Nightingale, tome 6 : La guerre au Nightingale

La guerre au Nightingale est le sixième tome de la saga signée Donna Douglas mettant en scène les apprenties infirmières du Nightingale, un hôpital londonien de 1936 à 1945.

En dépit d'une horrible traduction, des fautes de frappe, d'orthographe et de conjugaison, le récit proposé par Donna Douglas est tellement passionnant, que je passe sur ces défauts dont n'est pas responsable l'autrice.

Ce récit est addictif en diable et une fois commencé, difficile de le lâcher tant j'étais, une fois encore, prise par l'histoire, charmée par les héroïnes, toutes très différentes, mais très bien dessinées par l'autrice qui ne tombe jamais dans la caricature.

Tome après tome, je ne me lasse pas de retourner au Nightingale tant les récits diffèrent d'un volume à l'autre, notamment grâce aux personnages que l'autrice fait évoluer, disparaître et apparaitre au gré des opus.

Au fil du récit, on partage leurs joies et leurs difficultés au sein de l'école ou de leur famille et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'en passe des choses, on ne s'ennuie jamais.

J'ai été ravie de retrouver Helen, mon héroïne préférée, bien touchée par les épreuves dans le tome 3 et qui aspire à nouveau au bonheur et à l'amour, et Dora, désormais maman de jumeaux et séparée par la guerre de son mari Nick, envoyé à Dunkerque.

On fait la connaissance de Jennifer, Cissy et Eve, volontaires à l'hôpital dans le cadre de l'effort de guerre demandé aux jeunes femmes et hommes. Si les deux premières sont assez futiles au départ, Eve, qui fuit la maltraitance de sa tante Freda, une horrible bonne femme, a la vocation d'infirmière et elle est prise sous l'aile protectrice d'Helen.

L'infirmière en chef, Kathleen Fox, va continuer sa lutte contre Constance Tremayne et son bras droit, qui ne sont jamais d'accord avec elle, au point d'être tentée de changer de vie avec le docteur Cooper.

Comme toujours, au-delà des histoires d'amour que vivent nos héroïnes, leurs amitiés, leurs bonheurs et malheurs, l'autrice travaille sa trame historique avec ici le climat de cette année 1940/1941, en faisant la part belle au blitz qui a terrorisé Londres du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941.

Les bombardements apportent leurs lots de blessés au Nightingale, lui-même victime des bombes. Dans ces heures sombres, nos héroïnes ne sont pas épargnées par les drames et médecins et infirmiers paieront aussi le prix de leur courage.

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Cette série est toujours agréable à lire pour le récit d'une époque et le destin de femmes que l'on suit dans leurs vies personnelles et professionnelles. J'apprécie et l'intérêt reste le même au fil des tomes où l(on retrouve un lieu, des personnages récurrents et d'autres plus éphémères.