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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très belle quête existentielle, sous forme de vagabondage sans fin à travers la nuit parisienne, un peu à la façon du Raphaël de Valentin de "La Peau de chagrin" De Balzac.
Si Drieu la Rochelle n'a pas davantage le sens de la métaphore qu'un auteur de roman de gare, la perdition de son personnage reste poignante.
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Ce roman est loin d'être d'une gaieté folle. C'est un grand livre désespéré, il fut publié en 1931. le film de Louis Malle avec Maurice Ronet a renforcé me semble t-il la popularité de ce livre de 1963, il me semble !
Alain Leroy, qui achève une cure de désintoxication dans la région parisienne dans une maison santé où l'on soigne surtout des neurasthéniques . Les grands thèmes de ce court roman sont l'amour des femmes séduire le plus possible, le désir, trouver le goût de vivre Il est séparé de sa femme, Dorothy, qui est à New York. Il déambule dans Paris, pour faire passer le temps. Il fréquenter des soirées mondaines, revoir des amis du temps où il se droguait. Il se sent seul, l'ennui, le désespoir ...
Plus de goût à la vie, le dégoût, peur de vieillir l'envie dans finir est présent tout au long du roman. Il ne veut pas devenir adulte, être un homme. Mais, je ne pense pas que cela soit une raison suffisante pour mettre fin à sa vie. Je pense et j'en suis convaincue qu'une personne qui se suicide c'est pour des raisons obscures et inexplicable me semble t-il ! Son ami Dubourg rangé, marié des enfants passionné par la vie, passion pour l'Egypte. Essaye de le retenir, il lui montre la beauté de la vie, le soleil .Alain Leroy c'est Jacques Rigaut l'ami de Drieu la Rochelle, dandy Dada. Jacque Rigaut était un grand ami de Mireille Havet entre autre, tous les deux d'immenses toxicomane. Jacques Rigaut s'est suicidé en novembre 1929. Écriture du livre de Drieu est classique d'une grande profondeur. Lui aussi il se suicide en dans la nuit du 15 mars 1945.
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Le feu follet est la plongée hallucinée dans les derniers jours d'un héroïnomane, Alain, qui finira par se suicider. On comprend que le désoeuvrement de l'entre-deux-guerres, ainsi qu'un succès parfois trop aisé auprès des femmes, a fini par le désespérer. Il rencontre une dernière fois ses différents amis avec l'idée de la mort qui peu à peu l'envahit. le style est intéressant, il paraît s'appauvrir au fur et à mesure que le personnage est gagné par son idée fixe. Les dialogues sont parfois un peu trop entrecoupés d'explications psychologiques à mon goût, ce qui en peut en rendre la compréhension ardue et l'enchaînement laborieux. L'ouvrage reste très proche de Gilles, du même auteur, sauf que la conclusion est plus pessimiste.

L'adieu à Gonzague est une lettre adressée à un ami suicidé après un longue période de dépendance à la drogue. Réunir ces deux oeuvres paraît assez logique, puisque la lettre adressée à Gonzague, excepté quelques détails pourrait tout aussi bien être adressée à Alain.
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Un livre curieux, adjectif qui doit s'entendre à la fois comme "étrange" et "digne d'éveiller la curiosité". Terriblement révélatrice de l'atmosphère désespérée et décadente qui règne dans une certaine bourgeoisie de l'entre-deux guerres, l'intrigue met en scène un "héros" à la fois désabusé sur le monde et terrassé par sa condition de raté… la drogue, si elle est présente à chaque page ou presque, ne sert que de toile de fond au désespoir existentiel d'Alain, qui serait un Gilles (autre héros de Drieu) vidé de toute force vitale. Plus encore que le manque de femmes, la vacuité d'une existence qui l'a vu renoncer à l'écriture, c'est l'argent qui obsède les pensées d'Alain: mais de quoi cet argent est-il le symbole, de quoi serait-il la promesse? C'est l'une des énigmes de l'ouvrage.

À cela s'ajoutent des formules fulgurantes, parfois un peu trop guidées par le goût du paradoxe.

Un livre daté mais pas désuet.
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— le chemin vers le suicide, tel est l'itinéraire de ce roman. Alain est un trentenaire désillusionné : il achève une cure de désintoxication dans une clinique. le souvenir de sa femme partie aux Etats-Unis le hante. Tout est affadi autour de lui. Ses relations avec les femmes n'étaient qu'un leurre ; les soirées parisiennes sont navrantes. Son errance dans Paris n'aboutit à aucun viatique et Alain devient hideux pour lui-même. Seule son opiomanie est tangible. Alain, fétichiste des objets, veut se heurter au dernier qui compte : un revolver. Par l'autopsie d'une conscience, Drieu analyse la décadence de son époque.
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