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sur 6190 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je viens de terminer le Chien des Baskerville de Conan Doyle aux éditions le livre de poche et traduit de l'anglais par Bernard Tourville.

Déjà, ce fut un plaisir de découvrir les aventures de Sherlock Holmes par la lecture car je n'en avais encore jamais lu aucun.

J'ai eu quelques réserves à rentrer dans l'histoire mais finalement j'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le rythme du livre un peu lent mais rien de trop dérangeant. La plume de l'auteur reste fluide et par moments je n'arrivais plus à lâcher mon livre!

Je l'avais découvert grâce à un Coin Lecture de Linksthesun pour ceux qui connaissent et comme il l'a dit dans sa vidéo, la fin est trop prévisible.

Je m'explique sans spoil : On début l'histoire par le docteur Mortimer qui vient voir Holmes et Watson en leur faisant part de ses doutes et ensuite, après quelques petits incidents par ci par là, Watson va s'installer dans le manoir. On a ensuite un certain nombre de personnages qui font leur apparition... j'ai eu un(e) suspect et il s'est avéré à la fin que c'était cette personne. La cause également. C'était beaucoup trop prévisible au point où je me suis dit ; c'est pas possible il va y avoir un retournement de situation ou quelque chose comme ça... eh bien non.

Alors soit je lis trop de thrillers/policiers, soit cette fin était vraiment décevante. C'est ce qui d'ailleurs, m'empêche de vraiment bien noter le livre.

À part cette fin, je dois avouer que le livre reste super addictif. On a envie de savoir le pourquoi du comment et j'ai trouvé les personnages très attachants.
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Un petit séjour dans la dartmoorienne lande en Angleterre vous tenterait ?
Rien à voir avec Disneyland de prime abord, ce coin n'étant guère attractif et chronologiquement le récit se déroule plutôt à l'époque victorienne que de nos jours... et pourtant vous pourriez rapidement y devenir Dingo puisque, pas de pot, des jappements à glacer le sang y retentissent, accréditant la légende locale d'un chien maléfique hantant les parages!
Vous connaissez le père Sherlock Holmes, le rationnel et méthodique détective, toujours prompt à se confronter aux cas extraordinaires, il se gausse des comptines surnaturelles ( " C'est le chenil qui redémarre " ) mais souhaite clarifier cette histoire rapportée par le docteur Mortimer venu à Baker Street pour lui demander d'enquêter sur cette légende mêlée actuellement au décès suspect de Charles Baskerville, le feu propriétaire fortuné du manoir familial du même nom dans cette région inhospitaliere du Dartmoor... Et c'est pas une truffe en matière de détectives !
Énième relecture en ce qui me concerne de ce classique de Conan Doyle que j'apprécie même si je préfère les enquêtes holmesiennes sous forme de nouvelles. Je me le suis refarci pour lire dans la foulée le livre de Pierre Bayard : " L'affaire du chien des Baskerville" qui égratigne Sherlock dans sa compétence et propose une judicieuse contre-enquête avec une nouvelle solution (très bon livre d'ailleurs bien qu'un peu bavard tout de même ! ).
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Baskerville… Et voilà que, justement, Sir Charles Baskerville décède lors d'une sombre nuit…
Son descendant, vivant aux Etats-Unis, arrive en Angleterre et des phénomènes suspects s'enchainent : des chaussures disparaissent, une lettre anonyme…
Il n'en faut pas plus à notre mythique duo, Holmes et Watson, pour se lancer au coeur de la très étrange affaire du chien des Baskerville…

