Comme le tome 1, j'ai écouté ce tome 2 en livre audio.
En général, j'ai toujours beaucoup de mal avec les livres audio : je me déconcentre, je perds le fil...
Mais l'interprétation (parce que oui, à ce niveau-là, on parle d'interprétation, plus de simple lecture) de
François Berland est exceptionnelle et il est impossible de décrocher de son jeu
Dans ce second tome, Philippe le bel est mort et son fils Louis (surnommé le hutin, ça en dit long sur son caractère) qui n'est clairement pas à la hauteur de son père, vient de monter sur le trône.
Malgré ses conseillers, ou peut-être à cause d'eux, vu qu'ils ne peuvent pas se blairer les uns les autres, il pique colère sur colère et semble incapable de la moindre réflexion sensée.
Il voudrait commencer par se remarier, mais, petit hic, il n'y a plus de Pape pour annuler le mariage. Second petit hic, un enfant est né de leur union rendant l'annulation impossible sauf si Marguerite témoignait qu'il n'est pas le père de cet enfant. Mais comment convaincre la jeune femme, emprisonnée depuis 7 mois, dans des conditions affreuses, de renoncer ainsi à son titre de reine nouvellement acquis ?
Avec un Robert d'Artois qui se mêle de tout et est prêt à toutes les bassesses pour s'attribuer l'héritage de sa tante Mahault, Marigny et le Comte de Valois qui se vouent une haine féroce, Louis est bien mal conseillé (et surtout, il n'écoute que ceux qui lui disent ce qu'il veut entendre).
Le titre de ce tome ne laisse planer aucun doute sur ce qui attend la pauvre reine Marguerite. Mais, hélas pour elle, elle n'est qu'un détail de l'histoire, une petite mouche prise dans l'immense toile d'araignée des intrigues politiques.
J'ai hâte de lire la suite et de continuer la saga des Rois maudits (il fallait pas se frotter aux Templiers, c'est bien fait ! )