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Le chapitre Dixième de Murena s'intitule « le Banquet. » C'est un épisode charnière en ce sens ou c'est le tout premier tome écrit et illustré sans le regretté Philippe Delaby. Ce n'était pas une mince affaire pour le dessinateur italien Théo Caneschi, que celui de prendre la relève d'un tel illustrateur, présent depuis les débuts. Sans retrouver pleinement la magie des dessins de Delaby, Théo ne démérite pas, loin s'en faut. Jean Dufaux rend un vibrant hommage en préface à Philippe Delaby, son ami. Mais l'aventure continue et ce dixième tome de nous plonger dans un banquet (d'où cette couverture pour le moins originale et décalé avec une tête de porc). Lucius Murena à la sortie de cette fête, où il a pu échanger avec Néron sur les accusations portées contre les chrétiens, injustement accusés de l'incendie de Rome, se fait violemment agressé. Il est laissé pour mort et recueilli par la soeur de Pison, Lemuria, qui le soigne, mais surtout le drogue afin de l'avoir sous sa coupe pour assouvir ses jeux sexuels. Murena va vouloir retrouver cette mémoire mais c'est sans compter sur la harpie qui souhaite en faire sa créature. Pendant ce temps, Pison complote pour éliminer un Néron en proie à la folie, à la paranoïa et au délire de mégalomanie afin de reconstruire Rome, incendiée et en ruine. Premier épisode post Philippe Delaby, l'ensemble ne démérite pas sans pour autant atteindre les sommets des épisodes passés. On passe néanmoins un bon moment.
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Pas facile de continuer une série quand elle était le fruit d'une collaboration étroite et efficace et que l'un des partenaires vient à décéder.
Dufaux s'en explique en début de tome. Il a eu des doutes, l'envie d'arrêter puis il rencontre Théo et décide de continuer la série en reprenant l'histoire là ou nous l'avions laissée.
Je suis un peu déçue par ce tome et cette déception ne s'explique pas par le changement de dessin qui, si il est différent et nécessite une petite volonté d'adaptation de la part du lecteur, est parfaitement adapté. Certes, il est plus nerveux et un peu plus souple mais tient parfaitement son rôle et est très efficace.
Non, ma déception vient plutôt - et assez paradoxalement- du scénario que j'ai trouvé plus léger avec certaines facilités assez surprenantes de la part d'un scénariste de l'envergure de Dufaux (l'amnésie notamment, un truc qu'on n'ose en général plus trop faire en BD, ça passe presque pour un tour de passe-passe).
Bref, je mettrai ça sur le compte d'une transition sans doute douloureuse.
Vite, la suite (sortie prévue dans 4 jours au moment où j'écris ces mots)
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Peut-être ce tome était-il le tome de trop !...
Non que le dessin ( malgré la mort du dessinateur qui avait ( brillamment ) réalisé le dessin des précédents albums, soit de mauvaise qualité ; le graphisme reste, somme toute, fidèle à lui-même, sans grande différence.
C'est le scénario qui me pose problème. Je le trouve faible. Et, pourtant, le scénariste n'a pas changé !...
Mais, néanmoins, j'ai eu l'impression d'un scénario très faible, fortement orienté violence et sang, trop fortement orienté violence et sang, et, avec, hormis ces combats et cette violence, rien ; bref, un scénario vide, où il y a ( beaucoup ) de bagarres, une âpreté certaine, peut-être deux ou trois idées relativement intéressantes, mais sous-exploitées…
Hors, le sang, la violence, même si ce sont des éléments de "Murena", ce ne sont pas ce qui en fait une série intéressante ; j'y préfère les qualités psychologiques, les questionnements sur ce qu'est L Histoire ( peut-on la résumer au sang et à la violence brute ? ), et toutes ces questions posées sur la condition humaine.
La série "Murena" s'est, peu à peu, essoufflée : voilà, au moins, c'est constaté.
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Ce dixième tome de Murena voit succéder Theo à Delaby au dessin. Et l'histoire de Murena devenir de plus en plus complexe.
Car le voilà ressortant d'un guet-apens à la limite de la mort, soigné par des plantes qui rendent fou, ayant perdu sa mémoire et ses repères, asservi par la soeur de Pison, ce noble à la tête d'un complot contre Néron.
Étrange tome, où passé le léger changement de dessin - on reste dans le style de Delaby -, l'histoire enchaîne des scènes de luxure, la folie de Néron et sa paranoïa, et un héros, Murena, qui n'est plus qu'une larve. Oups, difficile d'accrocher vraiment.
Les tomes précédents étaient d'une autre tenue.
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J'avais été prévenue sur certains points déplaisants de ce tome mais ça ne m'a pas empêché d'être déçue.
Bien sûr il n'est pas désagréable et il reste intéressant. La lecture est fluide. Mais je l'ai trouvé un peu redondant. La relation entre Néron et Murena et vue et revue dans la série. Rien de nouveau de ce côté. de plus Murena ne sert pas à grand-chose dans ce tome. Il n'est pas très actif et loin d'avoir son charisme habituel.
