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La Sérénissime pour décor, et Giacomo C. en héros. Des aventures rocambolesques mêlées à des intrigues politiques et amoureuses. C'est efficace, mais sans fondement. Venise ressemble petit à petit à un décor de carton-pâte, et Casanova fardé en super-héros n'y change rien.
Un divertissement sans lendemain, destiné probablement à un public adolescent.

Lu en novembre 2017.
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Alors que je croyais que la série Giacomo C. de Jean Duffaux et Griffo terminée avec le quinzième tome intitulé « La chanson des guenilles », j'ai découvert il y a quelques jours sur Babelio qu'il existait une suite sous la forme de deux tomes appelés fort justement : « Retour à Venise ».
Ma médiathèque étant une mine d'or en ce qui concerne les bandes-dessinées, il n'aura pas fallu trop de temps pour que je me lance dans cette lecture afin de retrouver monsieur de C. de retour dans la sérénissime.
Si j'ai été globalement contente de retrouver Giacomo et une partie des personnages qui gravitaient autour de lui comme son valet Parmeno, j'ai eu un peu de peine au début de ma lecture à adhérer aux graphismes qui m'ont moins convaincue qu'à l'époque des premiers tomes ou je trouvais les représentations de Venise absolument magnifiques.
L'aventure , les complots et les belles filles sont au rendez-vous, bien sûr, et s'il manque San Vere ( ce qui est normal au vu de ce qui lui est arrivé au tome précédent ), son remplaçant semble bien déterminé à mener la vie dure à Giacomo lui aussi.

Challenge A travers l'Histoire 2021
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Giacomo C. est de retour à Venise. Cinq années ont passé. Mais il n'est pas oublié. Ni par les filles de joie, ni par le successeur de San Vere, ni par le Doge ni par quelques ex.

Pour les aventures marquant le retour de Giacomo C. à Venise, Dufaux et Griffo reprennent le format agrandi du tome 15. Pourquoi pas? Ils reprennent aussi (malheureusement) la mise en couleur et un style graphique peu emballant. Décors simplifiés. Expressions de visage manquant de netteté. Arrière-plans brouillons.

Ce n'est pas agréable à lire. Clairement.

Au niveau scénario, Dufaux nous sert un brouet clair, avec une intrigue d'espionnage à la John le Carré. Pour faire bonne mesure, il nous livre quelques marivaudages qui sont à la limite de la caricature des meilleurs tomes de la série.

Ce n'est pas inintéressant, mais d'une part c'est inutilement alambiqué, et d'autre part cela suppure le déjà-vu. On retiendra le positif, soit pas mal de pistes pour de futurs tomes, de nouveaux personnages secondaires savoureux (comme le remplaçant de San Vere ou une mulâtresse qui gravite autour de Parmeno).
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Après 5 ans d'exil, Giacomo C. est de retour à Venise. Et pour garantir sa survie à la sérénissime où lui survit autant d'amis que d'ennemis, le voilà missionné à démasqué un traître dans les rangs du conseils de Dix.

Un tome plaisant qui laisse la possibilité à un nouveau lectorat de commencer les aventures de notre Dom Juan, avec ce nouveau cycle.
Hélas si les idées sont bonnes je trouve le développement un peu raté. Il y a des retrouvailles, des complots, des traîtres et des faux-semblants. Mais les auteurs ne prennent pas le temps de développer ses intrigues ni ses personnages. du coup nous ne sommes pas plongés dedans et les personnages nous sont totalement indifférents. Nous n'avons même pas le temps de les connaître, à peine le temps de comprendre leur rôle. le scénario aurait mérité d'être étoffé et les personnalités d'être plus travaillés. Il aurait fallu prendre plus de temps, un tome était sûrement trop juste...

Le dessin de Griffo est toujours aussi agréable, j'aime l'aquarelle et ses couleurs. Les décors sont travaillés même si j'ai trouvé Venise un peu vide...
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On retrouve la plume, et, la verve de Jean Dufaux ainsi que celle de Griffo pour les illustrations dans ces nouvelles aventures de Casanova.

