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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais été prévenue sur certains points déplaisants de ce tome mais ça ne m'a pas empêché d'être déçue.
Bien sûr il n'est pas désagréable et il reste intéressant. La lecture est fluide. Mais je l'ai trouvé un peu redondant. La relation entre Néron et Murena et vue et revue dans la série. Rien de nouveau de ce côté. de plus Murena ne sert pas à grand-chose dans ce tome. Il n'est pas très actif et loin d'avoir son charisme habituel.
A côté de ça, l'ambiance de la Rome Antique est toujours très marquée et réaliste. On voit que des recherches ont été faites. On a les fameuses fêtes romaines, de la politique, des complots et des jeux de pouvoir. de quoi nous tenir en haleine. Sans que ça avance beaucoup pour l'histoire. On se demande ce que nous réserve Jean Dufaux parce que là on doute un peu. Et la dernière image avec la représentation de Jésus avec le visage de Murena m'a complètement laissé perplexe. Je me suis demandée à quoi servait la symbolique et ce que ça signifiait pour le récit. Ca n'avait pas grand chose à voir avec le reste de l'histoire.
Théo réussit brillamment à prendre le relais du regretté et talentueux Philippe Delaby. Il s'est bien adapté au style de la série avec des dessins agréables et assez remarquables. Bien sur les visages sont un peu différents mais on reconnait les personnages. Et puis j'ai quand même ma préférence pour le trait de Delaby. Mais au final plus de peur que de mal.
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Quatre ans et demi après le décès de Philippe Delaby, la série Murena reprend son cours avec la sortie de ce dixième album intitulé "Le banquet" et dessiné par Theo Caneschi.
Nouveau dessinateur donc nouveau style, et, s'il est vrai que cela se remarque dès l'ouverture de l'album, le lecteur ne s'en rend bien vite plus compte, pris par l'atmosphère inchangée de la série, l'histoire reprenant exactement là où s'était arrêté le neuvième épisode.

Alors, c'est vrai, il y a comme une petit goût de déjà vu, avec complot et mégalomanie pour Néron, et nymphomane et sexe pour Murena. Mais c'est peut-être pour cela aussi que l'on aime cette série...
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5 ans après la mort de son dessinateur, le regretté Delaby à l'immense talent, la série Murena continue. Je n'y croyais guère, il faut bien l'avouer. Qui pouvait remplacer celui qui donnait une âme si particulière à cette série? Murena pouvait-il renaitre des cendres de feu son créateur comme Rome? le pari a été relevé!
Et c'est donc Théo, dont on avait pu admirer le trait dans " le trône d'argile", qui prend la relève. Quel défi cela a du être pour lui. Mais je trouve qu'il s'en tire pas mal, malgré mes craintes. Théo a su faire vivre Rome avec talent et autant de précisions dans les détails qu'avait pu le faire Delaby. le petit bémol est plus sur les personnages. Bien qu'on les reconnaisse facilement, Théo n'a pas copié Delaby. C'est bien d'un coté de rester fidèle tout en imprimant sa marque, mais pour nous lecteur cela demande certainement un petit temps d'adaptation. le trait est plus anguleux, les personnages perdent en rondeur ce qui les fait vieillir de plusieurs années. La colorisation est très jolie.
Au final c'est plus le scénario qui m'a un peu déçue dans ce tome. Les intrigues de la cour se poursuivent et Néron est toujours bien rendu. S'enfonçant dans sa paranoïa, ne différenciant plus le conseil avisé de la mauvaise langue, éloignant ses amis. Mais en ce qui concerne Lucius Murena c'est la déception. Attaqué dans la rue à la sortie de sa réconciliation avec Néron, ce dernier perd la mémoire et se fait vampiriser par la soeur (qui n'a pas existé) de Pison, qui aimerait être César à la place de César...
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Un nouveau tome un peu différent puisque suite au décès de Philippe Delaby, c'est Theo qui reprend les dessins. Je dois dire que c'est un peu perturbant au début, je m'étais habituée aux traits de Delaby. Cependant, les personnages sont assez rapidement identifiables et le scénario permet de se remémorer les épisodes précédents (qui datent un peu pour moi). J'ai beaucoup apprécié l'ambiance complot et la manière dont Néron tombe de la mégalomanie totale. Il est également plaisant de recroiser des personnages historiques comme Sénèque.

Le coup de crayon est très détaillé, j'aime beaucoup cette manière très virile de dessiner (je me comprends, il suffit de regarder la scène de bagarre pour s'en convaincre). Muréna me semble très mal parti à l'issue de ce tome mais j'aime le parallèle avec Néron : lui aussi est perdu


Ce que j'aime : le dessin et la manière dont sont organisées les cases, le scénario


Ce que j'aime moins : manque parfois un peu d'informations (ou alors c'est ma mémoire qui flanche)


En bref : le grand retour de Murena avec un nouveau dessinateur et un scénario très punchy qui donne envie de découvrir la suite !


Ma note


8/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Une couverture choc pour le grand retour de Murena !
Après 4 ans d'absence, suite à la disparition subite du grand dessinateur Philippe Delaby, je me demandais si la série allait se poursuivre ou s'arrêter. le choix a donc été de poursuivre avec un nouveau dessinateur, Théo Caneschi, et on s'en réjouit car il est vraiment à la hauteur de la tâche.
Nous retrouvons donc Lucius Murena, après l'incendie de Rome, peut-être un peu plus émacié qu'avant, mais tout de même très fidèle.
Alors que les Romains veulent oublier l'horreur de l'incendie en se jetant dans des orgies phénoménales, Lucius Murena tente quant à lui de convaincre Néron que les Chrétiens ne sont pas responsables de cet incendie. Mais Murena est plus que jamais en danger, il dérange, et de nombreuses personnes veulent sa mort.
Chaque vignette comporte de très nombreux détails, y compris dans les arrières-plans, et de nombreux personnages secondaires. On voit que le dessinateur a mis beaucoup de soin à travailler sur les décors et sur les détails.
L'intrigue est moins réussie et en fait elle n'avance guère : Néron est toujours aussi fou, les intrigants sont toujours aussi dangereux, on complote, on élimine les témoins gênants, mais Murena a un rôle très limité, et j'ai été plutôt déçue de ce point-de-vue là. En effet, il se fait prendre dans les filets d'une femme fatale qui veut le manipuler mais c'est finalement un passage assez peu intéressant... Un tome de transition, en somme, et j'espère que l'intrigue va rebondir dans le prochain.
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Au-delà du changement de dessinateur (R.I.P Delaby) on sent un renouveau et une relance dans le scénario. le dessin est différent mais très beau et dans l'ensemble aussi détaillé qu'avant. Delaby a fait le choix de relancer la série par deux choix fort osé, mais pour ce tome ça fonctionne en tous cas et ça redonne une prolongation de vie pour cette série en espérant que le prochain tome arrive plus vite que celui-ci.
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