Vous plaisantez, monsieur Tanner

Hummmmm.... C'est drôle au debut, j'ai franchement ri, et de bon coeur. Malheureusement ça s'essouffle vite, le passage en revue de tous les corps de métier du bâtiment devient lassant, la ficelle est un peu grosse, il aurait fallu étoffer, trouver d'autres ressorts, d'autres histoires dans l'histoire.... En conclusion, ca manque un peu de matière, M. Tanner !

monsieur Tanner veut rénover la villa qu'il vient d'hériter .
Il est assez juste financièrement et assez pressé (il a vendu son précédent bien)
Donc il prend des rigolos aux noirs comme ouvriers .
Le ou les chantiers deviennent rapidement des catastrophe .
Le livre nous décrit les tribulation de Tanner avec ses "ouvriers" il est un peu niais semble t il ?
J'ai pas du tout accroché à cette suite de guignols.
Je n'ai pas sourie à la bêtise et la naïveté de monsieur Tanner .
trop c'est trop même quand on est nul en bricolage

L'histoire de la rénovation d'une maison qui tourne à l'enfer ou d'un chantier aux allures de guerre de tranchées. D'après une histoire vraie. Et là on se pince car on croit rêver.
Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible.
(extrait : «Eh bien moi, vous me verrez tous les jours de la semaine. En tout cas, il faut qu'on se mette d'accord : qui est-ce qui va commander ?»)
Mes deux étoiles ** relèvent plus de l'imbroglio du système pour ne pas dire le monde du bâtiment, la naïveté du personnage et mon agacement contre cette corporation qui perpétue leur "forfaiture"

(...)

Dans le bureau feutré, face à ce vieux gratte papier secoué de Coriza, il accepte sans sourciller l'héritage.

Malheureusement, lorsqu'il entre en possession des lieux, il se rend compte que cette maison a besoin de travaux. Pas le sympathique rafraichissement des papiers peints et des moquettes, non ... du bon gros oeuvre qui tâche, de la charpente, de la toiture ... Elec, plomberie, bref, tout le panel des artisans du bottin y passe.

Les estimations sont alarmantes et le chiffrage fait penser le narrateur au PNB d'un pays en voie de développement. Tant et si bien que M. Tanner se résigne à jouer les chefs de chantier et à faire travailler au black des individus plus ou moins recommandables.

C'est à cet instant que les ennuis commencent (vous me direz, ma bonne dame, qu'il n'avait pas à rogner sur les dépenses et faire appel à des artisans dignes de ce nom. Oui mais non, ce serait pas drôle sinon).

D'un gars à l'autre, des duos improbables, des branleurs, des râleurs, bonimenteurs, psychopathes, névrosés, fanatiques, bref, que de la caricature de caricature dans laquelle patauge désespérément le narrateur. Des gags et des catastrophes en avalanche.

Que ceux qui ont des travaux à faire se rassurent, c'est une esquisse très grossière. Drôle, sincèrement, mais assez grossière, voire lassante: j'ai fini par avoir l'impression d'une vague redondance d'un épisode à l'autre. Globalement sympa quand même, ne nous mèprenons pas. le quart de couv' nous promettait de l'humour noir, mais je n'en ai pas vu la couleur.

(...)

http://lelabo.blogspot.com/2008/02/jean-paul-dubois-vous-plaisantez.html

J ai bien aime les deux premiers que j ai lue de lui celui ci erk. tres banal a lire , pas vraiment d histoire heureusement que je n ai pas commencée par ce livre.

Ou comment devenir fou quand on veut faire faire des travaux......

Amusant. Quand on a connu quelques problèmes de construction, on retrouve certains évènements personnels ... de là à en faire un livre .... çà me semblait plutôt de nature à alimenter les discussions lors de repas entre amis ... en plus, j'ai trouvé certains passages très exagérés ...

Jean-Paul Dubois “Vous plaisantez monsieur Tanner” publié dans la collection «Points» par les éditions de l'Olivier en 2006 (ISBN 978-2-7578-0474-2).

Beaucoup moins drôle ou intéressant que le roman «Une vie française». L'auteur prétend relater la chronique (le martyr) d'un quinquagénaire qui entreprend la restauration-rénovation d'une vieille maison reçue en héritage. Chaque séquence illustre les travers de l'un ou l'autre corps de métier artisanal.
Malheureusement ce récit ne reflète pas vraiment les réalités d'un tel chantier, sauf à ne vraiment pas savoir choisir ses artisans (et je fus moi aussi plongé dans ce type de més-aventure).

Ceci étant, ce livre mérite d'être lu, il est plutôt bien écrit, et il contribuera peut-être à mettre en garde les citadins qui se lancent à la légère dans la mythique « maison de campagne à retaper ».

Seul le bref chapitre d'une demi-page intitulé « ce que je crois » (page 79) sonne juste, en tout cas à mes oreilles, avec une touchante profession de foi (voir citation).

roman d'aventure en jungle des artisans

Histoire qui se lit bien. Super facile car tout petit chapitre. Assez drole même si je n ai jamais fait l experience du narrateur...ca ne me donne pas envie de tenter l expérience !!!!