Au travers le crayon de Griffo, les illustrations sont toujours aussi précise que dans les précédant tomes ainsi que sublimes, et, pleines d'allant. L'intrigue, quant à elle, est somme toute banale : une simple affaire d'espionnage dans laquelle Casanova possède le beau rôle c'est à dire celui de "sauveur" de la Sérénissime, et cela même, si ses "travers" reprennent le dessus rapidement. Il est vrai que ce "chère" Casanova a une réputation à sauvegarder : celle de séducteur devant l'éternel.

En ce qui me concerne, Casanova n'a jamais été ma tasse de thé. En effet, je l'ai toujours trouvé suffisant, très imbu de lui même ainsi qu'extrêmement déplaisant come "bonhomme", mais, dans le cas présent, il est plutôt sympathique (mais sans pus). Faut dire qu'il est présenté comme gentil, oeuvrant pour le bien être de ses concitoyens et de sa cité tout en ne résistant pas à l'appel de la "chair fraiche".

C'est plaisant, et, agréable à lire, les illustrations - comme je l'ai signalé plus haut - une petite merveille, malgré quelques scènes "osées". Enfin bref, cela m'a bien plu.
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Les années passent moins vite en bande dessinée que dans la vraie vie, fort heureusement, et rares sont les héros qui prennent de l'âge ! Mais si cinq ans séparent Giacomo C. (tome 15) du présent album (pourquoi nº1 ?), il nous aura fallu attendre plus du double pour voir revenir Monsieur de C. à Venise.
Après la mort de Monsieur de San Vere, un nouveau gouverneur a pris sa place, et n'attend qu'une chose, venger son prédécesseur. Giacomo le sait mais il a plus d'un tour dans sa manche. Aussitôt débarqué, aussitôt arrêté, et presque libéré, notre héros a pour mission trouver le traitre parmi le Conseil des Dix qui gouverne la Sérénissime, et ça le Doge ne saurait passer outre, si bien qu'au grand désespoir du gouverneur, la mission passe avant tout.
Au milieu des retrouvailles d'avec le petit peuple resté fidèle à son héros et de l'amour de toutes les femmes de Venise, des nobles mal mariées aux gourgandines les plus amoureuses, toutes couches de la société féminine et vénitienne n'ont qu'une envie, choyer leur amant.

Il est curieux de voir ce nouvel album reprendre le numéro 1, même mon libraire ne m'a pas donné d'explication, on retrouve avec joie nos personnages aussi roués que goguenards, et amoureuses qu'écervelées. La mission est un point de départ et les rebondissements nombreux. Sans doute cette nouvelle série démarre sur un ton moins farfelu que les précédents, et Giacomo plus grave et mature.
Vivement la suite

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La couverture est très belle et semblait prometteuse, et bien je m'attendais vraiment à mieux !
Un certain Monsieur de C., séducteur invétéré (tiens tiens, mais qui cela peut-il donc être ?!) revient à Venise après 5 ans d'absence et il est visiblement attendu de pied ferme. Certains (et surtout certaines) se souviennent de lui avec nostalgie, tandis que d'autres n'ont qu'une envie : l'embrocher. On comprend rapidement qu'il a trempé dans des affaires louches mais on ne sait jamais vraiment lesquelles, et il a maintenant pour objectif de gagner la protection du Comte Domenici, haut dignitaire de la ville. Il veut monnayer sa liberté contre des informations qui permettraient de démasquer un traite qui siègerait au Conseil des 10.
Il sera aidé en cela par son valet et par une de ses anciennes maîtresses.
L'histoire est plutôt sympa et les dessins sont beaux mais le tout est trop survolé, et le dénouement est trop rapide. On a à peine le temps de connaître la multitude de personnages et les relations qu'ils ont entre eux que c'est déjà terminé.
On sent que ça aurait pu être une très bonne série, il y avait les ingrédients pour cela, mais la mayonnaise ne prend pas bien, c'est dommage.

