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4,27

sur 2443 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand j'ai découvert ce chef d'oeuvre tourmenté, j'étais adolescent et j'étais un peu effrayé de ressembler au prince Mychkine.
Avec tous les gens qu'il rencontre, au premier abord il parait idiot, mais rapidement il marque les esprits par sa manière de comprendre les autres d'un point de vue supérieur. Son problème n'est pas de plaire mais de pouvoir s'intégrer à la société qui rejette toujours la différence. Dans ce roman, maelström psychologique avec un grouillement de personnages de toutes conditions sociales et morales, on suit les amours du prince pour deux femmes, chacune exceptionnellement belle : Nastassia Filippovna et Aglaïa Ivanovna. L'amour noble et sincère du prince va les fasciner mais tout cela finira sur une double tragédie. La belle et généreuse compassion du prince basée sur la compréhension consciente, intime, des êtres va être confrontée à l'amour égoïste, possessif et inconscient qui en est le simulacre dans nos sociétés. le prince comprend tout des êtres et rien de la société.
Avec la belle, éclatante, mais si enfantine Aglaïa Ivanovna, il va d'échecs en incompréhensions des codes qui régissent son milieu. Elle a beau se moquer, parler de lui comme du «pauvre chevalier», le prince ne s'adapte pas et plusieurs scandales suivent. Après la catastrophe où elle veut le disputer à sa rivale Nastassia Filippovna, elle le perdra et perdra son âme dans un mariage avec un escroc.
L'amour n'est-il pas tué par la société?
Cette Nastassia Filippovna, victime, abusée dans son enfance, le prince lui offre la rémission de son humiliation en lui donnant son amour compassion. Mais, là aussi il y a erreur, il va être involontairement le rival de… Son double, le sombre Rogojine qui a pour elle une passion brutale, égocentrique, possessive et sans limite.
L'amour passion une impasse aussi?
Mais revenons à la pureté, à la naïveté du prince; Pour lui, la beauté, la perfection ne serait que le signe de l'Amour… de Dieu? Étrange pensée. Dieu nous l'enverrait pour nous donner la compensation de la souffrance qu'il y a dans la vie et nous permettre d'aimer. Peut-être? Mais rien n'est facile, la beauté nous déséquilibre par sa force et par sa puissance. Si cela avait un sens, elle devrait nous forcer à retrouver un nouvel équilibre qui nous élèverait, mais qui en est capable. le prince est déséquilibré par la beauté de Nastassia Filippovna et elle, est déstabilisée par sa bonté.
Ainsi L'amour compassion serait aussi un impossible?
Une vision a inspiré «L'Idiot» à Dostoïevski, c'est le tableau d'Holbein : le Christ mort, qu'il a vu à Bâle. Il a dit et reprit dans «L'Idiot» que ce tableau pourrait faire perdre la Foi. Parce que le Christ doit être beau… Comme celui de la Piéta de Michelangelo. Beauté et Bonté doivent être miroir l'une de l'autre sinon l'Amour est une illusion? Telle semble être la douloureuse vérité que crie le roman. Et si le Christ est vraiment mort, c'est-à-dire un cadavre? Pas de Beauté, rien que déréliction, et alors encore moins de Bonté… et d'Amour? L'Amour ne meurt-il pas avec la mort de Dieu? C'est Rogojine l'athée, celui qui a tué Dieu dans son coeur qui accomplit dans le roman le meurtre de l'Amour, celui de la pure compassion, celle du prince pour Nastassia Filippovna.
Le prince a-t-il échoué? Son échec répéterait celui du Christ? Définitivement pas d'amour, ni divin, ni humain? Arrivé à ce stade, devant ce constat tragique, il faut faire peser dans la balance ces pages inoubliables où Dostoïevski parle de la transcendance de l'acmé de la crise épileptique, de la sidération du condamné gracié, de l'intensité de l'action de grâce de l'humilié à qui l'on a tendu la main, de la sincérité et la profondeur de l'âme enfantine. Ces pages qui décrivent l'extase de l'abolition du temps semblent promettre la résurrection hic et nunc dans ce monde!
Alors l'amour… Y croire, parce que c'est absurde?
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Un livre où les personnages sont vrais et authentiques. L'écriture de Féodor est telle qu'on la décrit , profonde et réaliste. Je perçois le métissage de plusieurs type de famille : la famille aristocratique, les parvenus, les marchands riches et les déchus. Tous font face à la critique enfantine, modeste et au combien juste de ''l'idiot'' dont l'esprit et le coeur sont nobles et pures.

