Au-delà de l’Emmerfréis, s’étendait l’Yrath’ Freiya - littéralement - la Terre de l’Hiver, tant il était vrai que, la plupart du temps, celle-ci s’apparentait à un immense et morne désert blanc, battu par des vents forts et glacials. Seules ruptures à la monotonie du paysage : un large fleuve, l’Arruk, pris dans une épaisse couche de glace une bonne partie de l’année ; à l’Est, une gigantesque forêt de hauts sapins et, au cœur du pays, quelques monts peu élevés. La neige, omniprésente donc, ainsi que les jours particulièrement courts durant le fort redouté et long hiver - la Freiya - conjuguaient leurs efforts pour rendre ce territoire particulièrement inhospitalier.