Dans cet opus, Sir Arthur Conan Doyle nous en dévoile un peu plus sur ses 2 personnages phares. Nous pouvons nous délecter de l'intellect, l'esprit de déduction et la sagacité de Sherlock Holmes… Mais aussi du pragmatisme, du dévouement et de l'héroïsme de Watson…
Quel duo ! !
Et que dire de cette plongée dans la lande anglaise, sombre, froide, humide… On imagine très bien pouvoir mourir de peur simplement à cause du bruit du vent dans les arbres…
Glaçant !
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Un classique. Lu en vo, le style est dans son ju, parfois indigeste est compliqué. La première moitier du roman est peu mouvementée, les choses deviennent plus intéressantes après 100 pages (donc bel et bien la moitier de l'intrigue). La tension apporté par cette deuxième moitier cela dit, et la tension sont très bien gérés
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Le chien des Baskerville est un roman mythique de la littérature de polar. Marquant le retour de Sherlock Holmes après sa mort…qui n'en était pas une, indeed ! Bon, le plus amusant dans ce polar est que pendant les trois quarts du livre, point de Sherlock qui laisse le Dr Watson officier à sa place…même si c'est pour mieux revenir…Conan Doyle passe les 50 dernières pages à expliquer les 250 autres et les rapports de Maître à Esclave entre Sherlock et Watson sont toujours aussi dépassés. Mais ça se lit, en fait, c'est même une très bonne entrée en matière dans la littérature noire…
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On ne présente plus Sherlock Holmes. "Le chien des Baskerville" est un court roman, où le détective livre une enquête que seul il peut mener, avec son art de la déduction extraordinaire. L'écriture est un peu passée de mode, mais c'est toujours amusant de se plonger dans ces vieux livres qui sont à la base d'une bonne partie de la littérature policière qui suivra pendant des décennies.
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C'est toujours divertissant de se replonger dans ces classiques qui sont à l'origine de tant d'oeuvres contemporaines.
J'ai bien "Le chien des Baskerville". Tout le talent de Conan Doyle est à l'oeuvre pour nous offrir un récit efficace et une fin tout à fait surprenante.
Sherlock Holmes est arrogant à souhait, mais c'est aussi ça qui fait son charme.
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Le Chien des Baskerville est un exemple typique de la structure classique du roman policier, qui, sans surprise, fonctionne à merveille. Les pièces du casse-tête sont révélées tour à tour, puis assemblées dans une conclusion digne du meilleur détective de la Grande-Bretagne (de la planète entière, selon M. Holmes!). Les dialogues, révélateurs de la psyché des personnages, s'ajoutent aux scènes de poursuite tendues pour former une enquête des plus intéressantes. J'ai été captivé par le va-et-vient entre les impulsions superstitieuses de certains, pour expliquer le crime, et la froide rationalité de Sherlock.
D'ailleurs, conseil aux futurs lecteurs: pour apprécier ce livre à sa juste valeur, prévoyez peu de séances de lecture pour le terminer. C'est ainsi que le mystère, aussi simple soit-il, prend toute son ampleur.
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Il s'agit sans doute de l'oeuvre la plus célèbre parmi celles de Conan Doyle, et l'une des meilleures. L'enquête bénéficie de l'ambiance sombre et envoûtante des campagnes britanniques, et d'une enquête volontairement mystérieuse et empreinte d'une touche de fantastique. Conan Doyle nous dépeint les landes du Devonshire comme personne, nous plongeant dans cette atmosphère avec Watson.
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Eh bien voilà. C'est enfin fait : J'ai lu le Chien des Baskerville.

Ma grand'mère – fervente admiratrice de Conan Doyle – m'a demandée si j'avais le sentiment que je pouvais mourir tranquille. J'ai regardé successivement ma guitare que je dois réaccorder, mon chien qui pleurait pour sortir et mon immense bibliothèque remplie d'une multitude de livres que je n'aurai jamais le temps de lire. Et j'ai répondu que non.

Déprimée, la galette ? Ni plus ni moins que d'habitude. Après tout, on ne peut pas vraiment dire qu'on peut mourir tranquille. C'est comme quand tu dois quitter ta maison avant de partir en vacances. Tu as à peine bouclé ta ceinture que tu te demandes si tu as bien éteint la lumière de la salle de bain, si tu as bien pensé à fermer le gaz et si le vasistas de la chambre bleue est bien ouvert, histoire que ce connard de chat puisse sortir un peu.

En bref, dans la vie, tu auras toujours des trucs à faire qui t'empêcheront de tirer ta révérence l'esprit tranquille.

Oui, il m'aura fallu une carte VIP au Joyeux Club des Insomniaques et un débat avec un vieux cureton – et non pas un vieux croûton, hein, je vois la blague venir – pour conclure que la mort, c'est frustrant.

Je suis une galette-saucisse très perspicace, je sais.

Perspicace comme l'ami Sherlock ?