Une satire où l'argent et l'amour guident le monde. À découvrir...
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Ah ! L'Idiot, enfin je lis ce livre tant apprécié par ses lecteurs. Cette oeuvre est réellement un des classiques de Dostoïevski, vous me direz "pourquoi" ? Je vous répondrai que l'auteur met en scène une idée, un thème qu'il lui parle énormément et qu'il a déjà développé dans le Double. Selon les différentes analyses, préfaces et réflexions personnelles sur ce sujet j'en suis arrivé à la conclusion que le prince Mychkine et Rogojine forme à eux deux les deux apparences morales d'un seul homme. Car le prince Mychkine représente un homme très doux, miséricordieux et très affable, cela le rend d'ailleurs au vu de toute la société, pas de la plus haute aristocratie, comme un homme idiot. Car en effet il est malade et suivit un traitement en Suisse contre l'idiotie, souffre aussi d'épilepsie et fait des malaises. Son caractère le rend enfantin et ainsi les enfants se sentent attirés vers lui tellement son esprit et sensible malgré le mépris des bourgeois. Quant à Rogojine, il signifie l'homme brutale et meurtrier, mais au fond je trouve que il n'est pas assez décrit et il ne me marque pas énormément sauf à la scène finale où où l'on comprend sa folie qui l'a rongé pendant tout le roman.
Pour ce qui est de la note de 4/5 je la justifie par le fait que le roman est parfois un peu long et s'attarde sur des personnages peu intéressants, Lebedev notamment.
Je crois que je vais retenir de ce livre tout le plaisir que j'ai eu à avancer avec le prince malgré l'absence de philosophie, très présente dans Les Carnets du Sous-Sol.
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Ce roman est écrit comme un récit fait par un témoin qui ne connaît pas toutes les circonstances, le reconnaît mais fait part à l'inverse de ses conjectures.
Le titre peut induire en erreur car le personnage ainsi nommé n'est pas à proprement parler un idiot mais il ne souscrit pas aux règles légèrement hypocrites de la vie en société. Il laisse voir son âme et lit dans celle des autres au-delà de leur comportement. Il ne peut que faire penser au Christ, tout au moins dans les deux premières parties. Je sais que c'est justement une des lectures de ce livre mais elle m'a paru évidente très vite.
L'idiot est un jeune prince Léon Nicolaiévitch Muichkine atteint comme Dostoïevski d'épilepsie. Envoyé à la fin de l'adolescence en Suisse pour un traitement il en revient jeune adulte apparemment guéri. Ne connaissant personne il se rend chez un vague parent, le général Epantchine dont l'épouse est née Muichkine. Ce couple qu'il fréquentera a trois filles à marier, la dernière Aglaé étant par sa beauté exceptionnelle considérée par sa famille comme destinée à un avenir remarquable. Là il entend parler de Nastasie Philippovna très belle jeune femme, orpheline qui a été recueillie par un noble qui en a fait sa maitresse alors qu'elle n'était qu'une très jeune fille. Il y rencontre aussi Gabriel Ardalionovitch Ivolguine secrétaire du général qui l'introduit dans sa famille. Bien d'autres personnages évoluent dans ces pages Parfione Semionovitch Rogojine jeune homme assez peu recommandable, les Lébédeff dont le chef de famille est un fonctionnaire qui ne recule devant aucune bassesse et semble même en tirer une certaine vanité...
A ma grande surprise il est beaucoup question d'amour dans ces pages. Rogojine et Nastasie Philippovna. le prince et la même Nastasie. Gabriel Adalionovitch et Aglae. Celle-ci et le prince. Tout cela au sein de réunions familiales ou mondaines dans lesquelles le prince par son comportement et ses opinions provoque différentes réactions, mépris, fascination, inquiétude.
Ces personnages le prince Léon, Nastasie, Aglaé, sa mère Élisabeth Prokofievna sont tous complexes et l'auteur affirme souvent ne pouvoir expliquer tel ou tel mouvement. Cela fait un roman qu'il est difficile de lâcher tant on souhaite voir l'évolution de ces figures et les comprendre.

