Vous plaisantez, monsieur Tanner

Tombée sur ce livre un peu par hasard, j'ai entamé cette lecture sans trop de conviction. Court et découpé en petit chapitre, il s'est avéré parfait pour se picorer le temps de quelques stations. le narrateur, Monsieur Tanner, y dresse la galerie de portraits de la foule d'artisans s'étant succédés chez lui à l'occasion de la rénovation de sa maison. Rien à dire, c'est très bien écrit et plutôt fin, mais au delà d'un humour pince sans rire que j'aime beaucoup, ce livre ne présente pas grand intérêt et sera vite oublié.
A noter quand même, le besoin de l'auteur d'avoir recours à chaque chapitre à des mots nécessitants le dictionnaire pour nombre de gens je pense, ce qui m'a considérablement ralenti, allant un à un les chercher !
Quelques exemples pour le plaisir :
- lutter contre un gavial
- à la façon d'une wassingue
-outre ces afféteries
- je cru à un artefact de parallaxe
- les plafonds scrofuleux
- un métier d'ecornifleur
-…

"Vous plaisantez, monsieur Tanner", voilà un titre bien sympathique, pour un petit roman bien sympathique.
Pas de la grande litterature, un texte simple, une histoire toute simple mais qui me promettait quelques éclats de rire...d'après certaines critiques.
Sauf que pour ma part, j'ai à peine souri, la cricature étant franchement trop grosse.

A la mort de son oncle, monsieur Tanner hérite d'une vieille maison à rénover. Il fait donc appel à des artisans pour l'aider à effectuer les multiples travaux nécessaires.
S'en suit une succession de déboires avec les différents protagonistes malheureusement peu crédibles. Dommage. L'auteur a trop forcé le trait des uns et des autres, des malversations et autres difficultés de chantier, ce qui fait que non seulement on n'y croit pas, mais on compatis presque pour ces corps de métiers malmenés.

Dommage donc car le livre a quand même des points positifs : voilà une opportunité de lecture rapide et légère qui permet de se détendre sans se creuser la cervelle. Parfois cela fait du bien.

Le narrateur, le pauvre Monsieur Tanner a hérité d'une propriété.
Le texte déroule une galerie de portraits cocasses d'ouvriers et de patrons de différents corps de métiers qui oeuvrent à la rénovation du bien…
Des lecteurs s'y reconnaîtront tant les déboires sont nombreux.,

"Vous plaisantez, monsieur Tanner" est le premier livre que je lis de Jean-Paul Dubois.

Monsieur Tanner, narrateur, raconte les mésaventures qu'il a vécues avec ses différents bourreaux d'artisans lors de la rénovation d'une maison reçue en héritage. Ses déboires m'ont bien fait rire !

J'ai aimé l'écriture vive, l'humour (qui pourrait rappeler "Les étrangers sont nuls" de Pierre Desproges), et la manière dont l'auteur présente les différents énergumènes de son "bestiaire". Et heureusement, tous ne sont pas des brutes vampiriques, et certains sont même extrêmement touchants. Ce pourrait faire l'objet d'une étude sociologique intéressante… 

Cependant ma note de 3/5 s'explique de par le fait que j'ai passé un bon moment, j'ai bien ri, mais à part cela je n'ai pas eu le sentiment d'être sorti changé ou grandi de cette lecture. Un bon divertissement, drôle, facile et rapide à lire. Idéal si l'on veut s'aérer l'esprit !

Au décès de son oncle, Paul Tanner hérite d'une maison aussi grande que délabrée. Il décide de la restaurer. Et le voilà embarqué dans des aventures plus folles les unes que les autres avec des artisans plus originaux, malhonnêtes et tyranniques les un que les autres. Une bande de fous lâchés de l'asile ! J'ai passé un bon moment à lire ce récit déjanté, plein d'humour souvent noir.
Et je me suis félicité de n'avoir jamais eu affaire à de tels artisans !

Se lit bien et rapidement mais sans plus

Petit roman sympathique sur les difficultés de rénover un bâtiment avec des artisans bien particuliers ! Écriture plutôt humoristique. À lire sans se prendre la tête. Des anecdotes parfois très réalistes. J'ai apprécié. Dubois nous sert un divertissement sympathique et agréable à lire.

M. Taner hérite d'une grande maison qu'il décide de rénover. Nous allons vivre cette période de travaux difficile et onéreuse. Comme chacun sait, rien ne se passe comme prévu quand on fait des travaux. Il faut bien choisir ses artisans.
Cette lecture est facile et distrayante, avec des chapitres courts. On prend plaisir à découvrir les différentes situations et personnages. Et on s'imagine à la place de M. Taner qui doit faire preuve de patience, d'initiative, ou de fermeté. Malheureusement le comportement des hurluberlus qu'il embauche finit par être un peu trop exagéré.
Si l'histoire n'est pas exceptionnelle, j'ai quand même passé un bon moment.

Un moment léger de détente avec ce roman de Jean-Paul Dubois.
Nous suivons les tribulations de monsieur Tanner, qui a hérité d'une maison dans le sud de la France. Celle-ci nécessite toutefois de nombreux travaux, dont le coût exorbitant incite notre protagoniste (d'inspiration autobiographique) à mettre la main à la pâte et à embaucher des artisans aux prix raisonnables. Est-ce toutefois une bonne idée ? On peut penser que non, au vu de toutes les péripéties que notre pauvre monsieur Tanner va traverser !
Avec beaucoup d'humour et d'ironie, Jean-Paul Dubois nous fait suivre l'avancée des travaux de cette maison, avec les différents corps de métier. La plume est fluide, les chapitres très courts (pas plus de deux pages). On passe donc un moment très léger avec ce roman qui se lit vite mais que j'ai trouvé finalement sans plus, et qui ne me laissera pas un grand souvenir.

You Know What, I'm happy, psalmoldié-je intérieurement en déposant ce livre sur la pile déjà branlante des lus.

C'est d'abord un réel soulagement de retrouver un Jean-Paul Dubois facétieux après la scie cafardeuse du recueil "Vous aurez de mes nouvelles".
Il troque ici le grinçant contre le burlesque pour nous conter les affres du consommateur lambda confronté aux castes charlatanes et malhonnêtes du monde de la construction.

On peut trouver le trait un rien épais mais si peu...
Quand je pense aux deux fripouilles qui vinrent jadis me dépanner alors que j'avais égaré mes clefs ! Je les retrouve parfaitement dans le binôme de prétendus couvreurs qui ouvrent le bal chez Dubois.

Je n'ai malheureusement pas encore expérimenté les variantes plus sympathiques de l'artisan qui donnent au récit une touche mélancolique et fataliste plus conforme à ce que je connaissait de l'auteur.

Récréatif mais néanmoins profond et mordant.