'Apocalypse Now de F.F. Coppola. On est largué dans la psyché d'un jeune russe prometteur et observateur, mais dont l'égotisme et l'isolement vont mener à entreprendre de sombres projets.
Ce qui m'a fasciné dans ce livre, c'est la capacité de l'auteur à décrire l'incompréhensible, le socialement inacceptable. Chaque personnage est riche en couleurs, ce qui est paradoxal pour un livre au ton si noir. Dostoievsky fait cohabiter des personnages et des points de vue aussi différents les uns que les autres. Dans ce St. Petersbourg des années 20, la misère ambiante agit comme une toile d'araignée lourde dans laquelle seule la vertu semble préserver certains de ses protagonistes. Certaines scènes m'ont vraiment marqué.
Un grand livre à n'en pas douter, facile à lire, mais un peu trop sombre avant de rêvasser !

Commenter  J’apprécie          00
Le problème, avec les auteurs qui écrivent bien, est leur tendance à écrire beaucoup. Dostoïevski n'échappe pas à cette règle. Il y a des passages nombreux, mais fort longs qui n'apportent rien à l'intrigue, à la psychologie des personnages, à l'histoire ou géographie, à la sociologie ni à rien du tout. Enfin si, ça a apporté quelques troubles à l'auteur puisque ça a paru en feuilleton... Après, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, c'est un bon bouquin.
Commenter  J’apprécie          00
Très déroutant. En principe, ce qui me déroute me fait réfléchir, comprendre mieux le point de vue du narrateur, me rapprocher de lui... ce roman ne m'inspire pas de réflexion, je n'en ressors pas grandie. le narrateur est pour moi juste un personnage insignifiant, dépassé, nuisible, toxique. En fait ce n'est pas lui qui est intéressant ici. Ce sont les autres personnages. Mais on n'a pas leur point de vue. Je vais lire les autres critiques, je verrai ce que d'autres en tirent...
Commenter  J’apprécie          00
🟢🟢🟢🟢⚫

Moi qui m'attendait a une lecture indigeste et très lourde et bien j'ai été très surpris ce n'est pas du tout le cas !

Bon il faut bien le reconnaitre, les dialogues/monologues par contre sont parfois assez longs.

Bien sûr le vocabulaire est assez soutenu (moins que je ne l'aurai imaginé), il faut faire quelques recherches sur certains points mais on parle de la Russie des années 1860 !

Donc à moins d'être un expert de cette période, certaines moeurs de l'époque sont très peu connue et méritent quelques recherches, mais sinon tout se lis assez bien.

On est plongé dans l'histoire d'un jeune noble qui se retrouve malade et endetté. Sa misère, sa maladie mais surtout son orgueil vont le pousser à commettre un crime qui va le presque le noyer dans la folie.

Entre un criminel devenu qui ne sait pas vraiment comment il en est arrivé là, la prostitution, l'alcoolisme et la décadence de le grande Russie des années 1860, on se retrouve emmêlé dans l'histoire de Raskolnikov qui se dirige tout droit vers son châtiment.

Evidemment, l'intrigue est très bonne, les personnages très bien construits et j'ai pris un réel plaisir à lire ce livre.

De là à dire que c'est une des plus grande oeuvre littéraire de l'histoire je ne sais pas! Je n'ai pas lus assez de "classiques" pour avoir une position à ce sujet mais une très bonne lecture quoi qu'il en soit.
Lien : https://thrillerbooksclub.wi..
Commenter  J’apprécie          00
Cela a beau être un classique, on se demande bien pourquoi. C'est d'un ennui pas possible!

C'est long, c'est long, c'est long et ennuyeux. Il ne se passe rien et 600 pages pour ça. Je ne vois pas où est le génie dans cette oeuvre, ni son intérêt. Perte de temps totale, je ne lirai jamais un autre livre de Dostoïevski. Il m'a dégoûté à vie!
Commenter  J’apprécie          00
Livre sombre et déprimant. Aussi écoeurant que la description qui en est faite de Saint Pétersbourg au début. C'est un classique et donc tout le monde le place dans les livres à avoir lu dans sa vie, par mimétisme ou pédanterie probablement. Mais, ce récit ne mérite ni sa célébrité ni son poids en papier.
Commenter  J’apprécie          00
Le plus grand roman de la littérature (Woody Allen pense de même, on dirait). Et pourtant les cent premières pages sont un peu longues... C'est que Dostoievski pensait d'abord écrire autre chose : Les Ivrognes. Donc tout le début avec notamment la rencontre de Marmeladov, si longue et sordide, dans la taverne, est le centre de ce premier projet.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (18857) Voir plus



Quiz Voir plus

Crime et Châtiment

Qui est le meurtrier ?

Raskolnikov
Raspoutine
Raton-Laveur
Razoumikhine

9 questions
195 lecteurs ont répondu
Thème : Crime et Châtiment de Fiodor DostoïevskiCréer un quiz sur ce livre

{* *}