Challenge pavés 2014-2015
Et challenge XIXè siècle 2015
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L'Idiot, l'une des quatre ou cinq oeuvres phares de Fiodor Dostoïevski, est un assez long roman, dans la veine russe du XIXème, c'est-à-dire avec un nombre assez important de personnages, plusieurs familles s'étageant des couches moyennes à hautes de la société (mais pas de la très haute aristocratie comme chez Tolstoï) avec différentes identités constitutives assez complexes et autour desquelles gravitent un certains nombres de satellites, tous plus ou moins intéressés (argent, mariage, élévation sociale, simple désir d'être "rincé" à l'oeil, etc.).

Le corps du roman prend racine à Pétersbourg ou dans sa proche banlieue bien que Moscou ou des pays étrangers soient mentionnés à différents endroits.

Le sujet du roman semble être l'effet produit par l'apparition dans cette société d'un homme radicalement différent, mû par son seul désir d'être agréable aux autres, toujours conciliant et bienveillant. Une telle attitude est perçue, au mieux comme de la naïveté, le plus souvent pour de la bêtise et parfois comme une pathologie.

Ce trait de caractère du personnage est d'ailleurs renforcé et rendu ambigu par l'épilepsie qui a nécessité plusieurs années de traitement au héros, le prince Muichkine, dans un établissement spécialisé.

Ainsi, ses prises de positions inattendues, sa mansuétude, sa bonhommie sont souvent mises au compte d'une déficience intellectuelle. Combinées à son humilité naturelle, cette disposition place systématiquement le prince en position d'infériorité vis-à-vis de ses interlocuteurs dans un premier temps.

Mais, le plus souvent, ses mêmes interlocuteurs, tentés de se mettre un peu dans la position d'un "dîner de cons" se retrouvent surpris du caractère pénétrant de ses réflexions et de sa subtilité et en ressentent un certain malaise, en comprenant qu'ils ont un peu été la dupe de la situation, ne sachant plus trop qui est le "con" du dîner.

Mais un roman russe du XIXème ne serait pas tout à fait un roman russe du XIXème sans d'inextricables histoires d'amour, dont une oeuvre comme Anna Karénine constitue l'un des fleurons du genre.

Notre bon prince va évidemment semer le trouble dans le coeur de ces dames, et même, de ces messieurs, qui à son contact vont parfois changer radicalement. La folie de différents personnages n'est jamais très, très loin non plus, ce qui ajoute au cocktail une touche déjantée.

C'est évidemment un très bon roman, mais je lui reproche tout de même des insertions longues et parfois ennuyeuses de personnages comme Hippolyte, jeune nihiliste, à l'article de la mort en raison d'une tuberculose, et Lebedev, un fonctionnaire rapace, entremetteur, fourbe et mielleux, qui, selon moi, n'apportent pas forcément un élan, une grandeur supplémentaire au roman, mais semblent avoir été des expédients pour Dostoïevski, lui permettant à la fois d'aborder quelques notions connexes, mais surtout, de faire des pages, lui qui publiait ses romans en feuilletons et qui avait un besoin vital de se les faire payer comme qui dirait " au poids ".

