Nous sommes ici bien loin des essais théoriques plein de mots savants. Nous sommes presque dans un roman d'
Anna Gavalda, ce que je peux écrire d'autant plus facilement que je n'ai jamais lu ladite auteure.
Foin de la théorie, nous répètent souvent ceux qui en furent biberonnés jusqu'à l'éclatement du gigoulot, faites place à l'expérience. La théorie se trouve dans d'autres bouquins, celui-ci se veut âme et amour, témoignage de vie et de mort, voyage dans d'autres dimensions. Jusqu'où peut-on aller dans la pratique psychothérapeutique spirituelle ? Il paraît même que l'on peut s'entretenir avec une patiente gravement malade et inconsciente dans un espace transitionnel de méditation. La mort est un mystère mes amis et puisque nous n'en saurons jamais rien, c'est dans le silence et le délaissement de l'être qu'on peut essayer d'accompagner les mourants, quand il le faut.
Selon les jours, je peux y croire, selon d'autres jours (comme celui-ci), j'en ai ras le cul – un jour la mort me semble être la suite logique de la vie, un jour la vie me semble être la seule qui vaille. Etre rien, voilà le secret pour vaciller dans l'entre-deux.