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J'aime bien l'écriture de Dubois. J'aime bien sa manière de décrire la difficulté de vivre. J'ai lu ce roman de Dubois alors que je me dirigeais vers Bordeaux. le personnage principal faisait le trajet inverse en quittant Toulouse pour Miami Beach. J'allais voir mon fils installé à Bordeaux. le personnage de Dubois allait retrouvé son père à Miami Beach. La vie lui fait peur. La vie et le travail que cela suppose restent ardus pour Paul Siegelman. La vie et les relations humaines constituent des moments difficiles. La vie et ses objectifs projettent quelque chose dont la conciliation n'est pas simple. Mais, Paul Siegelman s'en sortira ... en s'assoyant sur une tondeuse.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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Avec Jean-Paul Dubois, il y a toujours un héros qui fuit ou retrouve quelque chose, quelqu'un, une ville, qui ne tient jamais bien longtemps sans être désabusé mais courageux parfois aussi, bref qui a besoin d'être accompagné, précisément par son lecteur pour qu'il ait moins peur. J'aime cet auteur amoureux de Toulouse et de la Floride, je m'accommode de ses longueurs et digressions, je trouve toujours mon compte dans telle ou telle partie de ses romans même si l'histoire en elle-même importe peu.
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Il y a précisément trois types de lectures chez moi : les lectures-ci les lectures-ça, et les lectures Dubois. Le schéma est toujours le même, j'entame une alternance entre les deux premières un temps plus ou moins long, et je reviens à la troisième pour un ravitaillement maison. Parfois cela peut être une relecture, et puis d'autres fois c'est une relecture. Vu qu'il écrit toujours à peu près la même chose.

Voici Paul en vol pour Miami, la quarantaine, parti annoncer à son père qu'il s'est fait virer par sa femme de sa propre entreprise de fabrique en tondeuses à gazon. Rien de tel que de prendre de la hauteur pour faire un retour introspectif sur soi et sa vie, tirer les ficelles du souvenir pour mieux cerner la crise de middle-life.
Est-il utile de préciser que l'on retrouve les ritournelles de Jean-Paul Dubois : les tondeuses à gazon, les aléas du couple, Paul, les poulets maison. Et son ton désabusé bien sûr (« J'ai foi en un certain nombre de chose, comme la patience, le respect, le silence et même le mensonge. Mais je me défie de l'amour, ce sentiment hallucinogène éphémère qui paralyse l'esprit, et vous laisse ensuite pour mort, dans la posture de l'électrocuté »). Sauf qu'ici j'ai eu l'impression de me trouver face à un roman qui cristallise ses leitmotivs, une espèce de roman base de sa quête obsessionnelle.

Un crû de 1994, certes pas le meilleur, loin de là. Des longueurs, comme s'il avait fallu combler pour atteindre les sempiternelles 240 pages (une autre habitude là-aussi). Pour voir au meilleur, il faudrait je crois se tourner vers les derniers. Difficile de dire d'ailleurs en quoi ils seraient meilleurs, peut-être le cocasse y est-il plus présent, l'écriture plus incisive, le désenchantement poussé à son paroxysme. Je sais pas, et puis je m'en fous un peu à vrai dire. L'important pour moi au final est de pouvoir le retrouver après mes lectures comme ci ou mes lectures comme ça.
A se demander si l'obsession, elle serait pas plutôt chez moi.
Faudrait que j'en parle à mon psy.
Et qu'il vienne pas me raconter que ce besoin de me retrouver en gazon connu, c'est justement parce que « La vie me fait peur ».
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J'ai découvert Jean-Paul Dubois avec La vie me fait peur et ... j'ai été un peu déçue.


La majorité de l'histoire se déroule alors que le narrateur se situe dans un avion en direction de Miami, où il va retrouver son père pour lui annoncer ... que sa femme vient de le licencier ! Jusqu'à l'atterrissage, il relate tous les évènements importants de sa vie, qui l'ont mené à se trouver dans cet avion. Finalement, j'ai préféré la partie qui a suivi l'atterrissage, je l'ai trouvée plus vivante.


Cependant,c'était agréable à lire, mais je suis restée un peu sur ma faim. Je n'abandonnerai pas Dubois pour autant.
J'ai bien envie de savoir ce qui peut se cacher derrière un livre qui se nomme Les poissons me regardent ....
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J'ai beaucoup aimé la manière "de ne pas y toucher" de Jean-Paul Dubois et pourtant ça touche au coeur.
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Un de mes livres préférés de l'auteur!
Pour lire mon avis en entier sur le blog, cliquez sur le lien ci-dessous :-)
Lien : http://www.envies-de-livres...
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Un livre "touchant" notamment dans le rapport Pére / Fils....
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Encore un bon moment de lecture grâce à Jean Paul Dubois.Ce roman manquait dans ma collection, et après avoir vérifié plusieurs fois que je ne l'avait pas déjà lu, j'ai retrouvé cet univers familier, ce héros à coté de ses pompes, ces histoires d'homme, de couple......Enfin, bref, je suis fan au point de demander si quelqu'un connait l'adresse du fan club de Jean Paul Dubois ou aimerait le créer.
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L'univers de l'auteur est toujours aussi passionnant et attachant. Un vrai régal littéraire.
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