D'où mes 4 étoiles et non 5, ce qui est toujours éminemment discutable sachant bien sûr que cela ne veut absolument pas dire que je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à sa lecture, et au fait, quel genre d'idiote suis-je pour donner des avis sur des oeuvres qui ont fait leurs preuves ?
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On parle de chef-d'oeuvre et là, désolé, non. Pourquoi. Certes l'auteur est un extraordinaire descripteur de l'âme des Russes, des tourments et un philosophe par moment épatant. Je trouve que la palette d'émotions que l'on ressent dans ce livre n'est que de deux : le dégoût de certaines attitudes des personnages, l'attrait-l'amour du personnage christique qu'est le Prince. en-dehors de cela, rien. Vous me direz que Dostoïevski tire des deux côtés de cette corde comme peu l'ont réussi. Certes.
Mais, puisque l'on compare ce titre à Don Quichotte, par exemple, je le trouve moins riche. Dans Don Quichotte, on peut rire, on peut pleurer. Et il est nettement antérieur.
Certes c'est un vrai et grand roman. N'empêche, je m'y suis assez ennuyé, je dirais que sur 100 à 200 pages, je suis complètement dedans, j'admire, je profite. Mais le livre fait 900 pages. Où je me traîne, je me perds, je m'essouffle.
Bref, en fait, oui, je suis déçu. Cet Idiot n'est pas le chef-d'oeuvre que j'attendais.
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Dostoïevski écrivit ce livre, à l'origine, pour éponger ses dettes de jeu. Il imagina un prince épileptique qui n'aurait pour seule compagne, à son arrivée en Russie, que sa grande bonté et un soupçon de naïveté. Il rencontrera toute sorte de gens hauts en couleur, des gens perfides, cupides, sournois, jaloux... Il sera confronté à tous les défauts des êtres humains.
Les personnages sont tellement bavards que l'on dirait que c'est une pièce de théâtre mise sous forme de roman et d'ailleurs, on reconnait bien là un précurseur de la phénoménologie si chère à Sartre, Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty... tant les interactions et les comportements entre les personnages sont imprévisibles. Ce livre est certainement le plus abouti au niveau de la psychologie humaine.
A lire pour tous ceux qui ont le temps et le courage.
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L'Idiot raconte les mésaventures du prince Michkine pas si idiot que ça. le prince souffre d'épilepsie (tout comme l'auteur), maladie qui l'a longtemps handicapé dans sa jeunesse le privant d'une vie et d'une éducation normale. Elevé par un professeur philanthrope en Suisse, il revient dans son pays d'origine, la Russie, après le décès de son bienfaiteur, en vue d'y retrouver une lointaine parente et d'obtenir un héritage auquel il a droit.
Le prince fait alors son entrée dans la société. Intelligent, plein de bonté mais naïf, il fait les frais des bassesses de son entourage.

Le récit se découpe en 4 parties, chacune découpée en plusieurs chapitres. Chaque partie est relative à une période bien précise de l'intrigue.
Après une première partie très rythmée, pleine d'action et de rebondissements où Dostoïevski ne laisse pas de répit à son lecteur, l'enthousiasme retombe comme un soufflé dès la deuxième partie. Il faut attendre la toute fin du roman pour retrouver enfin le rythme du début. Autrement dit, plus de la moitié du roman a été pour moi assez fastidieuse.
Pourquoi ? Parce que, comme je l'ai dit, il ne s'y passe plus grand chose. L'intrigue traîne en longueur. On a le droit à de longues tirades et de longs dialogues parfois sans grand intérêt. Certains personnages, que j'ai pu trouver amusants au début, ont fini par me taper sur les nerfs. Je n'ai pas compris certaines des réactions des personnages, j'ai parfois eu l'impression qu'ils étaient tous complètement fous. Dostoïevski profite aussi de ces parties pour y exposer ses idées auxquelles, je le reconnais, je n'ai pas compris grand chose. Il s'attaque tour à tour aux libéraux, aux athées, au catholicisme et se livre à une critique de la société russe de son temps. Mes connaissances en histoire sociale de la Russie avant les révolutions de 1917 étant totalement nulles, je n'ai évidemment pas pu saisir toute la portée des critiques de l'auteur. A travers le personnage d'Hippolyte condamné par la maladie, de belles pages traitent de la condamnation à mort et de ce que peut ressentir un condamné dans les moments précédents son exécution. J'ai appris après ma lecture que Dostoïevski savait d'autant plus de quoi il parlait qu'il avait lui-même été condamné à mort et gracié juste avant que les soldats ne tirent.