N'exagérons rien. Mais admire plutôt cette transition de qualité qui me permet de passer de mes conclusions nocturnes à la critique d'un bouquin de le sieur Conan. Ou Arthur. Ou Arthur Conan, je n'ai jamais compris comment il s'appelait.

Bon, comme à notre habitude, rapide rappel de l'histoire.

C'est un mec, Sir Charles Baskerville, qui meurt. On raconte qu'un soir, alors qu'il se promenait tranquillou dans son jardin en fumant un joint (l'histoire dit un cigare, mais je pense que c'est plus #BobMarleyFriendly), Charles a vu un gros chien, et que paf ! son petit coeur a lâché.
Que c'est triste.
le détail emmerdant, c'est que ça rappelle une bonne malédiction qui plane sur la famille Baskerville depuis quelques générations déjà.
Alors, créature infernale ? Gros rottweiler habitué des landes du Devonshire ? Ou bien juste un petit poney tout mignon qui passait par là ?
Ne t'attends pas à ce que je te dise la réponse. Si tu veux savoir, fais comme tout le monde et va lire ce livre.

Parce que le lire, ça en vaut le coup. Pourtant, je n'aime pas lire la littérature étrangère. Mais là, franchement, c'est pas mal. Je me demande qui était le fournisseur de Arthur/Conan/Arthur-Conan, parce que, pour inventer et résoudre des enquêtes pareilles, il faut être sous quelque chose de pas très licite.

Bah, pas grave, j'aime bien les transgressions. Ça doit être mon côté anar' du dimanche.

J'aimerais juste parler d'un truc, parce que j'y pense comme ça et que j'aime bien divaguer, et aussi parce que c'est ma critique et que je fais ce que je veux.

le Chien des Baskerville, qui aime hurler la nuit mais je pense que c'est parce qu'il s'est cogné le petit coussinet contre la table basse, me paraît quand même vachement plus con que mon chien.

Dis-je ça parce que de toutes façons, j'ai toujours préféré les chats, et que le seul chien qui trouve grâce à mes yeux, c'est le mien ? Possible. Mais en même temps, mon chien Philippe – officiellement un hommage à Delerm, officieusement à mon syndicaliste moustachu préféré – est un chien très intelligent qui a su développer, en ma charmante compagnie, un esprit artistique dont, tu en conviendras, la majeure partie des autres chiens sont dénués.

Exemple pas piqué des hannetons : Quand ronronne en fond sonore la voix suave d'un troubadour sétois ou bien celle d'un communiste moustachu adepte des arrangements très 80's et que si tu l'écoutes un dimanche soir pluvieux, tu pleures, Philippe se couche et ferme les yeux paisiblement. Quand l'on coupe la musique, Philippe se réveille et me foudroie d'un regard mélangeant ahurissement et déception, et ne se rassérène que lorsque la guitare ou les synthés dégueulasses ont repris. Sinon il me fait la gueule pendant vingt minutes.
Par contre, quand passe la voix d'un certain adepte des mots bleus, ou bien celle d'un mec qui, à ses heures perdues, aime donner du soleil dans la nuit, Philippe se lève, se secoue, et se tire dans une autre pièce.

En conclusion, Philippe est plus sensible que le Chien des Baskerville, qui ne fait que sauter sur les gens dans le but de leur faire peur.

le Chien des Baskerville, c'est un chien qui préfère écouter Motörhead à Anne Sylvestre. Il accorde plus d'importance à la guitare qui sature plutôt qu'à la poésie des textes. Pfff, quel ignare...

(en vrai j'dis ça, mais j'aime beaucoup le metal. Bisou sur le front de tous les métalleux.)

Cependant, c'est vrai, Philippe – mon chien, toujours – n'a pas la force du Chien des Baskerville. Philippe ressemble plus à un gros nounours, donc quand il court à ta rencontre, tu ne te liquéfies pas.

Toutefois, je t'avouerai que, depuis la lecture de ce bouquin de l'ami Arthur/Conan/Arthur-Conan, je ne suis pas tellement rassurée quand Philippe vient s'allonger près de moi.

Je vais donc de ce pas vérifier dans les archives familiales s'il n'y a pas de malédiction mettant en scène une mort violente due à un être appartenant à la gente canine qui planerait sur moi.

Bah quoi, on n'est jamais trop prudent...
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