A côté de ça, l'ambiance de la Rome Antique est toujours très marquée et réaliste. On voit que des recherches ont été faites. On a les fameuses fêtes romaines, de la politique, des complots et des jeux de pouvoir. de quoi nous tenir en haleine. Sans que ça avance beaucoup pour l'histoire. On se demande ce que nous réserve Jean Dufaux parce que là on doute un peu. Et la dernière image avec la représentation de Jésus avec le visage de Murena m'a complètement laissé perplexe. Je me suis demandée à quoi servait la symbolique et ce que ça signifiait pour le récit. Ca n'avait pas grand chose à voir avec le reste de l'histoire.
Théo réussit brillamment à prendre le relais du regretté et talentueux Philippe Delaby. Il s'est bien adapté au style de la série avec des dessins agréables et assez remarquables. Bien sur les visages sont un peu différents mais on reconnait les personnages. Et puis j'ai quand même ma préférence pour le trait de Delaby. Mais au final plus de peur que de mal.
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Avec la mort de Philippe Delaby se sont achevés pour moi tous les cycles de Murena.
Ce dixième chapitre repose comme tous les autres sur un scénario de Dufaux qui lui aussi commence à s'épuiser avec les hauts et les bas des faveurs en cour de son héros Murena.
Quelle déception que ce dessin anguleux de Théo ! On se croirait soit dans Astérix lorsque l'on voit voler de petites danseuses dans les airs, soit dans Rahan lorsque combattent des brutes épaisses au menton carré. Néron même qui commençait à s'arrondir dans le dernier tome 9 de Delaby est redevenu plus mince. La mise en couleurs seule perdure.
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Une couverture choc pour le grand retour de Murena !
Après 4 ans d'absence, suite à la disparition subite du grand dessinateur Philippe Delaby, je me demandais si la série allait se poursuivre ou s'arrêter. le choix a donc été de poursuivre avec un nouveau dessinateur, Théo Caneschi, et on s'en réjouit car il est vraiment à la hauteur de la tâche.
Nous retrouvons donc Lucius Murena, après l'incendie de Rome, peut-être un peu plus émacié qu'avant, mais tout de même très fidèle.
Alors que les Romains veulent oublier l'horreur de l'incendie en se jetant dans des orgies phénoménales, Lucius Murena tente quant à lui de convaincre Néron que les Chrétiens ne sont pas responsables de cet incendie. Mais Murena est plus que jamais en danger, il dérange, et de nombreuses personnes veulent sa mort.
Chaque vignette comporte de très nombreux détails, y compris dans les arrières-plans, et de nombreux personnages secondaires. On voit que le dessinateur a mis beaucoup de soin à travailler sur les décors et sur les détails.
L'intrigue est moins réussie et en fait elle n'avance guère : Néron est toujours aussi fou, les intrigants sont toujours aussi dangereux, on complote, on élimine les témoins gênants, mais Murena a un rôle très limité, et j'ai été plutôt déçue de ce point-de-vue là. En effet, il se fait prendre dans les filets d'une femme fatale qui veut le manipuler mais c'est finalement un passage assez peu intéressant... Un tome de transition, en somme, et j'espère que l'intrigue va rebondir dans le prochain.
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Ce qui est bien quand on lit de la BD depuis quelques mois, et qu'on découvre un peu par hasard une série, c'est qu'on découvre réellement tout au fur et a mesure de la lecture.
Et là, surprise... changement de dessinateur.... pour des raisons dramatiques, mais que je découvre.
Et donc il m'a fallut quelque planche pour m'habituer à ce nouveau trait : les personnages semblent avoir vieillis de 20 ans.
Et évidemment le récit n'est pas du tout celui que j'imaginais ! Donc ce n'est pas fini et il va falloir maintenant patienter.... arf... C'est tout de même frustrant.
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Je suis ressortie déçue du scénario de ce 10ème tome et ce n'est pas en lien avec le nouveau dessinateur reprenant le flambeau de Delaby. Alors que Murena a enfin réussi à se rapprocher de l'empereur hystérique, il va être victime d'une violente attaque nocturne sans témoin (évidemment) et c'est de là que part en vrille l'histoire. Il est recueilli mais toute sa mémoire s'est envolée, autant dire que les retrouvailles avec Néron ont été de courte durée. Intrigues, débauches, c'est reparti pour un tour et je m'en lasse quand même alors que le prochain tome trône près de moi..
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Quatre ans et demi après le décès de Philippe Delaby, la série Murena reprend son cours avec la sortie de ce dixième album intitulé "Le banquet" et dessiné par Theo Caneschi.
Nouveau dessinateur donc nouveau style, et, s'il est vrai que cela se remarque dès l'ouverture de l'album, le lecteur ne s'en rend bien vite plus compte, pris par l'atmosphère inchangée de la série, l'histoire reprenant exactement là où s'était arrêté le neuvième épisode.

Alors, c'est vrai, il y a comme une petit goût de déjà vu, avec complot et mégalomanie pour Néron, et nymphomane et sexe pour Murena. Mais c'est peut-être pour cela aussi que l'on aime cette série...
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