Néanmoins, j'ai quand même perçu que le prince Michkine faisait figure de Christ prêchant toujours la bonne parole, réagissant toujours avec bonté, pardonnant tous les excès et toutes les vilenies qu'on a pu lui faire subir. Je craignais que cela finisse par m'exaspérer mais il n'en fut rien, au contraire, Michkine est très attachant et même s'il m'est arrivé de pester contre sa crédulité, je ne pouvais qu'admirer son immense propension au pardon et à l'amour de son prochain.

L'Idiot c'est aussi l'histoire d'un triangle amoureux. Michkine et Rogojine aiment tous deux la même femme : Nastassia Philippovna.
Là où Michkine représente la douceur et la tendresse, Rogojine incarne, lui, la passion et l'amour destructeur. Nastassia hésite entre ces deux conceptions de l'amour qui répondent l'une comme l'autre aux deux facettes antagonistes de sa propre personnalité.

J'ai finalement un ressenti assez sombre sur la plupart des personnages. Très peu m'ont paru sympathique en dehors du général et de son épouse (malgré qu'elle soit assez lunatique) et de Kolia. Tous les autres m'ont vraiment donné une impression négative. Est-ce pour mieux mettre en lumière les qualités du prince ? La bonté du Christ face à la bassesse humaine ?

Dostoïevski, ce sont aussi et surtout des dialogues et des introspections, les descriptions sont quasi inexistantes. Ne vous attendez donc pas à un classique façon Zola avec de longues descriptions poétiques.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé ma lecture trop longue. J'ai aimé la force et la noirceur des portraits psychologiques des personnages de Dostoïevski mais, malgré un début trépident et une fin magistrale, il m'a manqué du rythme et de la fougue. Peut-être est-ce du à la traduction. En effet, j'ai lu L'idiot chez Folio. Or, la majorité des lecteurs de Dostoïevski s'accordent pour dire que la traduction de Markowicz aux Editions Actes Sud (collection Babel) est de loin la meilleure car elle est bien plus fidèle à l'âme et au style de l'auteur.
Peut-être me faudra-t-il une relecture dans cette collection pour mieux apprécier toute la puissance de cette oeuvre.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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essai
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Le personnage de l'Idiot n'est pas idiot du tout.Le prince Mychkine est un homme de qualité, naïf qui n' assume pas ses pulsions agressives (tout comme Dostoïevski éprouvait des sentiments de haine envers son père un tyran humiliant mais était incapable de les mentaliser). Cet excés de bonté le fait passer pour plus bête qu'il n'est.
Ce roman fouillé et compliqué dépeint fort bien la société russe du XIX° siècle. Les émotions sont intenses et passionnées chez les personnages annexes.Le prince aime Nastasia qui le trahira et s'enfuira avec Rogogine.

Ce roman a été publié en 1868, alors qu'épileptique, Fiodor Michaïlovitch Dostoïevski s'est réfugié à Genève avec son épouse Ania Svitkine pour fuir les deuils,défaites et nombreuses dettes dues à son vice pour le jeu(cf:Le joueur).
Ecrivain prolifique Crime et chatiment(1866), entre autres, puis Les frères Karamasov(1878) lui apporteront la notoriété.
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