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La cité des Doges a toujours su inspiré des intrigues politiques et amoureuses. En plus, un personnage comme Giacomo C. (Casanova) a de quoi faire couler de l'encre. D'ailleurs, 15 tomes en 15 ans ont déjà pris naissance sous la plume de Jean Dufaux et le crayon de Griffo. Après 10 d'absence, le personnage revient dans les librairies et à Venise pour montrer ces aptitudes. Son charme agit toujours malgré le temps qui passe. Mais il est toujours aussi malin et il a appris bien des choses lors de son séjour en Grèce et en Turquie. Une mission d'espionnage ne lui fait pas peur.

Le lecteur va être plongé au coeur de l'histoire, de l'action et de l'aventure. Ainsi on vous nous emmener dans quelques joutes d'épées, de coups bas, de traitrises, d'amour, de passion… le scénariste a su trouver le bon rythme pour toujours faire en sorte que l'on a envie de tourner les pages. Néanmoins, il n'y a rien d'étonnant ou de surprenant, tout est simple et efficace. En effet, nous n'avons pas le temps de nous attacher aux personnages car on les voit assez peu et que leurs intentions sont clairement énoncées. On aurait pu apprécier plus connaître les conquêtes ou des personnages qui reviendront dans le tome 2.

Le tout enrobé dans une mise en page et une coloration classiques. Au bout de 15 albums, les lecteurs se sont habitués à un univers alors il n'y a pas de raison d'en changer. Mais après 10 ans d'absence, la question peut se poser sur les nouveaux lecteurs qui ne connaissent pas cet univers. Ne risque t'il pas alors de lui paraître trop classique ? N'aimeraient-ils pas voir autrement les péripéties de ce bourreau des coeurs ? D'autant plus que la série repart avec un tome 1 et non un tome 16. Un nouveau cycle qui ne s'annonce pas sous le signe de l'originalité.

Une rencontre en demi-teinte avec un séducteur manipulateur qui aurait pu avoir plus de volume. le tome 2 lui donnera peut-être un nouvel élan. Affaire à suivre.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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C'est le retour à Venise de Giacomo C. après cinq ans d'absence. Pour le lecteur, cela fait plutôt douze ans et demi entre "La chanson des guenilles", quinzième tome de la série "Giacomo C.", et celui-ci, qui semble être le premier d'une nouvelle série.
Je ne sais pas si c'est à cause du format agrandi mais j'ai trouvé que graphiquement les dessins de Griffo avaient perdu en qualité avec des arrière-plans plus flous et des visages plus anguleux. Mais bon, le style de Griffo ayant tellement changé à chaque album de la série !
Sinon, côté scénario, c'est un peu la cata ! Dufaux nous en a pondu un assez terne. Giacomo revient à Venise pour démasquer le traître qui siège au Conseil des Dix. Cela aurait pu donner une bonne histoire d'espionnage, alors qu'au contraire elle s'embourbe dans de multiples scènes d'érotisme. Certes, le libertinage et les femmes nues dans le lit de Giacomo sont la marque de fabrique de la série, mais dans cet album on frôle l'overdose. La scène où Domenica demande à son amant Giacomo de déflorer sa fille est pour moi largement de trop !
Seuls les rebondissements finaux sauvent l'album et promettent une suite. Quelques personnages, que l'on présume récurrents, semblent intéressants, comme l'amiral Enzo Mazeo digne successeur du marquis de San Vere dont il rêve de venger la mort, ou la fille de madame Aquali qui a repris la maison close tenue par sa mère.

Au final, un nouvel épisode de "Giacomo C." plutôt moyen bof, qui a raté son objectif de réanimer la série après douze ans d'absence. Dommage !
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Bon il s'agit d'une critique pour toute la série, dont j'ai adoré autant le dessin que le scénario : un polar dans le Venise du 18è siècle. Tous les volumes ne sont pas égaux, mais l'ensemble est excellent, et il m'arrive d'en relire un pour le plaisir !
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