- Moustache a décidé de se reposer pour toujours, expliqua Madame Mère à Tistou.
- Je peux aller le voir dormir?
- Non, non. Tu ne peux plus le voir. Il est parti pour un long, long voyage dont il ne reviendra jamais.
Les histoires ne s'arrêtent jamais où l'on croit.
Dites non à la guerre, mais dites-le avec des fleurs.
Une mère se croit toujours un peu coupable quand son enfant dérange la vie des grandes personnes et risque d'avoir des ennuis.
Monsieur Père était bon, je vous l'ai déjà dit. Il était bon et il était marchand de canons. A première vue, cela ne paraît pas compatible. Il adorait son fils et fabriquait des armes pour rendre orphelins les enfants des autres. Cela se voit plus souvent qu'on ne croit.
La prison fait partie des choses qu'on envisage très tranquillement pour les gens qu'on ne connaît pas. Mais dès qu'il s'agit d'un petit garçon qu'on aime, c'est tout différent.
On ne peut pas s'opposer aux forces de la nature.
Il sortit du salon, la joue intacte, ce qui prouve que le courage est toujours récompensé.
Monsieur Trounadisse m'affirmait que tout le monde était contre la guerre, mais que c'était un mal inévitable, qu'on ne pouvait rien y faire. J'arrive à empêcher une guerre; ils devraient être contents; non, ils se fâchent.
On ne prend pas un pays avec des roses, et les batailles de fleurs n'ont jamais passé pour choses sérieuses.